Mureils
Mureils est une ancienne commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Mureils | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte de Dromardèche | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué | Jean-Marc Rozier | ||||
Code postal | 26240 | ||||
Code commune | 26219 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mureillois, Mureilloises | ||||
Population | 469 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 86 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 12′ 35″ nord, 4° 55′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 214 m Max. 378 m |
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Superficie | 5,45 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Vallier (Drôme) | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Saint-Jean-de-Galaure | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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modifier |
Depuis le , elle est une commune déléguée de la commune nouvelle de Saint-Jean-de-Galaure[1].
Géographie
modifierLocalisation
modifierSituée dans la « Drôme des collines », la commune est à environ 60 km au sud de Lyon, 60 km à l'ouest de Grenoble et 30 km au nord de Valence[2].
Géologie et relief
modifierLa commune peut être décomposée en trois zones :
- la partie nord, au relief vallonné, est constituée par la formation caillouteuse « de Chambaran » qui repose sur une formation molassique du Miocène[4] ;
- la plaine qui accueille le village est constituée par une formation d'alluvions et de terrasses sablo-caillouteuses ;
- la partie sud, le Bois de Suze et la vallée de la Galaure dont la rive gauche repose sur une formation molassique du Miocène sablo-gréseux[4].
Hydrographie
modifier- La commune est arrosée par le ruisseau La Galaure, long de plus de 56 km, affluent du Rhône. Il traverse la commune d'est en ouest dans sa partie sud[5] et conflue, à l'ouest du village, avec l'Avenon, un cours d'eau de 6,2 km[6].
Climat
modifierVoies de communication et transports
modifierLe village est traversé d'ouest en est par la route départementale 51 reliant Saint-Vallier (chef-lieu de canton) à la route départementale 20 dans l'Isère et qui conduit à Roybon.
À l'est du village, la route départementale 363 fait la jonction vers le sud avec la route départementale 53 menant à Saint-Donat-sur-l'Herbasse à 12 km et Romans-sur-Isère à 25 km[7].
L'autoroute A7 possède deux échangeurs à Tain-l'Hermitage (à une vingtaine de kilomètres au sud) et à Chanas dans l'Isère (à un peu plus de 20 km au nord)[7].
L'autoroute A49 (Valence - Grenoble) possède deux échangeurs à Romans-centre et Romans-Est.
La gare ferroviaire régionale la plus proche est celle de Saint-Vallier à 13 km.
La Gare de Valence TGV est réservée au réseau à grande vitesse. Elle est située à moins de 40 minutes de route de Mureils[7].
Transports en commun : la ligne d'autocar du circuit Saint-Vallier - Hauterives - Le Grand-Serre (ligne 03)[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierMureils est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,5 %), forêts (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierL'habitat est composé de quatre hameaux (La Bretonniere, La Tour, La Plaine, Graillats), d'un lieu-dit (Suze et Bayardières), et de fermes dispersées.
Plusieurs lotissements ont été construits. L'un d'eux, en dehors du bourg, abrite à lui seul environ un quart des habitants de la commune[4].
L'occupation des sols est principalement consacrée à l'agriculture et un peu plus de 20 % est occupé par la forêt et les espaces semi-naturels.
Type d’occupation | Proportion (Drôme) | Superficie (hectares) | ||
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Territoire artificialisé | 7 % (5,60) | 39 | ||
Espace agricole | 68,60 % (25,80) | 380 | ||
Forêts et milieux semi-naturels | 22,20 % (66,40) | 123 | ||
Eaux | 1,26 % (1) | 7 | ||
Indéterminés | 0,90 % (1,30) | 5 | ||
Source : Base statistique de l'Observatoire des surfaces à l’échelle communale (OSCOM) et Diaporama de présentation OSCOM[15] |
Logement
modifierEntre et , si le nombre de résidences principales a sensiblement augmenté en valeur absolue, la proportion de ce type de logement a légèrement décrue relativement à l'ensemble des résidences ; le nombre de logements vacants ayant plus que doublé durant cette période[Insee 1].
Types de logements | 2014 | Proportion | 2009 | Proportion |
---|---|---|---|---|
Total | 183 | 100 % | 149 | 100 % |
Résidences principales | 164 | 89,7 % | 137 | 91,6 % |
Résidences secondaires | 4 | 2,3 % | 6 | 4,2 % |
Logements vacants | 15 | 8 % | 6 | 4,2 % |
Source : Catégories et types de logements[Insee 1]. |
Projets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierLa commune est située en zone 3 de sismicité modérée et n'est pas soumise à un plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) ni à un plan de prévention des risques technologiques (PPRt)[16].
Toponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :
- Vers 1100 : Mirul (cartulaire de Grenoble, C 106).
- 1119 : mention de l'église Saint-Jean : Capella Sancti Johannis in castro Miron (Juénin : Histoire de Tournus, 146).
- 1283 : Castrum de Merueyl (Valbonnais, II, 27).
- 1343 : Castrum Miroli (Valbonnais, II, 552).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Mirulo (pouillé de Vienne).
- 1360 : Castrum Murolii (choix de docum., 208).
- 1364 : Castrum de Mirolio in Delphinatus (Duchesne : Histoire des dauphins, 55).
- 1365 : mention de l'église Saint-Jean : Ecclesia Beati Johannis de Murel (cartulaire de Clérieux)
- 1404 : Castrum de Marolio prope Clayriacum (Duchesne : Histoire des dauphins, 61).
- 1513 : Muroil (archives de la Drôme, E 1097).
- 1521 : mention de l'église Saint-Jean : Ecclesia Sancti Johannis Miroil (rôle de décimes).
- 1570 : Miroil (archives de la Drôme, E 1097).
- 1570 : Saint-Jean-de-Murails (archives de la Drôme, B 1576).
- 1770 : Saint-Jean-de-Murail (Aff. du Dauphiné).
- 1780 : Saint-Jean-de-Muret (Aff. du Dauphiné).
- 1891 : Mureils, commune du canton de Saint-Vallier.
Étymologie
modifierHistoire
modifierAntiquité : les Gallo-romains
modifierPassage d'une voie romaine[18].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[17] :
- Au point de vue féodal, Mureils était une terre du fief des archevêques de Vienne et de l'arrière-fief des barons de Clérieux.
- 1283 : possession des Moirans.
- La terre est vendue aux Alleman.
- Vers 1336 : elle passe aux Beaumont.
- 1341 : cédée aux dauphins.
- Les dauphins rétrocèdent Mureils aux comtes de Valentinois.
- Vendue aux Châteauneuf.
- Début XVe siècle : passe (par héritage) aux Alleman.
- Peu de temps après : passe aux Claveyson.
- 1440 : passe (par mariage) aux Hostun.
- 1615 : passe aux Lionne.
- 1753 : vendue aux Tournon, derniers seigneurs.
Avant 1790, Mureils était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin, formant une paroisse du diocèse de Vienne, annexe de celle de Saint-Bonnet-de-Galaure, et dont l'église, dédiée à saint Jean dépendait du prieur de la Motte-de-Galaure, qui y prenait la dime et présentait à la cure[17].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune est comprise dans le canton de Châteauneuf-de-Galaure. La réorganisation de l'an VIII la place dans le canton de Saint-Vallier[17].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierÀ la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de trois adjoints et de sept conseillers municipaux[19].
Liste des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2018, la commune comptait 469 habitants[Note 2], en évolution de +10,09 % par rapport à 2012 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune, située dans l'académie de Grenoble, possède une école élémentaire avec un effectif de 17 élèves en 2017-2018[24].
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : le 24 juin[18].
Loisirs
modifierSanté
modifierServices et équipements
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierEn 1992 : pâturages (bovins, caprins), céréales[18].
Emploi
modifierEn , la population agée de 15 à 64 ans s'élève à 284 personnes (210 en ) parmi lesquelles on compte 73,2 % d'actifs dont 6,9 % sont des chômeurs (respectivement 79,6 % et 5,8 % en )[Insee 2].
Entre et , le nombre d'emplois dans la zone a augmenté de 45 à 52 alors que le nombre d'actifs qui ont en même temps un emploi et résident dans la zone est passé de 156 à 190 ; l'indicateur de concentration d'emploi restant relativement stable entre ces deux dates et se situe à environ 28 % ; ce qui signifie qu'il y a dans la zone 28 emplois pour cent actifs ayant un emploi[Insee 3].
Entreprises et commerces
modifierAu , avec 53,8 %, la majorité des entreprises se situent dans le commerce, les transports et les services divers, suivi du secteur de la construction avec quatre établissements représentants 15,4 % des entreprises de la commune, puis l'administration publique, l'enseignement, la santé d'une part et le secteur industriel d'autre part, représentant chacun trois établissements (11,5 %) et enfin l'agriculture avec 2 établissements[Insee 4].
Aucune entreprise de dix salariés ou plus est présente sur la commune ; un peu plus de 30 % ont un à neuf salariés ; 70 % en ont aucun[Insee 5].
Tourisme
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Tour en ruine[18] (donjon quadrangulaire[réf. nécessaire])
- Château de la Bretonnière[18].
- Église Saint-Jean de Mureils, néo-gothique (XIXe siècle)[18].
- Oratoire de la Sainte-Épine[18].
-
Ruines de la tour.
-
Château de la Bretonnière.
-
Château de la Bretonnière.
-
Château de la Bretonnière.
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierMureils possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Mureils sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références Insee
modifier- Dossiers relatifs à la commune
- « Dossier complet - Commune de Mureils (26219) », sur Insee, (consulté le ).
- « Caractéristiques des établissements en 2015 − Commune de Mureils (26219) », sur Insee, (consulté le ).
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
- CEN G2 - Répartition des établissements actifs par tranche d'effectif salarié au 31 décembre 2015.
Cartes
modifierRéférences
modifier- Préfecture de la Drôme, « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Saint-Jean-de-Galaure » [PDF], (consulté le ), p. 53-54.
- Géoportail ; mesure d'une distance.
- Géoportail, « Limites administratives de la commune de Mureils », (consulté le ).
- « Commune de Mureils : Carte communale », Rapport de présentation, sur developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Fiche cours d'eau - La Galaure (V36-0400) ».
- « Fiche cours d'eau - L'Avenon (V3610560) ».
- Géoportail ; calculer un itinéraire.
- Conseil départemental de la Drôme - Lignes et horaires.
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Observatoire des surfaces à l’échelle communale (OSCOM) en Auvergne-Rhône-Alpes », sur ministère de la Transition écologique et solidaire, (consulté le ).
- « Commune de Mureils : fiche synthétique descriptive des risques » [PDF], sur Préfecture de la Drôme, (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 243.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Mureils.
- « Commune de Mureils - Annuaire - Association des maires de la Drôme », sur Association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Ministère de l'éducation nationale - Annuaire : fiche établissement.