Nikolaï Nadejdine
Nikolaï Ivanovitch Nadejdine ou Nadiéjdine (en russe : Никола́й Ива́нович Наде́ждин, né le dans la région de Riazan, mort le à Saint-Pétersbourg) est un critique littéraire, journaliste et philosophe russe, l'éditeur du journal Le Télescope (1831-1836).
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Николай Иванович Надеждин |
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Ryazan Theological Seminary (d) (- Académie théologique de Moscou (- Université d'État de Moscou |
Activités |
Membre de |
Société de lettres serbe (en) (- |
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Maître |
Fedor Golubinsky (d) |
Distinctions |
Biographie
modifierIl avait débuté en 1828 dans Le Messager de l'Europe (Вестник Европы) sous le pseudonyme de Niédooumko (Недоу́мко).
Un vaste savoir lui permettait d'aborder études morales, historiques, philosophie et ethnographie.
Comme critique littéraire, il passa longtemps pour un charlatan, détracteur pédant de Pouchkine. Il avait, en effet, jugé assez sévèrement les premières œuvres du poète, fruit de l'inspiration byronienne. Par contre, il fut un des premiers à applaudir Boris Godounov.
Élève d'Oken et de Schelling, il parla en Russie de l'idée comme âme de toute création artistique et de l'art comme association de la forme et de l'idée. Le premier, il sut y concevoir que la littérature comme expression de la conscience nationale est une des forces qui conduisent les peuples dans la voie de leur développement naturel.
En 1836, la publication de l’une des fameuses Lettres philosophiques de Tchaadaïev (publiées en français) dans le Télescope valut à la revue la fermeture définitive et à Nadejdine l'exil, tandis que le censeur Alexeï Boldyrev perdait ses fonctions à l'Université de Moscou dont il était le recteur.
Œuvres
modifierSources
modifier- K. Valiszewski, Littérature russe, Paris, A. Colin, 1900