Naïade (lune)
Naïade est un satellite naturel de Neptune, initialement découvert en 1989 par la sonde Voyager 2.
Naïade Neptune III | |
Naïade vue par Voyager 2 | |
Type | Satellite naturel de Neptune |
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Caractéristiques orbitales (Époque J2000.0) | |
Demi-grand axe | 48 227 km |
Excentricité | 0,000 4 |
Période de révolution | 0,294 d |
Inclinaison | 4,746° |
Caractéristiques physiques | |
Diamètre | (à l'équateur) 66 km |
Masse | 1,9 × 1017 kg |
Masse volumique moyenne | 1,3 × 103 kg/m3 |
Gravité à la surface | 0,010 m/s2 |
Période de rotation | ? d probablement synchrone |
Magnitude apparente | 23,91 (à l'opposition) |
Albédo moyen | 0,07 |
Température de surface | ~71 K |
Caractéristiques de l'atmosphère | |
Pression atmosphérique | Pas d'atmosphère |
Découverte | |
Découvreur | Richard J. Terrile |
Date de la découverte | 1989 (< 18 septembre) |
Désignation(s) | |
Nommé d'après | les Naïades |
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Historique
modifierDécouverte
modifierNaïade est le dernier des satellites découverts par Voyager 2 en 1989. Il a été dans un premier temps « perdu » puis « retrouvé » en par Mark Showalter (au SETI), sur des photographies du télescope Hubble datant de 2004.
Dénomination
modifierTemporairement désigné S/1989 N 6, ce satellite tire son nom des naïades, nymphes aquatiques de la mythologie grecque.
Caractéristiques physiques
modifierC'est un corps céleste de forme irrégulière qui ne présente aucune activité géologique.
Orbite
modifierL'orbite de Naïade, située en deçà de l'orbite synchrone de Neptune, est instable et cet astre spirale lentement vers sa planète en raison des forces de marée exercées par celle-ci. Il devrait probablement se briser au niveau de la limite de Roche, formant un nouvel anneau planétaire, ou s'écraser sur Neptune[1].
Naïade est en résonance orbitale 73:69 avec Thalassa dans une « danse d'évitement ». Alors qu'elle orbite autour de Neptune, Naïade double Thalassa deux fois par au-dessus puis deux fois par en dessous. Les deux satellites se trouvent à seulement 3 540 km l'un de l'autre quand l'un double l'autre, même si leurs orbites ne sont séparées que de 1 850 km[2],[3].
Notes et références
modifier- (en) « Naiad: In Depth », sur nasa.gov.
- (en) « NASA Finds Neptune Moons Locked in 'Dance of Avoidance' », sur jpl.nasa.gov, (consulté le ).
- (en) M. Brozovic, M. R. Showalter, R. A. Jacobson, R. S. French, J. J. Lissauer et I. de Pater, « Orbits and resonances of the regular moons of Neptune », Icarus, vol. 338, no 2, (DOI 10.1016/j.icarus.2019.113462, arXiv 1910.13612, lire en ligne [PDF])
Liens externes
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