Nigritelle noire

Classification
Règne	Plantae
Sous-règne	Tracheobionta
Division	Magnoliophyta
Classe	Liliopsida
Sous-classe	Liliidae
Ordre	Orchidales
Famille	Orchidaceae
Genre	Nigritella
Ordre	Asparagales
Famille	Orchidaceae

Nigritella rhellicani

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La nigritelle noire (anciennement Nigritella rhellicani ou Nigritella nigra subsp. rhellicani), également appelée orchis vanille, nigritelle noirâtre, nigritelle de Rellikon, nigritelle de Rhellicanus..., est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Orchidacées.
Actuellement, on la relie au genre Gymnadenia : Gymnadenia rhellicani (Teppner & E. Klein) Teppner & E. Klein (1998)^[1] ou Gymnadenia nigra subsp. rhellicani (Teppner & E.Klein) J.-M.Tison, 2010. C'est une petite plante herbacée trouvée en Europe.

Description

Vivace, haute d'une dizaine de centimètres, florissant de mai à août.
Elle dégage une odeur de vanille d'où son appellation d'orchis vanille. Son inflorescence, rouge sombre, tirant parfois sur le rose, mesure de 1 à 3 centimètres de hauteur et possède une forme ovoïde conique. Ses feuilles sont linéaires et allongées^[2].

Habitat

La nigritelle noire pousse aux étages subalpin et alpin (entre 1 500 et 2 500 m d'altitude), dans les alpages et prairies de montagne. Elle pousse dans divers types de pelouses maigres et landes ouvertes. On la retrouve aussi bien dans les massifs calcaire que siliceux^[2].

Dans la culture populaire

Selon une étude ethnobotanique et du patois local, faite par Françoise et Grégoire Nicollier à Bagnes (Suisse) et publiée en 1984, on disait de cette plante localement dénommée èrba du kâlon (« herbe du caillé ») : « S'il est mangé par le bétail, le lait ne caille pas »^[3].

Répartition

Pyrénées, Massif central, Jura, Alpes, Balkans, Grèce.

Galerie

Nigritella rhellicani
Nigritella rhellicani, inflorescence
Nigritella rhellicani dans les alpages du Mont Margériaz en Savoie.

Références

↑ Delforge, P. 1998. Contribution taxonomique et nomenclaturale au genre Gymnadenia (Orchidaceae). Nat. Belg. 79(4): 251-256
↑ ^{a et b} Thierry Delahaye, Guide de la flore des Alpes, Jean-Paul Gisserot, 2015, 127 p., p. 88
↑ Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, n^o 102,‎ 1984, p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Gymnadenia rhellicani, sur Wikimedia Commons

(fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Gymnadenia nigra subsp. rhellicani (Teppner & E.Klein) J.M.Tison
(fr) Référence INPN : Gymnadenia nigra subsp. rhellicani (Teppner & E.Klein) J.-M.Tison, 2010 (TAXREF)
Gymnadenia nigra subsp. rhellicani sur site canope.ac-besancon.fr
Gymnadenia nigra subsp. rhellicani sur site FloreAlpes (fr)

[1] Delforge, P. 1998. Contribution taxonomique et nomenclaturale au genre Gymnadenia (Orchidaceae). Nat. Belg. 79(4): 251-256

[:0-2] {a et b} Thierry Delahaye, Guide de la flore des Alpes, Jean-Paul Gisserot, 2015, 127 p., p. 88

[ethnoBota1984-3] Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, n^o 102,‎ 1984, p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).

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