Musée d'Angoulême
Le musée d'Angoulême (auparavant « musée des beaux-arts d'Angoulême ») est situé au cœur du centre historique d'Angoulême, à proximité immédiate de la cathédrale Saint-Pierre.
Ouverture | |
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Visiteurs par an |
34 761[1] (2013) |
Site web |
Collections |
Archéologie, beaux-arts, art Afrique Océanie |
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Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
Square Girard II (rue Corneille) 16000 Angoulême |
Coordonnées |
Labellisé « musée de France », il présente d'importantes collections archéologiques, ethnographiques et artistiques, et accueille également des conférences et des expositions temporaires.
Présentation
modifierLe musée des beaux-arts d'Angoulême est un des principaux musées de la capitale charentaise, avec le musée archéologique, le musée de la résistance et de la déportation et le musée du papier. C'est aussi le plus ancien et il a longtemps été appelé le Musée d'Angoulême. Aménagé dans l'ancien évêché depuis 1920 (après avoir été longtemps installé dans l'hôtel de ville), il est modernisé une première fois de 1979 à 1983 (ouverture de nouvelles salles) puis de nouveau de 2002 à 2008 (réaménagement du bâtiment). Le chantier est confié aux architectes Stéphane Barbotin-Larrieux et Paul Gresham[2].
L'entrée principale est déplacée, les visiteurs accédant désormais au musée par le square Girard II (du nom de l'évêque à l'origine de la construction de la cathédrale). L'accès aux collections est payant depuis 2016.
Les principales pièces sont exposées sur trois niveaux, desservies par un escalier permettant, grâce à des baies vitrées, de voir et d'apprécier la cathédrale à des hauteurs différentes.
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Panorama : l'entrée du musée, la cathédrale, le clocher et l'escalier
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La cathédrale et l'entrée du musée de nuit.
Rez-de-chaussée
modifierLe rez-de-chaussée accueille des collections archéologiques et paléontologiques, évocation de 500 000 ans d'histoire charentaise. Les différentes pièces, issues pour l'essentiel de campagnes de fouilles menées dans le département, sont disposées en huit pôles aux thématiques complémentaires.
Parmi les éléments emblématiques présentés au public figurent notamment des squelettes d'aurochs, des restes d'éléphant antique (elephas antiquus), des crânes d'hommes préhistoriques (Néandertaliens, Cro-Magnon) ainsi que des produits de leur industrie (bifaces, pointes de flèches...). Le monde celtique est également mis à l'honneur. Témoignent de cette période un casque gaulois en fer et bronze plaqué or, richement orné, datant du IVe siècle av. J.-C. trouvé à Agris, des armes, des objets cultuels ou d'usage domestique.
Le Moyen Âge, enfin, est aussi évoqué dans une dernière thématique, à travers une évocation des grands chantiers d'églises (floraison de l'art roman) ainsi que des fortifications (édification des châteaux-forts). Des collections lapidaires provenant de la cathédrale (chapiteaux, sculptures) permettent d'apprécier le travail des artistes médiévaux.
Premier étage
modifierLe premier étage est consacré aux collections d'art premier (art africain et océanien pour l'essentiel). La plupart de ces 3 000 pièces inestimables ont été offertes au musée par le Dr Jules Lhomme en 1934, d'autres legs étant venus s'ajouter à cette base d'œuvres d'art depuis lors[3].
On peut ainsi notamment admirer des statuettes blolo-bla (art baoulé, Côte d'Ivoire), un masque simogui (art toma, Guinée et Libéria), un masque guéré (Côte d'Ivoire), un cimier sogoni kun, dit aussi tyi wara (Mali), une statuette lobi (Burkina Faso et Ghana) un buste de guerrier kanak (Nouvelle-Calédonie), des fétiches, des bijoux, des instruments de musique, des objets rituels, des terres cuites et des vêtements.
La chapelle de l'évêché a été conservée. Ce modeste oratoire présente une voûte sur croisée d'ogive et une série de vitraux aux tons vifs.
Second étage
modifierLe second étage est consacré à la peinture, à la sculpture et aux armes. Constituées à partir d'un premier legs du peintre François Rainguet en 1838, les collections comprennent désormais des toiles remarquables, certaines issues des réserves du Louvre, qui couvrent la période allant du XVIe au XXe siècle. On citera pour la peinture ancienne : La Consternation de Priam et de sa famille après le combat d'Achille et d'Hector, d'Étienne-Barthélémy Garnier[N 1],[4], Young et sa fille' de Pierre-Auguste Vafflard.
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La Consternation de Priam et de sa famille après le combat d'Achille et d'Hector, 1804
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Young et sa fille
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Panoramique d'une des salles des peintures.
On trouve aussi des œuvres de peintres charentais, Léonard Jarraud, Henry Daras... et du sculpteur Raoul Verlet.
D'autres collections ne sont pas exposées (numismatiques, arts graphiques[N 2] et photographiques, ATP, costumes).
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Passage du bac de la Charente à Roffit, Louis-Edouard May, 1866
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La mer à Royan ou La flaque, Léonard Jarraud, 1871
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Le Cochon, Léonard Jarraud, 1871
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La Petite Laitière, Louis-Edouard May, 1880
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Femme pleurant à la fin du jour, Henry Daras, vers 1918
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Le Buisson ardent, Henry Daras
Notes et références
modifierNotes
modifier- Ce grand tableau, est un peu à l'étroit dans une sorte de fosse, intelligemment agencée.
- Pour des raisons de conservation, selon les principes de la muséologie, les collections d'art graphiques sont le plus souvent présentées occasionnellement.
Références
modifier- "Palmarès des musées 2013", L'Œil, été 2013, n°659, p.47
- Histoire du Musée d'Angoulême
- La collection d'art africain et océanien du musée
- Musée des Beaux-Arts, « Explication du tableau la Consternation de Priam et de sa famille après le combat d'Achille et d'Hector », Site Aliénor, (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative au tourisme :
- Site officiel du musée d'Angoulême, sur le site des musées de la ville.