Netvibes

application informatique

Netvibes (prononcé [nǝtvaibz]) est un portail Web français personnalisable, représentatif de ce qu'on appelle le Web 2.0. Il a été lancé le par une startup du même nom basée à Paris et à Londres et fondée par les Français Tariq Krim et Florent Frémont. Netvibes appartient depuis début 2012 au groupe Dassault Systèmes[1].

Logo de Netvibes

Adresse http://www.netvibes.com
Slogan Dashboard Everything
Commercial oui
Type de site Portail personnalisable
Langue Multilingue
(76 langues en octobre 2008)
Inscription Facultative
Propriétaire Dassault Systèmes
Créé par Tariq Krim, Florent Frémont
Lancement Voir et modifier les données sur Wikidata
État actuel En activité.

Présentation

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A sa naissance Netvibes est un agrégateur de flux RSS gratuit : il ne propose aucun contenu propre, mais met à disposition une agrégation de contenus provenant de sources ou de sujets prédéfinis[2].

Dans un deuxième temps, Netvibes se positionne comme un agrégateur spécialisé dans la veille informationnelle à destination des entreprises qui veulent suivre la progression de leur marque sur les réseaux sociaux[3],[4].

Informations économiques

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La société a été créée le . Elle est dirigée par Pascal Dalloz. Chiffre d'affaires 2017 : 1 719 600 €. Résultat 2017 (négatif) : 4 915 900 €[5].

Historique

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Michael Arrington, célèbre blogueur, et Tariq Krim, fondateur de Netvibes, lors du Forum économique mondial 2008.

Créé par Tariq Krim comme un outil interne de gestion de ses blogs, Netvibes a été lancé officiellement le sur le nouveau segment des pages d'accueil personnalisables.

Netvibes a reçu le Grand Prix du jury des 9e Clic d'or en . En 2007, Time Magazine le considère comme l'un des 50 meilleurs sites de l'année[6], il compte alors 10 millions d'utilisateurs dans le monde[7].

Le , Netvibes lance sa nouvelle version nommée « Ginger » (gingembre)[8].

En [9], la nouvelle version nommée Netvibes Wasabi qui apporte une nouvelle interface de lecture de l'information agrégée, en particulier des flux RSS. Ce nouveau "SmartReader", inspiré de Google Reader, permet la lecture antéchronologique et mixée de l'information provenant en quasi temps réel de différentes sources. La version est rendue publique dans les jours qui suivent la conférence LeWeb '09[10]. La technologie utilisée permettant une approche temps réel est fondée sur le moteur de base de données TokyoTyrant[11], et fait appel aux protocoles PubSubHubbub et RSS Cloud pour les flux accessibles en Server push. Netvibes devient alors 2-en-1, permettant de créer des « dashboards » personnalisables pour suivre l'information.

En , Netvibes annonce sa rentabilité[12].

En 2011, Netvibes Studio intègre la technologie de développement à l'aide d'IDE en s'alliant à Exo. Les tableau de présentation de Netvibes peuvent désormais intégrer des applications, des mashups, des widgets, des composants cloud etc[13],[14].

Le Dassault Systèmes annonce le rachat de Netvibes[15] pour 20 millions d'euros[16].

En 2015, est lancé le Dashboard of Things, un outil à base de technologie UWA qui permet à un client de surveiller une marque sur internet, de lancer des campagnes marketing. Les clients les plus férus de programmation peuvent intégrer les objets connectés[17],[18].

Les utilisations documentaires

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Les pages Netvibes permettent d'utiliser des fonctionnalités apportées par le Web 2.0 comme l'agrégation de flux en ligne, la diffusion de contenu multimédia et hypermédia ainsi que les réseaux sociaux.

L'utilisateur peut :

  • créer une partie privée accessible par authentification (page personnelle) et une partie publique,
  • développer une veille informationnelle et documentaire (facilitée par l'accès aux flux d'informations),
  • contribuer à un réseau social intégré à ce site, qui permet notamment de repérer le travail documentaire d'autres utilisateurs et faire de ce système un espace où l'information peut être récupérée et transmise entre les différents utilisateurs,
  • mettre à disposition des informations,
  • informer d'autres usagers ou clients,
  • créer un bureau virtuel.

Chaque partie publique agit donc comme un réservoir de ressources dans lequel chaque utilisateur peut prendre des références et alimenter sa propre page par le principe du mixage (mashup).

Interface de programmation de Netvibes

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Netvibes publie le une interface de programmation (API) permettant aux programmeurs de produire leurs propres modules. Ces modules s'apparentent à de mini-sites web hébergés sur des serveurs indépendants de ceux de Netvibes. Plusieurs nouveaux modules sont rapidement disponibles, recensés sur le site officiel ou sur des sites tiers.

Cette interface a été entièrement revue en mars 2007, et renommée Universal Widget API (UWA). Les widgets fonctionnent avec Netvibes et d'autres plates-formes, parmi lesquelles iGoogle, Apple Dashboard, Opera...

Netvibes Ecosystem

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En , Netvibes a mis en ligne Netvibes Ecosystem qui est constitué d'une grande base de données à laquelle tout le monde peut contribuer, contenant :

  • la liste de tous les modules Netvibes disponibles, classés par catégorie ;
  • un annuaire de flux RSS ;
  • un annuaire de podcasts ;
  • des onglets créés par les utilisateurs regroupant plusieurs flux RSS ou podcasts traitant des mêmes sujets ;
  • des ensembles d’événements que vous pouvez ajouter à votre calendrier Netvibes ;

Puis en 2009, deux catégories sont ajoutées :

  • un annuaire de pages publiques netvibes (« univers ») ;
  • un annuaire de thèmes pour Netvibes, avec un éditeur de thème.

Notes et références

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  1. Dassault Systèmes, « Dassault Systèmes enrichit sa plate-forme 3D Experience avec des « expériences de veille en temps réel » pour les entreprises et les consommateurs », sur 3ds.com, (consulté le ).
  2. Jean-François Gervais, Web 2.0 - Les internautes au pouvoir : Blogs, Réseaux sociaux, Partage de vidéos, Mashups..., Dunod, , 224 p., p.6
  3. Maryse Gros, « Dassault Systèmes rachète Netvibes et ses tableaux de bord personnalisés »  , Le Monde Informatique, (consulté le )
  4. JEAN-FRANÇOIS PREVÉRAUD, « PLM : Dassault Systèmes fait l’acquisition de Netvibes »  , L'Usine nouvelle, (consulté le )
  5. « bilan 2017 », sur societe.com (consulté le ).
  6. 50 Best Websites 2007, Time Magazine
  7. Nathalie Brafman, « Tariq Krim, le nouveau gourou du Web », sur Le Monde, (consulté le )
  8. Blog Netvibes : Announcing Ginger official website and first public invites to the private beta
  9. The next Netvibes: Wasabi Edition
  10. Netvibes Wasabi Introduces a Whole New Way to Manage the Real-Time Web
  11. Tokyorant
  12. Netvibes Reaches Profitability, blog Netvibes
  13. (en) Chelsi Nakano, « eXo & Netvibes Offer Enterprises Universal App Development »  , CMS WIRE, (consulté le )
  14. David Feugey, « eXo crée un environnement de développement pour Netvibes »  , Silicon, (consulté le )
  15. Dassault Systèmes acquiert Netvibes, Le Figaro, 9 février 2012
  16. Dassault Systèmes rachète Netvibes pour 20 millions d'euros, huffingtonpost
  17. « L’intelligence programmable de Netvibes pour identifier les tendances »  , Entreprendre, (consulté le )
  18. « Netvibes annonce l'avènement du Web programmable », sur Le Figaro, (consulté le )

Liens externes

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