Napoléon La Cécilia
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Napoléon-François-Paul-Thomas La Cécilia, né à Tours (France) le et mort à Ramleh (intégrée maintenant à Alexandrie en Égypte) le , est l'un des chefs militaires de la Commune de Paris.
| Napoléon La Cécilia | ||
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| Naissance | Tours (France) |
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| Décès | (à 43 ans) Alexandrie (Égypte) |
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| Origine | Français | |
| Allégeance | _crowned.svg){kind=small} Royaume de Sardaigne (1860-1861) République française (1870-1871) Commune de Paris (1871)
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| Grade | Général de division | |
| Conflits | Expédition des Mille Guerre franco-prussienne Insurrection de la Commune de Paris |
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Biographie
modifierNapoléon est le fils d'un carbonaro italien, Giovanni La Cecilia (it), et d'une mère corse[1],[2],[3]. Après des études au collège d'Ajaccio, il vient en 1855 à Paris, où il collabore à la Revue philosophique de Renouvier, dont il est le disciple. En 1856, il devient professeur de mathématiques à l'université d'Iéna[4]. En 1860, il s'engage dans le Risorgimento aux côtés de Giuseppe Garibaldi et participe à l'expédition des Mille avec le grade de capitaine du génie, avant d'assumer les fonctions de chef d'état-major du général Avezzana. Toutefois, il abandonne ces fonctions en 1861 pour conserver la nationalité française.
Installé à Naples, il enseigne le sanscrit au collège asiatique de 1861 à 1869[4]. Quand cet établissement est restitué aux Jésuites, il refuse d'y professer et rentre en France. Mêlé à l'opposition républicaine à la fin du Second Empire, il s'engage après le , à la suite de la défaite de Sedan et de la proclamation de la République, dans l'armée de la Loire, participe à la défense de Châteaudun et aux batailles de Coulmiers et d'Alençon et devient, vers la fin de la guerre, colonel dans le corps des francs-tireurs de Lipowski[3].
Après le soulèvement du 18 mars 1871, il devient chef d'état-major du général Émile Eudes[5]. Il se marie avec Marie La Cécilia, institutrice[5]. Le 24 avril, nommé général, il prend le commandement de l'armée de la Commune qui opère entre la rive gauche de la Seine et la Bièvre. Pendant la Semaine sanglante, il combat sur les barricades.
Après la défaite de la Commune, il parvient à se réfugier à Londres, où il collabore à des journaux socialistes, enseigne le français à la Royal Naval School de New Cross[5],[6] et devient membre de la Philological Society. Malade, il part en 1875 pour l'Égypte, en quête d'un climat plus propice, mais y meurt de la tuberculose en 1878[6].
Source partielle
modifier- Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Flammarion, collection Champs, 1978.
Notes et références
modifier- "La Cecìlia, Giovanni" Enciclopedia on line ; Giuseppe Monsagrati, "LA CECILIA, Giovanni" Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 63 (2004) ; Mario Menghini, "LA CECILIA, Giovanni", Enciclopedia Italiana (1933) : ces trois ressources sont disponibles sur Treccani Enciclopedia. Voir aussi Jean-Pierre Girolami, "Storia nostra : Réfugié politique à Bastia, Giovanni La Cecilia mêle à ses missions d'activiste une carrière d'inspecteur des routes", Corse Matin, 22 novembre 2020.]
- Gérald Dittmar, Une tragédie française: la Commune de Paris de 1871, Dittmar, 2006, 395 pages, p. 336 (ISBN 2916294112).
- Jean Bruhat, Jean Dautry, Émile Tersen, La Commune de 1871, Éditions sociales, 1970 463 pages, p. 433.
- Victor Hugo, Choses vues : souvenirs, journaux, cahiers, édition établie par Hubert Juin, Gallimard, coll. Folio, 1972, vol. 3-4, p. 493.
- « Napoléon et Marie la Cécilia », sur www.commune1871.org (consulté le )
- Jules Vallès, Œuvres, édition établie par Roger Bellet Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1975, p. 1940.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Edgar Monteil, Souvenirs de la Commune, 1871, Paris, Charavay frères, 1883.
- Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, Paris, Éditions Maspero, 1969.
- Patrice Vermeren, Le philosophe communeux : Napoléon La Cécilia, néokantien, philologue et général de la Commune de Paris, Paris, L'Harmattan, 2021.
Liens externes
modifier- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressource relative à la vie publique :
- Son portrait en 1871
