Natra Saint Etienne (aussi dénommée Natra Zahor) filiale du groupe agroalimentaire ibérique[1], est un établissement situé 95 rue Jean-Huss à Saint-Étienne (Loire), dans le quartier du Pont de l'Ane.

Natra Saint Etienne
Création 24 mai 1983
Forme juridique Société par action simplifiée
Siège social Madrid
Direction Dominique Luna Tudela
Activité Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie
Produits Chocolats et confiseries
Effectif 92 en 2018
SIREN 327373478Voir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires 37 762 455 € en 2018
Résultat net 750 738 € en 2018
Entrée principale, en venant du Pont de l'Ane.

Immatriculée depuis 1983[2] et implantée à l'est de la ville, en limite de Saint-Jean-Bonnefonds, l'usine côtoie des installations SNCF (triage) et fait face à la zone commerciale de Monthieu. L'accès est donc remarquable, d'autant que l'autoroute A72 passe à proximité. On emprunte la rue de la Montat pour rejoindre le centre ville.

Elle emploie environ 100 personnes en 2008, pour une production annuelle de 25 000 t[3].

Saint-Étienne, la ville chocolat

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Au début des années 1980 et après la fermeture des houillères[4], l'agroalimentaire occupe une place importante au sein de l'industrie stéphanoise, également en termes de renommée.

  • La tradition chocolatière remonte à 1770 avec Escoffier, à La Fouillouse. Nom qui disparaît vers 1960 ;
  • Un siècle après, les maisons Weiss, Chocolat des Princes et Coulois, installent l'image haut de gamme. Le premier est aujourd'hui implanté derrière Natra, à côté d'IKEA. Le second produit à La Tour-en-Jarez, avec une boutique en centre ville rue de la République (non loin de celle de Coulois, plus réputé pour ses dragées)
  • Pupier a une histoire tout aussi riche. L'entreprise est absorbée par le groupe Cémoi en 1981. C'est la chocolaterie Aiguebelle à Sorbiers[5].

C'est un aspect contradictoire qu'offre la préfecture de la Loire. Le visiteur extérieur peine en effet à imaginer qu'une cité autrefois minière et métallurgique, à forte population ouvrière, présente des produits associés au luxe et plaisir des sens...

Déménagement à court terme, investissements prévus

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Vue arrière, vers l'autoroute.

La multinationale espagnole, qui fabrique sur le pôle stéphanois des tablettes[6], a cependant exprimé le souhait, à l'automne 2009, de relocaliser ses activités dans l'agglomération[7]. Le nouveau lieu d'implantation ne devrait pas être connu avant mi-2010.

A peu près au même moment, est noué un partenariat avec le transporteur normand LTD, visant à développer l'aspect logistique[8]. Natra compte procéder en deux étapes dans la liquidation de ses installations actuelles :

  • revente de 5 ha de terrains et bâtiments désaffectés à l'organisme métropolitain EPASE[9], qui pourra ainsi se charger de la requalification du secteur. Une zone artisanale et commerciale nouvelle génération, mêlant logements et activités diverses, est prévue ;
  • cession de 2 ha supplémentaires, installations servant à la production, une fois le nouveau site retenu[10].

Cumulées, les deux opérations doivent rapporter à l'industriel une dizaine de millions d'euros. L'ambition est de démarrer une quatrième ligne de produits, ce qui est impossible dans les locaux actuels, hérités du groupe Casino.


Notes et références

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  1. Peu connu du grand public bien qu'acteur de 1er plan dans la transformation du cacao. Résulte de l'absorption du basque Zahor par le valencien Natra. Le siège du groupe est à Madrid.
  2. [1]
  3. [2]
  4. Dernier puits en 1983.
  5. [3]
  6. Également en position de force sur les pâtes à tartiner aux noisettes, barres chocolatées et bonbons, à travers ses unités espagnoles et belges.
  7. [4]
  8. Deux sociétés ont déjà été reprises sur le bassin ligérien, LTD souhaitant faire de St-Étienne, sa tête de pont vers le sud Rhône-Alpes et sud-est auvergnat.
  9. Établissement Public d'Aménagement de St-Étienne.
  10. [5]

Liens externes

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