Musée du Vieux Toulouse

musée français

Le musée du Vieux-Toulouse présente des objets évoquant l'histoire de la ville de Toulouse, de l'antiquité au XXe siècle. Ce musée s'est établi depuis 1948 dans l'hôtel Dumay de la rue du May, dans le centre historique de la ville. Il est la propriété de la Société des Toulousains de Toulouse et Amis du vieux Toulouse.

Musée du Vieux-Toulouse
La façade sur cour du musée du Vieux-Toulouse.
Informations générales
Ouverture
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Collections
Localisation
Adresse
Hôtel Dumay, no 7 rue du May
31000 Toulouse, Haute-Garonne
 France
Coordonnées
Carte

Histoire

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La Société des Toulousains de Toulouse dispose, dès son origine, de locaux dans l’ancienne caserne de la Mission, place de la Daurade. Dans ce bâtiment, au deuxième étage, deux pièces sont réservées à l’administration et à la conservation des nombreux dons constituant, dès 1907, le musée des Toulousains de Toulouse.

L’afflux de ces dons et les très nombreuses adhésions induisent la société à solliciter de la ville des locaux plus vastes. Il est alors proposé le rez-de-chaussée de l’hôtel de Loubens, plus connu sous le nom de Roquette. Un temps affecté à l'association, ces locaux nécessitant des travaux d’aménagement importants, sont abandonnés au profit de trois pièces dans un immeuble de la rue Saint-Jean. Là sont installés le siège de la société et le musée jusqu’en 1948.

L'hôtel Dumay

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L'hôtel Dumay doit son nom à celui qui le fit construire à la fin du XVIe siècle, Antoine Dumay, un médecin réputé.

En 1948, l’hôtel Dumay est la propriété du docteur Siméon Durand et de son épouse. Ce médecin militaire rêve de transformer sa demeure en un musée d’histoire locale. Il lègue ainsi son hôtel à l’Association les Toulousains de Toulouse à la condition expresse qu’elle y transfère son siège et son musée, jusqu’alors hébergés rue Saint-Jean. Cette donation, réalisée en 1948, permet aux Toulousains de Toulouse, sous l’impulsion de Pierre Salies, qui donne au musée son nom définitif, le musée du Vieux-Toulouse, d’ouvrir au public plusieurs salles d’exposition en 1955. Pierre Salies est conservateur du musée jusqu’en 1966.

Collections

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Le musée propose des collections diverses et variées comme notamment des objets ou des documents anciens évoquant le passé de la ville à travers ses habitants, ses personnalités importantes, ses institutions prestigieuses ou encore ses monuments.

Il présente notamment une copie en bois du damas à décoller des Capitouls, dont l’original est au musée Paul-Dupuy à Toulouse.

Portrait et figure

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Tableau

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  • Anonyme, Jacques Cujas, XVIIe siècle, huile sur panneau de bois.
  • Anonyme, Jean-Étienne Duranti, XVIIIe siècle, huile sur toile, copie de l'original de la cour d'appel de Toulouse.
  • Anonyme, d'après Antoine Rivalz, Portrait de Jean de Branque, capitouls en 1709.
  • Anonyme, Jeanne-Christine de Lamoignon, vers 1715. Portrait de l'épouse du marquis Joseph-Gaspard de Maniban[1].
  • Joseph Roques, Marie-Thérèse-Eléanore Guignon, vers 1790, huile sur toile. Portrait de Marie-Thérèse-Eléanore Guignon, dite Mademoiselle Lescot, épouse du premier président du Parlement de Toulouse, Louis Cécile Marie de Campistron, marquis de Maniban.
  • Ary Scheffer, Pauline de Rémusat, 1843, huile sur toile. Pauline de Lasteyrie du Saillant (1807-1888), comtesse de Rémusat, petite-fille de Gilbert Motier de La Fayette, épouse de Charles de Rémusat[2].
  • Paul Delaroche, Charles de Rémusat, 1843, huile sur toile. Homme politique et philosophe.
  • Louis de Planet, Madame de Castres, 1845, huile sur toile.
  • Bernard Bénézet, Jeune fille à la cruche, 1895, huile sur toile.
  • Marius Cazeneuve, Autoportrait en militaire. Aventurier, magicien-prestidigitateur, militaire mais aussi peintre. Le musée du Vieux-Toulouse conserve un fonds Cazeneuve relativement riche.
  • Henri Loubat, La Jeune artiste, 1895, huile sur toile. Portrait de Marguerite Loubat par son père, elle deviendra elle-même peintre.
  • Henri Martin, Portrait de Mme Myriam Rocher, 1905.
  • Louis Jacquesson de la Chevreuse, Portrait de ma sœur Amynthe 1865.

Paysage

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Histoire locale

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Peinture religieuse

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Sculpture

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Fonds Gabriel Durand

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Après savoir suivi des cours du soir à l’École supérieure des beaux-arts de Toulouse, Gabriel Durand (1812-1882) devient portraitiste de la bonne société du Second Empire, tout en poursuivant un temps son activité de coiffeur. En 1840, il réalise ses premiers portraits de famille. On lui doit près de 160 Œuvres. Il a eu pour élève Marie Barbaroux, future Madame Henri Martin. Il peint un portrait d’Adèle Tapié de Celeyran, mère de Toulouse-Lautrec. Ses héritiers ont légué ses œuvres et son mobilier en 1935 au musée du Vieux Toulouse.

Fonds photographique et documentation

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Les collections renferment de nombreux documents de valeur historique. Des photographies des ateliers d'Auguste Seysses ou d’Alexandre Falguière, des affiches du trapéziste Jules Léotard, et autres célébrités toulousaines.

Notes et références

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Annexes

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Article connexe

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Liens externes

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