Niccolò di Lorenzo

éditeur italien

Niccolò di Lorenzo[1] (dit aussi : Alemannus ; Dilorenzo ; Lorenz ; (it) Nicholo di Lorenzo della Magna [d'Alemagna] ; Nicolaus Laurentii ; Nicolaus Germanus ; Tedescho) est un éditeur-imprimeur originaire de Silésie, qui exerça son métier à Florence à la fin du XVe siècle. Sa production compte parmi les plus beaux incunables.

Niccolò di Lorenzo
Biographie
Naissance
Éparchie de Wrocław-Koszalin (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Biographie

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« Lorenzo » est originaire du diocèse de Breslau (aujourd'hui en Pologne). Copiste et calligraphe (mais il est aussi qualifié de « prêtre et d'astronome »), il part travailler à Mayence au service d'un couvent de sœurs bénédictines, lesquelles composent et impriment leurs textes, sans doute sous l’œil d'un maître typographe à ce jour non identifié.

Puis, il part en Italie et exerce en tant que copiste et typographe à Lendinara en 1471, et ensuite on le retrouve à Mantoue.

Sa période florissante en tant qu'imprimeur et éditeur à Florence occupent les années 1475-1486. S'il existe d'autres ouvrages sortis de ses presses en dehors de cette période, les recherches actuelles n'en disent rien[2].

Parmi les 21 ouvrages recensés et attribués à Lorenzo, l'on trouve le Monte santo di Dio d'Antonio Bettini, comprenant les trois premières estampes au monde gravées sur cuivre : il s'agit d'un travail attribué à Baccio Baldini exécuté à partir des dessins de Botticeli. En 1481, sort de ses presses l'édition revue et corrigée par Cristoforo Landino de La Commedia de Dante, là aussi illustrée par ce même duo d'artistes. Au regard du contexte politique, ces joyaux de la Renaissance paraissent dans les remous provoqués par la conjuration des Pazzi.

Son fils, « Gianni di Niccolò », travaille dans son atelier vers 1482-1483.

La dernière impression datée sortie de son atelier correspond au [3].

Ouvrages imprimés et datés

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De medicina (réédition quelques années plus tard d'une édition originale par Alde Manuce).

Parmi sa production, l'on retiendra :

Voir aussi

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Notes et références

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  1. Cette forme nominale est celle choisie par la Bibliothèque nationale de France.
  2. Ridolfi (1966) ; Geldner (1978).
  3. À cette époque, on n'imprime pas la date de l'ouvrage composé sur une « page de titre » mais, éventuellement, dans un colophon.

Bibliographie

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  • (en) Fitzroy Carrington, « Florentine Studies: I. The Illustrations to Landino's Dante, 1481 », in Art & Life, Vol. 11, No. 7 (Janv., 1920), p. 372-377.
  • (de) Ferdinand Geldner, Inkunabelkunde. Eine Einführung in die Welt des frühesten Buchdrucks, Wiesbaden, Reichert, 1978.
  • (it) Roberto Ridolfi : « Contributi sopra Niccolò Todesco », in La Bibliofilia, vol. 58, no. 1, 1956, p. 1–14 ; « Le Ultime imprese tipografiche di Niccolò Todesco » in La Bibliofilia, vol. 68, no. 2, 1966, p. 140–151.
  • Jean-Dominique Mellot, Élisabeth Queval, Antoine Monaque : Répertoire d'imprimeurs-libraires (vers 1500-vers 1810), Paris, Bibliothèque nationale de France, 2004.

Liens externes

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