Myriam Marzouki

metteuse en scène et directrice artistique franco-tunisienne

Myriam Marzouki, née en à Strasbourg, est une metteuse en scène et directrice artistique franco-tunisienne.

Myriam Marzouki
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalités
Formation
Activités
Metteuse en scène, directrice artistiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père

Biographie

modifier

Myriam Marzouki est la fille du militant des droits de l'homme et président de la République tunisienne Moncef Marzouki. Élève de l'École normale supérieure et agrégée de philosophie, elle se forme au théâtre grâce à des ateliers universitaires ainsi qu'à l'atelier du Théâtre de Chaillot[1].

Elle est la directrice artistique de la Compagnie du dernier soir, qu'elle créée en 2002. Elle choisit de travailler avec des textes contemporains, collaborant parfois avec leurs auteurs et autrices dans le cadre de la création des pièces. Elle compose un « théâtre documentaire »[2].

Ainsi dans la pièce Ce qui nous regarde, qui évoque le point de vue occidental sur le voile islamique, un acteur récit la Première épître aux Corinthiens de saint Paul, qui rappelle que le port du voile a d'abord été une prescription chrétienne[2]. Ensuite sont montrés des passages du film de Pier Paolo Pasolini, La Rage, et des photos de Marilyn Monroe ; un tel « montage documentaire » permet de critiquer « la réification du corps féminin par la société capitaliste »[2].

Productions

modifier

Myriam Marzouki a monté de nombreuses productions :

Notes et références

modifier
  1. « Myriam Marzouki », sur tng-lyon.fr (consulté le ).
  2. a b et c Dubost 2020.
  3. Séverine Kodjo-Grandvaux, « Théâtre : à Avignon, Myriam Marzouki dégoupille Le début de quelque chose », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  4. Jean-Pierre Thibaudat, « Myriam Marzouki met en scène un couple bobo-écolo », Le Nouvel Observateur,‎ (ISSN 0029-4713, lire en ligne, consulté le ).
  5. Clarisse Fabre, « Lever de rideau sur le voile », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  6. Fabienne Arvers, « Myriam Marzouki clame haut et fort son désir de démocratie dans “Nos ailes brûlent aussi” », Les Inrockuptibles,‎ (ISSN 0298-3788, lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

modifier
  • Chloé Dubost, « La poésie documentaire, fabrique subversive du regard politique : Ce qui nous regarde, de Myriam Marzouki », Essais, no 16,‎ , p. 83-92 (ISSN 2417-4211, DOI 10.4000/essais.1128, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

modifier