Mushobekwa Kalimba wa Katana
Fraterne-Didier Mushobekwa Kalimba wa Katana, né le à Bukavu et mort le à La Louvière (Belgique)[1], est un homme politique et diplomate congolais, notable mushi, originaire du territoire de Kabare en province du Sud-Kivu.
Mushobekwa Kalimba wa Katana | |
Biographie | |
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Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bukavu |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | La Louvière |
Nationalité | Congolais |
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Biographie
modifierFils de Victor Mushobekwa et de Rose M’Kalimba (2e d’une famille de 7 enfants), il a fait ses études primaires à la mission catholique Sainte-Thérèse de Bukavu de 1949 à 1956 et ses études secondaires au Collège Saint-Paul des Pères Barnabistes et au Collège Notre Dame de la Victoire des Pères Jésuites de 1957 à 1967.
Licencié en droit de la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Paris (Sorbonne), Mushobekwa Kalimba wa Katana s'engage dans la politique.
Il a été tour à tour fonctionnaire, secrétaire d'ambassade attaché au ministère des Affaires étrangères (), conseiller d’ambassade du Zaïre à Washington (de 1970 à 1973), conseiller d’ambassade et jurisconsulte au ministère des Affaires étrangères (de 1973 à 1976), ambassadeur et directeur de la coopération internationale auprès du ministère des Affaires étrangères[2] et de la coopération internationale de (1976 à 1977).
Sous la IIe République du Zaïre (Mobutu), il exerce les fonctions de Commissaire d’État aux Transports et Communications (du à 1979), Commissaire d’État aux Travaux Publics et à l’Aménagement du Territoire (de 1979 à 1980), Commissaire d’État aux Transports et Communications (de 1980 à 1981), Ambassadeur du Zaïre en république populaire de Chine, au Viêt Nam et en Thaïlande (de 1982 à 1985), Commissaire d’État à la Santé Publique (de 1985 à 1986), Commissaire d’État au Commerce Extérieur et à la Coopération Internationale ( au ), ambassadeur du Zaïre en Belgique, au Benelux et à la CEE ( à 1988)[3] puis ambassadeur du Zaïre aux États-Unis (de 1988 à )[4].
Il fut ensuite ministre des Mines et de l’Énergie ( à ), ministre des Affaires étrangères du 1er Gouvernement de transition (du à )[5], président du Conseil de sécurité des Nations unies en janvier 1991[réf. nécessaire], ministre des Mines du 2e Gouvernement de transition ( à ), ministre de l’Enseignement supérieur universitaire et de la Recherche scientifique (ESURS) du gouvernement Kengo[6].
En 1997, lors de l’entrée des troupes de l’Alliance de forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) de Laurent Désiré Kabila à Kinshasa, il n’a pas quitté la ville et a formé, avec un groupe d’intellectuels congolais, le « Forum National pour la Réconciliation et le Développement » qui deviendra par la suite, un parti politique : « l’Union pour la Démocratie et la Renaissance du Congo ».
Vie privée
modifierMarié le à Mme Dorothée Nyamushala Namwezi, il a eu 7 enfants, Mushobekwa Zanabe Alice, Mushobekwa Furuka Serge, Mushobekwa Bahane Patrick, Mushobekwa Chito Sarah, Mushobekwa Chikuru Yves, Mushobekwa Chiza Hugues-Blaise et Mushobekwa Feza Patricia.
Avant sa mort il a écrit ses mémoires, consignées dans un livre dévoilé lors de la journée hommage organisée par sa famille à l'occasion du 10e anniversaire de son décès le au RoméoGolf à Kinshasa.
Notes et références
modifier- « Mushobekwa Kalimba wa Katana tire sa révérence », sur DigitalCongo.net, 24 septembre 2004
- Louis Alphonse Koyagialo Ngbase te Gerengbo, Massacre de Lubumbashi, 11-12 mai 1990, Paris, l'Harmattan, , 220 p. (ISBN 978-2-296-12990-0, lire en ligne), p. 132.
- Présentation des lettres de créance des chefs de mission à Jacques Delors, président de la CCE, Services audiovisuels de la Commission européenne.
- [PDF] Fiche CIA du 2 juin 1988, rendue publique en mai 2006.
- Le Ministère des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie (liste des titulaires du poste)
- L'Afrique des grands lacs : Annuaire 1998-1999, , 436 p. (ISBN 978-2-7384-7341-7, lire en ligne), p. 242.