Nexos
Nexos est une revue mexicaine culturelle, littéraire et politique, fondée en 1978.
Nexos | |
Logo de la revue Nexos. | |
Pays | Mexique |
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Langue | espagnol |
Périodicité | mensuel |
Genre | culture, littérature, politique |
Date de fondation | 1976 |
Ville d’édition | Mexico |
Directeur de publication | Héctor Aguilar Camín |
ISSN | 0188-0144 |
OCLC | 647889089 |
Site web | https://www.nexos.com.mx/ |
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Positionnement
modifierNexos, créé en 1978, a bénéficié de la collaboration d'intellectuels latino-américains très connus, comme José Woldenberg, Héctor Aguilar Camín, Carlos Fuentes et Wendy Guerra.
Nexos est, depuis sa création, un lieu de débat esthétique et littéraire, à la croisée du journalisme d'investigation et des sciences humaines[1]. Mais c’est aussi l’incarnation d’une conception de la société. L'écrivain Hector Aguilar Camin, directeur de la revue Nexos, a été considérée comme un proche de l’ancien président mexicain, entre 1988 et 1994, Carlos Salinas de Gortari, issu du Parti révolutionnaire institutionnel qui est alors au pouvoir depuis des décennies, à la suite de la révolution de 1910 et du coup d'État du général Obregón en 1920[2]. Selon Paco Ignacio Taibo II (qui s’exprime sur ce thème en 1994), il y trois clans dans le milieu intellectuel mexicain : celui qui gravite autour de la revue Vuelta (aujourd’hui la revue Letras Libres), celui qui s’organise autour la revue Nexos, animée par Aguilar Camin, et quelques rares indépendants[3]. Nexos représente cette gauche « révolutionnaire » si spécifique au Mexique, et Letras Libres une opposition plus libérale[4].
En 1998, l'écrivain Roger Bartra est ainsi désavoué par la direction de Nexos lorsqu’il publie, dans les colonnes de la revue, un texte intitulé « Notre 1984 » où il s’en prend à une tradition autoritaire de gauche, citant Cuba ou la Chine comme exemples[5]. En 1998 toujours, Enrique Krauze, proche collaborateur d’Octavio Paz, au sein de la direction de la revue Vuelta, traite l’écrivain Carlos Fuentes, qui collabore à Nexos, de « petit gringo d’origine mexicaine »[6]
Références
modifier- Paulo A. Paranagua, « Les démons du Mexique », Le Monde, (lire en ligne).
- « La nouvelle révolution mexicaine », Le Monde, (lire en ligne).
- « Lettres d'Amérique latine : Paco et le chaos », Le Monde, (lire en ligne).
- (en) Peter Standish et Steven M. Bell, Culture and Customs of Mexico, Greenwood Publishing Group, , 315 p. (lire en ligne), « The Media », p. 95.
- Gilles Bataillon et Roger Bartra, « Les formes du communisme mexicain. Entretien avec Roger Bartra », Communisme (revue), , p. 55-94 (lire en ligne).
- René Solis, « Caciques et cactus », Libération, (lire en ligne).
Lien externe
modifier- (es) Site officiel