Nikolaï Ekk
Nikolaï Ekk (russe : Никола́й Экк) de son vrai nom Nikolaï Vladimirovitch Ivakine (Никола́й Влади́мирович Ива́кин), né le [1] à Riga (située à l'époque en Russie impériale, à présent en Lettonie), décédé le à Moscou (située à l'époque en Union des républiques socialistes soviétiques, à présent en Russie) est un réalisateur de cinéma soviétique.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Kuzminskoye (d) |
Nationalité | |
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Activités | |
Conjoint |
Ivashёva Valentina Semenovna (en) |
Membre de |
Union des cinéastes de l'URSS (d) |
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Distinctions |
Issu du monde du théâtre, il étudie le cinéma au Kinotechnikum à l'époque où Eiseinstein, Koulechov et Poudovkine y enseignent. En 1931, il réalise le premier film parlant soviétique, Le Chemin de la vie (Poutiovka v jizn), qui le rendra célèbre et dans lequel il explique les méthodes pédagogiques employées par l'Union soviétique pour endiguer un fléau des débuts de la révolution, les besprizornyé (Беспризорные), des troupes d'enfants abandonnés, livrés à eux-mêmes par centaines de milliers, coupables de brigandages[2].
Ekk signe également en 1936 le premier long métrage en couleur soviétique Grounya Kornakova (connu aussi sous le titre de Rossignol, petit rossignol).
À côté de cela, Ekk écrit quelques pièces de théâtre, notamment Les Aiglons rouges («Красные орлята», 1925) et Le Parti des enfants libres («Партия свободных ребят», 1925).
Filmographie
modifierRécompenses
modifier- Prix du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise 1932.
Notes et références
modifier- Né le selon d'autre source, « Grande encyclopédie russe » (consulté le ).
- (en) Jay Leyda, Kino: A History of the Russian and Soviet Film, Allen & Unwin, (ISBN 9780802078209, lire en ligne), p. 284–285
Liens externes
modifier- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :