Myriam Anissimov

romancière et journaliste française

Myriam Anissimov, née en 1943 à Sierre dans le Valais en Suisse, est d'abord comédienne et chanteuse française avant de devenir journaliste et écrivaine de renom.

Myriam Anissimov
Description de cette image, également commentée ci-après
Myriam Anissimov en 2014.
Naissance
Sierre Drapeau de la Suisse Suisse
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Biographie

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Myriam Anissimov est fille de parents juifs polonais réfugiés en Suisse à la suite des rafles qui les menaçaient à Lyon où ils étaient établis. Après des études de photographie à Lyon, Myriam Anissimov rencontre Marcel Maréchal, qui la fait travailler au Théâtre du Cothurne, avant qu’elle ne continue comme actrice à Paris à partir de 1966.

 
Myriam Anissimov au Festival international de géographie en 2005.

En 1969, elle enregistre des poèmes d’Albertine Sarrazin écrits en prison pour lesquels elle reçoit le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros. Elle sort ensuite un disque avec un texte de Patrick Modiano mais ne poursuit pas sa carrière de chanteuse.

Parallèlement à sa carrière d'écrivain commencée par un premier livre, Comment va Rachel ?, Myriam Anissimov devient journaliste. Elle publie notamment dans Géo et dans Le Monde de la musique et participe à la création du journal Actuel. Elle collabore à la rubrique littéraire de Libération, du Matin de Paris, de F Magazine, de Elle, du Nouvel Observateur, de L'Arche et des Inrockuptibles.

Elle est critique littéraire pour le Site Nonfiction

Elle a collaboré à la Fondation des survivants de la Shoah de Steven Spielberg, et préfacé l'édition française de Suite française d'Irène Némirovsky (Denoël, 2004).

Discographie

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  • Albertine Sarrazin : chansons et poèmes interprétés par Myriam Anissimov, (dont deux chansons mises en musique par Gaby Verlor : Dormir, et Nous n'avons pas su en mourir) Polydor 658120, 1969
  • Bien après minuit / le juge était parti manger, Polydor Ca-541510, 1969

Œuvre littéraire

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Romans

Oublie-moi cinq minutes, Seuil, 2021

Romans pour la jeunesse
  • Les Aventures de Proprette et Schmoutziker, Mouche de Poche, L'École des loisirs, 1993.
  • Schmoutziker gagne le gros lot, L'École des loisirs, 1994.
Biographies
Préface

Prix et distinctions

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Myriam Anissimov a reçu quatre bourses du Centre national des lettres, qui lui a accordé une année sabbatique en 1995.

Elle a reçu le prix Anaïs-Ségalas de l'Académie française en 1983 pour La Marida[2], le prix Jean-Freustié en 2000 pour son roman Sa majesté la mort[1], ainsi que le prix Roland de Jouvenel de l'Académie Française en 2018 pour son roman Les Yeux bordés de reconnaissance[3].

Elle est chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres depuis 1992.

Notes et références

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  1. a et b Article Le Point du 10 mars 2000.
  2. Prix Anaïs Ségalas sur le site de l'Académie Française
  3. Prix Roland de Jouvenel sur le site de l'Académie Française

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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