Nançay
Nançay est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Nançay | |||||
Le radiotélescope. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Vierzon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sauldre et Sologne | ||||
Maire Mandat |
Alain Urbain 2020-2026 |
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Code postal | 18330 | ||||
Code commune | 18159 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
787 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 21′ 02″ nord, 2° 11′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 112 m Max. 163 m |
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Superficie | 106,33 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubigny-sur-Nère | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierLe bourg est situé au sud de la Sologne, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Vierzon.
Communes limitrophes
modifierSalbris (Loir-et-Cher) |
Souesmes (Loir-et-Cher) |
Presly | ||
Theillay (Loir-et-Cher) |
N | |||
O Nançay E | ||||
S | ||||
Orçay (Loir-et-Cher) |
Vouzeron | Neuvy-sur-Barangeon |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 766,8 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 0,3 | 2,2 | 4,1 | 7,9 | 11,1 | 12,6 | 12,1 | 8,8 | 7 | 3,6 | 1,4 | 6 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 4,7 | 7,8 | 10,4 | 14,2 | 17,6 | 19,6 | 19,4 | 15,6 | 12 | 7,4 | 4,7 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 9,1 | 13,5 | 16,8 | 20,6 | 24,2 | 26,6 | 26,6 | 22,3 | 17 | 11,2 | 8 | 17 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,6 17.01.1985 |
−16,7 10.02.1986 |
−15 01.03.05 |
−6,4 04.04.1996 |
−3 21.05.1987 |
−1,5 05.06.1991 |
3 13.07.1993 |
1 28.08.1998 |
−2 25.09.02 |
−6,2 31.10.1997 |
−12,5 24.11.1998 |
−15,7 31.12.1985 |
−21,6 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,2 05.01.1999 |
22,2 27.02.19 |
25,7 30.03.1989 |
30 20.04.18 |
33,1 28.05.17 |
38 27.06.19 |
40 25.07.19 |
41,4 05.08.03 |
34,5 04.09.05 |
31,1 01.10.1985 |
23 07.11.15 |
19,5 16.12.1989 |
41,4 2003 |
Précipitations (mm) | 64,9 | 54,4 | 56,2 | 62,6 | 73,4 | 54,9 | 60,3 | 56,9 | 61,9 | 72,5 | 72,3 | 76,5 | 766,8 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Nançay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), terres arables (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales[Note 1] (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), prairies (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[10].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Nançay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Risques naturels
modifierLe département du Cher est moins exposé au risque de feux de forêts que le pourtour méditerranéen ou le golfe de Gascogne. Néanmoins la forêt occupe près du quart du département et certaines communes sont très vulnérables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Nançay. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[13].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[14]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 610 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 610 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[11].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Toponymie
modifierSon nom apparaît la première fois en 1010 (actes de l'abbé Engilbert) sous la forme Nanciacos, puis Nanciacum en 1239[17] (homonyme de la ville de Nancy). Il est construit sur le nom de personne gaulois Nantios avec le suffixe locatif d'origine gauloise -aco et signifie « le domaine de Nantios »[18].
Histoire
modifierLe territoire appartient successivement à la mouvance des seigneuries de Vierzon et de La Ferté-Imbault, puis au comté de Sancerre jusqu'au milieu du XIVe siècle (Marie de Vierzon, † ap. 1283, dame de Souesmes, Neuvy, Nançay et Menetou-Salon, épouse en 1259 Jean Ier, comte de Sancerre), enfin au domaine de la maison de La Châtre. En effet, Marie de Sancerre-Sagonne, petite-fille du comte Jean Ier de Sancerre, l'apporte à son mari Godemar Ier (1267-vers 1340/1342), baron de Lignières, dont elle était la 1re femme ; Nançay échoit ensuite à Godemar II, sire de Méréville, Aschères et Mennetou — fils de Godemar Ier et de sa 2e épouse Marguerite de Précigny-Laleu, dame de Bridoré — qui vend Nançay le 16 janvier 1371 à son beau-frère Guillaume de La Châtre[19] ; en fait Nançay ne quittait pas la descendance de ses anciens maîtres car Guillaume de La Châtre était l'époux d'Agnès de Li(g)nières, demi-sœur de Godemar II, car fille de Godemar Ier et de Marie de Sancerre.
Jeanne d'Arc y passa, laissant son nom à la Fontaine pucelle.
Son château date du XVe siècle et a été reconstruit durant la Renaissance.
Le village est parfois appelé le « Saint-Trop' » de la Sologne, en référence à nombre de personnalités habitant dans ses environs[20].
Selon la tradition, au XIIIe siècle sous saint Louis, Ebbes de La Châtre, pour payer sa rançon lorsqu'il fut captif lors d'une croisade, dut vendre La Châtre (en fait, il n'est pas absolument certain que la famille de La Châtre tire son nom de la ville de la Châtre). Après lui, au XIVe siècle, Philippe de La Châtre († av. 1360) n'hérita que de Bésigny-en-Gâtinais (en Château-Landon) et n'était qu'un chevalier désargenté, mais son fils Guillaume de La Châtre devint donc seigneur de Nançay par acquisition sur les Li(g)nières en 1371 et par mariage dans cette famille ; il était qualifié de chambellan du comte de Poitiers Charles en 1358. Succédèrent à Nançay ses descendants[21],[22],[23],[24] :
- son fils aîné Jean († ap. 1413, date à laquelle il est autorisé à fortifier son château de Nançay, de même que son fils Pierre le sera en 1447. Ses deux frères cadets Guillaume et autre Jean sont seigneurs d'Etréchy qui serait Etréchy en Etampois. Maître d'Hôtel du duc de Berry, bailli de Gien et capitaine de Mehun, mari d'Huguette de Voudenay, Jean de Nançay est père de :
- Pierre († ap. 1457), capitaine de Mehun, gentilhomme du roi Charles VII et aussi maître d'Hôtel du duc de Berry, marié à Marie de Roüy de Menetou) ; Père de Jeanne de La Châtre, qui épouse en 1453 Jean Savary de Lancosme, et de :
- Claude, conseiller-chambellan du duc de Guyenne et de Berry et de son frère le roi Louis XI, capitaine des Gardes françaises en 1473, chevalier de St-Michel, combattant à Fornoue en 1495, marié en 1460 à Catherine de Menou de Villegongis — héritière avec son mari Claude des Graçay de La Maisonfort) ; Père d'Abel de La Châtre (aussi combattant à Fornoue ; prédécédé, c'est-à-dire † avant son père),
- et de Gabriel († 1538), capitaine des Gardes du corps, Maître d'Hôtel du roi et des Cérémonies de France, prévôt de l'Ordre de St-Michel, gouverneur des Enfants de France, capitaine de la Grosse Tour de Bourges, de Mehun et de Romorantin, fidèle des rois Louis XII et François, marié 1° en 1496 à Marie de St-Amadour, et 2° sans postérité à Jeanne Sanglier de Boisrogues. Père de :
- Claude (Ier de La Maisonfort), fils cadet, mari d'Anne Robertet, fille de Florimond Ier d'Alluye au Perche-Gouët et veuve de Claude d'Estampes de La Ferté : souche de la branche cadette de La Maisonfort, père du maréchal Claude II (Postérité),
- et Joachim († 1546), fils aîné, conseiller-chambellan, maître d'Hôtel du roi et des Cérémonies de France, capitaine des Gardes du corps, prévôt de l'Ordre de St-Michel, capitaine de la Grosse Tour de Bourges, capitaine-gouverneur de Gien, gouverneur d'Orléans et du duché d'Orléans, maître des Eaux et Forêts de l'Orléanais, seigneur de Nançay, Sigonneau et Besigni, mari de Françoise Foucher de Thénie/Thémines/Lemantine/L'Ementruère), Joachim est père de :
- Gaspard († 1576). En 1561, sa tante Jeanne/Anne de La Châtre, sœur de Joachim de Nançay et Claude de La Maisonfort, lui légua Ternant qu'elle tenait de son 1er mari Jean de Graçay de Champ(e)roux. Gentilhomme de la Chambre, capitaine des Gardes, chevalier de St-Michel, marié en 1570 à Gabrielle, dame de Bridoré, fille de René de Batarnay du Bouchage — petit-fils d'Imbert de Batarnay — et d'Isabelle de Savoie-Villars-Tende, Gaspard est père de :
- - Madeleine de La Châtre, épouse de Charles III de Châtillon-(Porcien) d'Argenton, puis d'Henri de Bourdeilles d'Archiac (d'où Claude de Bourdeille) ; - Louise de La Châtre, femme de Louis de Voisins, vicomtre de Lautrec, puis de Martin du Bellay de Gizeux, prince d'Yvetot ; et de - Gasparde de La Châtre (1577-1616), femme de Jacques-Auguste de Thou ; et de :
- Henri (né en 1574), aussi seigneur de Sigonneau, Neuvy et Bridoré, 1er comte de Nançay en 1609/1610, par réunion des seigneuries de Nançay, Neuvy et Sigonneau[25]. Il épouse 1° 1605 de Marie, fille du Procureur général et prévôt de Paris (1594) Jacques de La Guesle de/du Laureau/Loreau en Beauce (1557-1612) et de Marie de Rouville de Chars, et 2° sans postérité Gasparde, fille de Jacques Mitte de Chevrières de Miolans, veuve de Jean-Timoléon de Beaufort-Canillac et de Claude IV de l'Aubespine. Henri et Marie de La Guesle enfantèrent :
- Edme († 1645), 2e comte de Nançay, dit le marquis de La Châtre comme ses successeurs désormais, maître de la Garde-robe, colonel général des Suisses et Grisons, auteur de Mémoires, mari en 1632 de Françoise de Cugnac de Dampierre dame de Boucart, de Jars et de Mennetou, d'où : Louise-Antoinette-Thérèse de La Châtre, femme du maréchal-duc Louis de Crevant d'Humières,
- et de Louis (né vers 1634-† tué en Afrique à Gigery en 1664), 3e comte de Nançay, seigneur de Mennetou (qui passe avant 1662 à Henri de Saint-Nectaire, gendre de Claude II de La Châtre-La Maisonfort) et de Dou(l)çay, gouverneur de Bapaume. Il doit céder pour dette Jars et Boucart à son créancier, Navailles. Marié en 1658 à Charlotte-Louise, fille d'Henri d'Hardoncourt de Rozières, dont :
- Louis-Claude de La Châtre, fils puîné, abbé de St-Sever en 1685-1699, mort dans un accident de voiture qui le défenestra de son carrosse ;
- et Louis-Charles-Edme (né vers 1661-† 1730), fils aîné, 4e comte de Nançay, lieutenant-général en Orléanais, maréchal de camp. Epoux en 1694 de Marie-Charlotte, fille d'Henri-Charles de Beaumanoir de Lavardin, d'où :
- Claude-Louis de La Châtre (1698-1740), fils cadet, abbé du Tréport en 1717-1740, évêque d'Agde en 1726-1740
- Louis-Charles II (1695-1734), fils aîné, 5e comte de Nançay. Marié en 1723 à Marie-Elisabeth, fille de Jean-Emar de Nicolaÿ de Goussainville. Père de :
- Charles-Louis, 6e comte de Nançay, marié en 1744 à Elisabeth-Louise, fille d'Esprit-Constant de Jouvenel des Ursins d'Harville de Traînel et sœur de Claude-Constant, dont :
- Claude-Louis de La Châtre (1745-1824), 7e et dernier comte de Nançay, duc-et-pair de La Châtre en 1817 ; époux de Charlotte-Louise-Perrette-Aglaé Bontemps : Sans postérité survivante, leur fils Alphonse-Louis-Nicolas de La Châtre, né en 1779, étant † prédécédé en 1802 dans l'expédition de Saint-Domingue.
- Charles-Louis, 6e comte de Nançay, marié en 1744 à Elisabeth-Louise, fille d'Esprit-Constant de Jouvenel des Ursins d'Harville de Traînel et sœur de Claude-Constant, dont :
- et de Louis (né vers 1634-† tué en Afrique à Gigery en 1664), 3e comte de Nançay, seigneur de Mennetou (qui passe avant 1662 à Henri de Saint-Nectaire, gendre de Claude II de La Châtre-La Maisonfort) et de Dou(l)çay, gouverneur de Bapaume. Il doit céder pour dette Jars et Boucart à son créancier, Navailles. Marié en 1658 à Charlotte-Louise, fille d'Henri d'Hardoncourt de Rozières, dont :
- Edme († 1645), 2e comte de Nançay, dit le marquis de La Châtre comme ses successeurs désormais, maître de la Garde-robe, colonel général des Suisses et Grisons, auteur de Mémoires, mari en 1632 de Françoise de Cugnac de Dampierre dame de Boucart, de Jars et de Mennetou, d'où : Louise-Antoinette-Thérèse de La Châtre, femme du maréchal-duc Louis de Crevant d'Humières,
- Gaspard († 1576). En 1561, sa tante Jeanne/Anne de La Châtre, sœur de Joachim de Nançay et Claude de La Maisonfort, lui légua Ternant qu'elle tenait de son 1er mari Jean de Graçay de Champ(e)roux. Gentilhomme de la Chambre, capitaine des Gardes, chevalier de St-Michel, marié en 1570 à Gabrielle, dame de Bridoré, fille de René de Batarnay du Bouchage — petit-fils d'Imbert de Batarnay — et d'Isabelle de Savoie-Villars-Tende, Gaspard est père de :
- et de Gabriel († 1538), capitaine des Gardes du corps, Maître d'Hôtel du roi et des Cérémonies de France, prévôt de l'Ordre de St-Michel, gouverneur des Enfants de France, capitaine de la Grosse Tour de Bourges, de Mehun et de Romorantin, fidèle des rois Louis XII et François, marié 1° en 1496 à Marie de St-Amadour, et 2° sans postérité à Jeanne Sanglier de Boisrogues. Père de :
- Claude, conseiller-chambellan du duc de Guyenne et de Berry et de son frère le roi Louis XI, capitaine des Gardes françaises en 1473, chevalier de St-Michel, combattant à Fornoue en 1495, marié en 1460 à Catherine de Menou de Villegongis — héritière avec son mari Claude des Graçay de La Maisonfort) ; Père d'Abel de La Châtre (aussi combattant à Fornoue ; prédécédé, c'est-à-dire † avant son père),
- Pierre († ap. 1457), capitaine de Mehun, gentilhomme du roi Charles VII et aussi maître d'Hôtel du duc de Berry, marié à Marie de Roüy de Menetou) ; Père de Jeanne de La Châtre, qui épouse en 1453 Jean Savary de Lancosme, et de :
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune se trouve dans le département du Cher et, depuis 1984, dans l'arrondissement de Vierzon. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription du Cher.
La commune faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Vierzon, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée| au canton de Vierzon-2[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton d'Aubigny-sur-Nère.
Intercommunalité
modifierLa commune faisait partie de la communauté de communes les Villages de la Forêt, créée en 1999.
Cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt.
Au , la commune de Nançay rejoint la communauté de communes Sauldre et Sologne[27].
Liste des maires
modifierPolitique environnementale
modifierDistinctions et labels
modifierDans son palmarès 2016, le Conseil national des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[33].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2021, la commune comptait 787 habitants[Note 2], en évolution de −9,95 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- La station de radio-astronomie, avec le grand radiotélescope inauguré par Charles de Gaulle en 1965, le radiohéliographe[37] (47 antennes de 5 m de diamètre), le réseau décamétrique (144 antennes sur 10 000 m²), ainsi qu'une station LOFAR. Le terrain a été choisi en 1953 par l'École normale supérieure en raison de sa taille, de sa relative proximité de Paris et de l'absence de tissu industriel pouvant générer des parasites. Administrativement, l'observatoire de Nançay fait partie de l'Observatoire de Paris et est aussi partenaire de l'université d'Orléans. Du fait du radiotélescope, Nançay est une zone blanche en matière de 4G[38].
- Le Pôle des Étoiles accueille les visiteurs curieux d'en savoir plus sur l'astronomie. Le site comporte des installations pédagogiques, un planétarium de 40 places, des expositions et propose des visites guidées de la station de radioastronomie.
- L'église Saint-Laurian, construite en 1624, rebâtie au XIXe siècle après qu'elle fut détruite par un incendie.
- Le château de Nançay. Château d'origine XIIe siècle, rebâti sur des fondations du XVe siècle, au XVIe siècle pour la famille de La Châtre, puis en 1855 pour Léon Pépin Le Halleur, manufacturier de porcelaine à Vierzon, qui entreprit une restauration néo XVIe, suivant les dessins exécutés par Georges Rouget au cours de sa démolition. Dans les bâtiments d'exploitation du château de Nançay, Galerie Capazza, galerie internationale d'art contemporain créée en 1975 par Gérard et Sophie Capazza. Les façade, côtés et toitures du château de Nançay et des communs, l’escalier intérieur monumental situé dans l’aile Sud du château, sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du .
- La galerie d'art contemporain Capazza créée en 1975 expose sur 2 000 m2[39].
Personnalités liées à la commune
modifier- Claude-Louis de La Châtre (1745-1824), comte de Nançay avant la Révolution, puis duc de La Châtre, militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
- Alain-Fournier y vécut et décrit le village dans son roman Le Grand Meaulnes[38].
Gastronomie
modifier- Les sablés, biscuits créés en 1953 sur une erreur de recette par Jacques Fleurier.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Nançay sur le site de l'Institut géographique national
- « Nançay », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France commune de Bourges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France commune de Nançay) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Nançay », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risquefeux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989, page 489.
- Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne : -500 - +500, Paris, éditions Errance, , 383 p. (ISBN 978-2-87772-483-8), page 203.
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- radiohéliographe
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- « Galerie Capazza », sur Galerie Capazza (consulté le ).