Mus musculus

espèce de mammifères rongeurs

Souris grise, Souris commune, Souris domestique

Mus musculus
Description de cette image, également commentée ci-après
Souris grises ou souris domestiques de différentes couleurs
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Ordre Rodentia
Sous-ordre Myomorpha
Famille Muridae
Sous-famille Murinae
Genre Mus
Sous-genre Mus (Mus)

Espèce

Mus musculus
Linnaeus, 1758

Répartition géographique

Description de cette image, également commentée ci-après
Répartition de la souris grise

Synonymes

  • Mus abbotti Waterhouse, 1837
  • Mus domesticus Rutty, 1772

Statut de conservation UICN

( LC)
LC : Préoccupation mineure

La Souris grise[1],[2] (Mus musculus ou, avec le sous-genre, Mus (Mus) musculus) est une espèce parmi les petits rongeurs de la famille des muridés. En français elle est appelée aussi Souris domestique[3], Souris commune[4]. On désigne aussi plus simplement cette espèce très répandue par le nom vernaculaire générique, souris. C'est un animal nocturne, généralement assez craintif, qui vit souvent à proximité ou dans les habitations humaines, d'où son appellation « domestique » (mot dérivé du latin domus, la maison) comme pour la mouche domestique. La souris blanche est une race de souris domestiquée largement utilisée en laboratoire. Une fois apprivoisée c'est un animal qui est apprécié également comme animal de compagnie très affectueux et intelligent. L'aspect culturel autour de la souris est extrêmement important. De nombreux proverbes, citations, livres, poèmes, chansons, films, dessins animés, etc. portent sur ce thème de la souris.

Liste des sous-espèces

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Certaines bases comme MSW admettent un sous-genre Mus (Mus) et plusieurs sous-espèces :

  • sous-espèce Mus (Mus) musculus bactrianus - Souris orientale
  • sous-espèce Mus (Mus) musculus castaneus - Souris domestique thaïlandaise - Sud-Est asiatique[5],[6]
  • sous-espèce Mus (Mus) musculus domesticus - Souris des greniers - Europe, Proche-Orient et Afrique. Mais également en Australie et en Amérique depuis la colonisation européenne.
  • sous-espèce Mus (Mus) musculus gentilulus
  • sous-espèce Mus (Mus) musculus musculus - Souris des champs- Nord-Est Eurasien

Auxquelles il faut ajouter une sous-espèce éteinte depuis 1930 :

Ces sous-espèces peuvent se croiser : on connaît l'hybridation naturelle entre Mus musculus domesticus et Mus musculus castaneus en Californie[7].

Description de l'espèce

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Morphologie

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Représentation d'une souris dans quatre positions par Jacques de Gheyn le jeune (1565-1629).

Le corps de la souris commune est couvert de poils gris, plus clair sur le ventre, sauf le bout des pattes, les oreilles, le bout du museau et la queue. Il est séparé en trois parties : la tête qui porte la bouche et les organes sensoriels pairs (olfactifs, visuels, auditifs), le tronc auquel se rattachent deux paires de membres et la queue, située au-delà de l'anus. Le dimorphisme sexuel est peu apparent. La taille adulte du corps sans la queue de la souris est comprise entre 7 et 10 cm pour un poids adulte qui va de 21 g jusqu'à 60 g pour les plus grosses femelles.[réf. nécessaire][8]

 
Les deux paires d'incisives

La tête est séparée du tronc par un cou bien marqué. Les narines externes s'ouvrent à la face ventrale du museau, au fond de deux dépressions incurvées, situées au centre du rhinarium. La bouche ventrale, triangulaire est limitée par deux lèvres. Elle laisse apparaître les deux paires d'incisives caractéristiques des rongeurs. Les yeux (allant du rouge vif au noir) sont munis de deux paupières, supérieure et inférieure, mobiles. Les pavillons des oreilles sont de longs replis cutanés entourant l'orifice des conduits auditifs externes. Enfin, elle porte des vibrisses, organes tactiles grâce à leur riche innervation par le nerf trijumeau.

Denture

Les souris ont une denture spécifique qui les classe dans la catégorie des rongeurs. Elles possèdent 16 dents au total, comprenant 4 incisives (2 en haut et 2 en bas) et un ensemble de molaires et prémolaires. Les incisives des souris ont la particularité de pousser continuellement, ce qui nécessite qu’elles rongent régulièrement des matériaux pour les user et éviter une croissance excessive qui pourrait leur causer des problèmes de santé. C’est un trait caractéristique des rongeurs qui leur permet de maintenir leurs dents à une longueur gérable pour manger et se défendre.

Le tronc porte latéralement les deux paires de membres, ventralement les mamelles et les orifices urinaire, génital et anal.

Les membres sont composés de trois segments :

Les pattes avant possèdent quatre doigts bien développés, terminés par des griffes, le pouce étant atrophié. On peut observer trois callosités interdigitalles et deux callosités basales. Les pattes arrière possèdent cinq doigts, bien développés et terminés par des griffes. Aux points d'appui se sont développées des callosités dont la disposition est spécifique. La souris possède cinq paires de mamelles : trois paires sur la poitrine, plus une à l'aine et une au niveau du bassin. Les orifices, urinaire, génital et anal, sont disposés différemment selon le sexe de la souris. Chez la femelle, l'urètre s'ouvre en avant du vagin, au sommet d'une papille urinaire. Le vagin s'ouvre au niveau de la vulve. L'anus est séparé de la vulve par un court périnée. Tandis que, chez le mâle, les orifices urinaire et génital sont confondus à l'extrémité du pénis, normalement cachés dans un repli cutané, le prépuce. Les testicules normalement intra-abdominaux peuvent descendre chacun dans un diverticule de la cavité abdominale recouvert d'un sac cutané, le scrotum.

L'anus est localisé à la base de la queue.

 
Souris grise vue de profil.

Mesurant 5 à 10 cm, elle est aussi longue que le tronc et la tête. Elle est recouverte d'écailles cornées épidermiques disposées en anneaux entre lesquelles s'insèrent quelques poils très courts , ainsi qu'une légère pilosité à son extrémité.

Reproduction

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Souriceau âgé de 1 jour, dans une main humaine

Chez la souris commune, la reproduction a lieu toute l'année. La maturité sexuelle est atteinte vers l'âge de cinq à six semaines : 45 jours pour les mâles, 40 à 45 jours pour les femelles. La fréquence des relations sexuelles peut atteindre jusqu'à 8 coïts par jour, notamment pour les petites souris[réf. nécessaire].

L'espèce est nidicole. Une femelle peut mettre au monde de 5 à 15 portées par an. La durée de gestation est de 18 à 21 jours et il y a généralement entre 5 et 12 petits par portée, 18 au maximum. Elle peut entamer une nouvelle gestation toutes les six semaines. Les petits s'appellent des souriceaux. Ils naissent nus et aveugles et restent au nid, se nourrissent du lait de leur mère pendant environ 3 semaines, âge de sevrage. Quand la mère quitte les souriceaux pour une certaine durée, ceux-ci la rappellent en criant dans le domaine des ultrasons, sauf déficience de leur gène FOXP2. La souris commune a une espérance de vie de 1 à 3 ans[9] en l'absence de prédation. Cependant, certaines manipulations biologiques ou génétiques permettent de les faire vivre beaucoup plus longtemps, et ces recherches font l'objet du « Prix de la Souris Mathusalem »[10].

Comportement à l'état sauvage

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La souris commune est un animal nocturne qui vit, à l'état naturel, dans les champs ou à proximité des habitations humaines. Son régime alimentaire est omnivore à tendance granivore. Elle consomme moins de 5 grammes de nourriture par jour.

Prédateurs

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Chat poursuivant une souris

Les prédateurs de la souris sont les petits mammifères comme les chats, les belettes, les renards, etc. mais aussi des serpents, des oiseaux comme les rapaces diurnes et surtout nocturnes, les grues ou hérons et bien d'autres carnivores encore. La souris est prolifique, mais a beaucoup de prédateurs ; c'est une proie petite, mais assez facile à attaquer pour ces derniers. L'Homme, qui la considère souvent comme un animal nuisible détruisant les cultures et propageant des maladies via leurs parasites et leurs fèces, est aussi un prédateur redoutable pour la souris. Pour la faire disparaître des habitations, il héberge des animaux comme le chat ou bien utilise des pièges et des poisons chimiques. La domestication du chat aurait eu comme première motivation la lutte contre les souris et les rats. L'espérance de vie d'une souris est de un à trois ans en l'absence de prédateurs[9], mais seulement de cinq mois à l'état sauvage. Sa grande capacité d'adaptation et son aptitude à cohabiter avec les humains en ont cependant fait l'un des mammifères les plus répandus sur Terre, avec le rat.

Parasites

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Elle peut être infectée par de nombreux endoparasites et par quelques ectoparasites dont certaines espèces de tiques et des puces. Mus musculus pourrait même peut-être constituer l'hôte originel de la puce (Leptopsylla segnis)[11]. Les parasites jouent un rôle dans la régulation de ses populations, la souris pouvant aussi être une espèce-réservoir pour certains pathogènes.

Impact écologique

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La souris commune et l'homme

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Dans l'histoire

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L'origine de la souris est peu précise. On pense qu'elle vivait en Asie avant d'envahir l'Europe[12],[13]. Elle est ensuite devenue une espèce envahissante sur les îles où elles ont été introduites pendant la période d'exploration et de colonisation européenne.

Utilisation en laboratoire

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Souris blanches de laboratoire

La souris commune a été et continue à être beaucoup utilisée comme organisme modèle par les laboratoires pour divers types d'études et l'expérimentation animale.

Aliment pour carnivores

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Boa des sables (Charina trivirgata) avalant une souris blanche.

La souris blanche, qui se reproduit facilement et abondamment en captivité, est une source de protéines appréciée par les éleveurs de petits animaux carnivores. Par exemple pour nourrir les serpents[14].

Les souriceaux sont proposés à différents âges[14] :

  • Pinkie ou rosés : ce sont des souriceaux de quelques jours, tous roses.
  • Fuzzie ou blanchons : souriceaux de 1 ou 2 semaines, avec un pelage visible et les oreilles encore peu développées.
  • Hopper ou sauteurs : souris de 3 semaines (l'âge du sevrage). Bien développées, elles sont capables de sauter.
  • Souris adulte : souris de taille adulte, soit environ 30 à 40 g.

Animal de compagnie

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La souris, à l’état domestique, qu'elle soit « Fancy » (type souris d'animalerie) ou de morphologie « show » que l'on trouve chez les éleveurs amateurs (généralement plus grande et répondant à certains critères morphologiques), est un animal faisant partie des « NAC » (nouveaux animaux de compagnie).

Races et coloris existants

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Habitat et hygiène

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Habitat

On préconise en général 900 cm2 pour une femelle et 2 000 cm2 pour un mâle, soit une cage pour une souris. On conseillera de laisser les petites cages de côté, ou, à la rigueur, pour le transport. Une cage de, au minimum, 60x30x40 est confortable pour 2, voire 3 souris.[réf. nécessaire] Dans une majorité des cas, les mâles cohabitent mal (à l'état sauvage il n'y a qu'un mâle dominant qui dirige le groupe). Quant aux femelles, elles se supportent très bien entre elles. En revanche il ne faut pas intégrer de nouvelles souris dans un groupe si celui-ci est déjà formé (elles risquent d'être tuées)[15]. Les femelles doivent être au moins par 3 au cas où l'une meurt. Les accessoires fréquemment présents dans une cage sont : un biberon pour l'eau (à changer tous les jours), une gamelle en céramique, plastique ou métal (pour être facilement lavable), une roue (en plastique, pas de roue en métal avec les rayons qui peuvent coincer la queue de la souris, et d'un diamètre d'environ 20 cm minimum ou bien un disque d'exercice  ; on peut en placer plusieurs s'il y a plusieurs souris et que la cage est assez grande), des tunnels en plastique (vendus dans les animaleries), en carton (rouleau de papier toilette), on peut même créer un réseau de galeries avec des tuyaux de plomberie (en vente dans les magasins spécialisés ou magasins vendant des accessoires pour piscine), une petite maison (en bois, céramique, verre : mieux vaut éviter le plastique qui entraîne de la condensation) et une poignée de matériaux pour se faire un nid confortable, composée de foin non-poussiéreux, mouchoirs blancs ou papier toilette, des feuilles séchées de noisetiers...

Hygiène

La souris a une urine qui peut avoir une odeur très forte. Une cage et une litière adaptées (litière végétale non toxique comme du lin, du chanvre/chambiose ou des rafles de maïs, les copeaux de bois résineux sont à proscrire) d'une couche d'environ 4 cm. Une ventilation suffisante (pas d'aquarium dont la hauteur des parois soit supérieure à la largeur, etc.), une densité de population raisonnable (au minimum 600 cm2 par souris) et des nettoyages fréquents (toutes les semaines pour une petite cage mais tous les 15 jours pour une grande) préviennent d'éventuels problèmes d'odeur dus à la formation d'ammoniaque par dégradation des urines[16]. La souris ne dort généralement pas la nuit, il est donc conseillé de ne pas laisser de cages dans les pièces de repos, au risque d'insomnies. En cas de parasites, l'utilisation d'une goute de stronghold chaton est conseillé. En revanche il est inutile de laver une souris.

Alimentation

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Souris sauvage en train de grignoter du maïs.

Plutôt omnivore, tendance à l’obésité, préférez des aliments simples comme des granulés complets, des bouchons, légumes, fruits (frais ou secs) ou encore du foin, important pour l'usure des dents. Le fromage est à éviter car, contrairement aux idées reçues, il est mauvais pour nos petites amies. Dans le commerce, on trouve également des mélanges adaptés aux besoins des souris ; ils sont composés de différents mélanges de graines, de foin et de cendre brute mais il reste conseillé de les acheter sur un site spécialisé , en effet les mélanges d'animalerie sont souvent de piètre qualité et peu équilibrés. Les aliments que l'on peut leur apporter en supplément aux aliments trouvés dans le commerce sont: un apport de graines riches comme celles de tournesol ou encore de petits insectes vivants comme des larves de ténébrions (vers de farines) et des légumes (à donner avec modération car sinon cela pourrait être source de diarrhée) qui sont à retirer le plus vite possible car la souris aura tendance à en mettre une partie en réserve dans un coin de sa cage : si elle venait à manger un légume alors qu'il est en décomposition, cela pourrait entraîner des dérangements intestinaux sévères. Les agrumes et la laitue sont à proscrire ainsi que tous les produits contenant des alcaloïdes, de la théobromine ou une acidité en excès [réf. souhaitée]. Il faut veiller à ce que l'alimentation des souris ne soit pas trop riche en graisses (par exemple il est préférable de ne pas leur donner de cacahuètes, de fromage, ni trop de graines de tournesol)[réf. souhaitée].

Comportement et reproduction

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Souris d'élevage de couleurs variées.

Deux souris sans distinction de sexe cohabiteront sans aucun problème tant qu'elles sont issues de la même portée et qu'elles n'ont jamais été séparées pendant une longue période. Par contre, si l'on veut intégrer une nouvelle condisciple à une souris déjà installée, il faut prendre de grandes précautions comme pour la plupart des rongeurs sociaux. La nouvelle-venue doit être installée à proximité de l'hôte, si possible dans la même cage alors séparée en deux par un grillage, et il faut ensuite leur laisser le temps de s'habituer l'une à l'autre. Il est possible que les deux souris tentent de s'attaquer à travers le grillage; pendant cette période il est absolument inutile d'essayer de les rapprocher davantage. Il faut être très prudent au moment de les mettre ensemble pour la première fois, à faire de préférence au moment d'un renouvellement de litière. Dans le premier temps de la cohabitation, il faudrait éviter de leur laisser trop d'accessoires dans lesquels elles pourraient se confiner (ce qui compliquerait la tâche de les séparer en cas d'affrontement). Il est aisé de faire cohabiter un mâle et une femelle qui ne se connaissent pas. Les femelles étant peu territoriales, elles sont moyennement difficiles à mettre ensemble. La cohabitation de mâles, très territoriaux, est souvent impossible. L'âge de maturité sexuelle est de deux mois chez le mâle et d'un mois et demi pour la femelle. Celle-ci peut être fertile tout au long de l'année et, en fonction de l'abondance de nourriture, met bas de 4 à 8 portées. Lors des périodes d'ovulation (4 à 5 jours), la femelle s'accouple plusieurs fois avec les mâles présents. La gestation dure ensuite de 19 à 21 jours, et la femelle met bas une portée de 7 à 10 petits (souvent moins les premières fois). À la naissance, une souris est totalement glabre, de couleur rose, et pèse 0,5 à 1,5 gramme. Après environ 13 jours, le pelage apparaît et les petits ouvrent les yeux. Ils entament immédiatement une exploration de leur nid et de ses environs, sous la protection de leur mère et d'autres femelles du groupe. Le sevrage est effectif après 3 à 4 semaines. À noter que la femelle peut mourir pendant l’accouchement[réf. nécessaire].

Aspects culturels

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Les souris, au sens large, et plus particulièrement la souris grise de maisons (Mus musculus), jouent un grand rôle dans l’imaginaire populaire ou enfantin et dans le domaine culturel : croyances, proverbes et citations, poèmes et chansons, livres de toutes natures, bandes dessinées, films, dessins animés en très grand nombre mais aussi dans les arts plastiques.

Notes et références

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  1. [1], Université du Havre - Mus musculus (souris grise).
  2. (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0-444-51877-0), 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé.
  3. Nom vernaculaire en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada.
  4. Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at.
  5. (en) W. Din et al, « Origin and radiation of the house mouse: clues from nuclear genes », journal of evolutionary biology,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  6. Hélène Vissière, « Des souris et des Siamois », Gavroche Thaïlande, no 51,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF])
  7. Annie Orth, et al., « Hybridation naturelle entre deux sous espèces de souris domestique Mus musculus domesticus et Mus musculus castaneus près de Lake Casitas (Californie). », Genome, vol. 41,‎ , p. 104–110
  8. Collectif (référence pour la taille de la souris domestique), Histoire naturelle, éditions Flammarion, , 650 p. (ISBN 978-2-0813-7859-9), Souris domestique page 527
  9. a et b « SOURIS », sur universalis.fr.
  10. (en) Site officiel du prix de la Souris Mathusalem.
  11. Beaucournu J.C., Kock D. Et Menier K. ; La souris Mus musculus L., 1758 est-elle l'hôte primitif de la puce Leptopsylla segnis (Schönherr, 1811) (Insecta Siphonaptera) ? Biogeographica, 1997, 73, 1-12.
  12. Boursot P, Din W, Anand R, Darviche D, Dod B, von Deimling F, Talwar GP, Bonhomme F, « Origin and radiation of the house mouse: Mitochondrial DNA phylogeny », Journal of Evolutionary Biology, vol. 9, no 4,‎ , p. 391–415 (DOI 10.1046/j.1420-9101.1996.9040391.x)
  13. (en) Thomas Cucchi, Katerina Papayianni, Sophie Cersoy, Laetitia Aznar-Cormano, Antoine Zazzo, Régis Debruyne, Rémi Berthon, Adrian Bălășescu, Alan Simmons, François Valla, Yannis Hamilakis, Fanis Mavridis, Marjan Mashkour, Jamshid Darvish, Roohollah Siahsarvi, Fereidoun Biglari, Cameron A Petrie, Lloyd Weeks, Alireza Sardari, Sepideh Maziar, Christiane Denys, David Orton, Emma Jenkins, Melinda Zeder, Jeremy B Searle, Greger Larson, François Bonhomme, Jean-Christophe Auffray et Jean-Denis Vigne, « Tracking the Near Eastern origins and European dispersal of the western house mouse », Scientific Reports, Macmillan Publishers et NPG, vol. 10, no 1,‎ , p. 8276 (ISSN 2045-2322, OCLC 732869387, PMID 32427845, PMCID 7237409, DOI 10.1038/S41598-020-64939-9). 
  14. a et b Nourriture des serpents.
  15. https://lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier-742-caractere-comportement-souris.html
  16. Les souris d'expérimentation sur le site du Conseil canadien de protection de Animaux.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Bases taxinomiques

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Autres liens externes

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