Napierville
Napierville est une municipalité du Québec située dans la municipalité régionale de comté (MRC) des Jardins-de-Napierville en Montérégie[1].
Napierville | ||||
Ancien palais de justice de Napierville | ||||
Esse quam videri |
||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Région | Montérégie | |||
Subdivision régionale | Les Jardins-de-Napierville | |||
Statut municipal | Municipalité | |||
Mairesse Mandat |
Chantale Pelletier 2021-2025 |
|||
Code postal | J0J 1L0 | |||
Constitution | 1er janvier 1873 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Napiervillois, e | |||
Population | 4 020 hab. () | |||
Densité | 893 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 45° 11′ 00″ nord, 73° 24′ 00″ ouest | |||
Superficie | 450 ha = 4,5 km2 | |||
Divers | ||||
Langue(s) | Français | |||
Fuseau horaire | Heure de l'Est (UTC-5) | |||
Indicatif | (+1) 450 245 | |||
Code géographique | 2468030 | |||
Devise | Esse quam videri | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Montérégie
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
| ||||
Liens | ||||
Site web | Site officiel | |||
modifier |
Géographie
modifierLa municipalité de Napierville se trouve au sud-ouest du Québec en Montérégie dans la partie est de la municipalité régionale de comté des Jardins-de-Napierville. Son territoire est entièrement enclavé dans celui de Saint-Cyprien-de-Napierville[2], suivant le patron ancien souvent observé au Québec où la municipalité de paroisse, rurale, entoure la municipalité de village.
La superficie totale de la municipalité est de 4,49 km2 essentiellement terrestres.
Municipalités limitrophes
modifierHistoire
modifierEn 1733, le gouverneur de la Nouvelle-France Charles de Beauharnois et l'intendant Gilles Hocquart concèdent une seigneurie sur la rive gauche du Richelieu à Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry, militaire et ingénieur, qui lui donne son nom[3]. La seigneurie de Léry relève de l'administration du gouvernement de Montréal[4]. Elle demeure très peu peuplée sous le régime français.
La municipalité de Napierville tient son nom d'un militaire anglais né en 1758 : Napier Christie Burton (1758-1835). Ce dernier avait hérité de seigneuries dans le haut Richelieu à la mort de son père, Gabriel Christie, en 1799[5]. Napier Christie épousa Mary Emma Burton à Londres en 1784. À la suite de cette union, il prendra le nom de Napier Christie Burton. En 1800-1801, Napier Christie Burton s'occupe lui-même de sa seigneurie. Cependant, au cours de l'année 1801, il doit retourner en Angleterre à la suite du décès de son épouse. Avant son départ, il nomme Samuel Potts comme agent temporaire. Il remplacera en 1815 Samuel Potts par un notaire de Laprairie, Edme Henry. Ce Monsieur Henry décide, toujours en 1815, de créer trois villages seigneuriaux soit: Napierville, Christieville (aujourd'hui Iberville) et Henryville. En 1822, Edme Henry fait don d'un terrain à Napierville pour la construction d'une église catholique. La paroisse de Saint-Cyprien prend forme le .
Lors de la rébellion des Patriotes, Napierville fut le campement de 3 000 patriotes. La ville fut également, durant quelques jours, la capitale de facto de la République du Bas-Canada, à la suite de la déclaration d'indépendance du Bas-Canada. En , une assemblée des Patriotes du comté de L'Acadie a lieu à Napierville. Ils adoptèrent 19 résolutions demandant des réformes dans l'administration gouvernementale. Une semaine plus tard, toujours à Napierville, se tient une assemblée des Loyaux ou Loyalistes. Ces derniers sont des volontaires, prêts à prendre les armes contre les Patriotes. En février de l'année suivante, les autorités gouvernementales envoient 300 hommes à Napierville pour empêcher la tenue d'assemblées patriotiques.
Les Patriotes ne cessent de s'organiser et de recruter de nouveaux membres. Le , le chef du mouvement patriote, le docteur Robert Nelson, arrive à Napierville. Cette même journée, il procède à la proclamation de l'établissement provisoire de la république du Bas-Canada[6].
La municipalité de village de Napierville est érigée le 1er janvier 1873 par détachement de la municipalité de paroisse de Saint-Cyprien-de-Napierville[1]. Le , Napierville changea son statut de municipalité de village pour celui de municipalité[7].
Héraldique
modifier
|
|
Démographie
modifierLangue maternelle (2006)
Langue | Population | Pct (%) |
---|---|---|
Français seulement | 3 190 | 95,22 % |
Anglais seulement | 90 | 2,69 % |
Français et anglais | 40 | 1,19 % |
Autres langues | 30 | 0,90 % |
Administration
modifierLe conseil municipal comprend le maire et six conseillers. Les élections municipales ont lieu tous les quatre ans en bloc et sans division territoirale. La mairesse actuelle (2017) est Chantale Pelletier[1]. La population locale est représentée à l'Assemblée nationale du Québec au sein de la circonscription québécoise de Huntingdon[1].
Napierville Maires depuis 2002 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
---|---|---|---|
2002 | Alain Frenet | Voir | |
2005 | Alain Fredette | Voir | |
2009 | Voir | ||
2013 | Jacques Délisle | Décédé en fonction en | Voir |
2016 | Chantale Pelletier | Première mairesse Conseillère municipale (2005-2016) |
Voir |
2017 | Voir | ||
2021 | Voir | ||
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
2005-2009 | 2009-2013 | 2013-2017 | |
---|---|---|---|
Taux de participation | . | . | . |
Maire | . | . | Chantale Pelletier |
Conseillers | . | . | Mario Dufour David Dumont Daniel Dumontier Micheline Patenaude Fortin Ghislain Perreault Marthe Tardif |
(Entre parenthèses) Proportion des voix. (a) Élu sans opposition. * Élu au début du terme mais ayant quitté avant la fin du terme. ** Non élu au début du terme mais en cours de terme. |
Société
modifierCette municipalité est connue en Amérique du Nord grâce à sa piste de course «Les Drags de Napierville», ou dragway de Napierville. Des compétitions de la NHRA y sont organisées.
Université de Napierville
modifierDes humoristes ont créé en 2001 le site internet d'une « Université de Napierville » fictive[11], qui héberge deux sites consacrés à la musique traditionnelle québécoise et à Robert Desnos[12].
Notes et références
modifierSignes conventionnels : - Néant ou non significatif . Non disponible ...N'ayant pas lieu de figurer. x Confidentiel
Note : Les totaux peuvent être légèrement différents des sommes des composantes en raison des arrondissements.
- MAMH, « Napierville », Répertoire des municipalités, Gouvernement du Québec, no 68030, (lire en ligne, consulté le ).
- MAMH, 680 - MRC des Jardins-de-Napierville, Québec, Gouvernement du Québec, (lire en ligne), carte.
- CTQ, Commission de toponymie du Québec, « Seigneurie de Léry », Banque de noms de lieux du Québec, Gouvernement du Québec, no 119029, (lire en ligne, consulté le ).
- « Léry (seigneurie) », Mémoire du Québec, (lire en ligne, consulté le ).
- Toponymie : Napierville
- Lionel Fortin, Livre du 175e anniversaire de Napierville et St-Cyprien, (lire en ligne)
- Pierre-François Ricard, Modifications aux municipalités du Québec: Avril 2009, Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec, , 3 p. (ISSN 1715-6408, lire en ligne)
- « Armoiries », sur Municipalité du village de Napierville (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Napierville, MÉ » (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Napierville, MÉ » (consulté le )
- Site internet
- L'université de Napierville a hébergé jusqu'en mai 2011 un site consacré à la chanson française Du temps des cerises aux feuilles mortes, qui a depuis un DNS propre.
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- Seigneurie de Léry
- Saint-Cyprien-de-Napierville
- Les Jardins-de-Napierville
- Liste des municipalités locales de la Montérégie
Liens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :