Mousqueton (contre-torpilleur)
Le Mousqueton est un contre-torpilleur d’escadre de classe Arquebuse, construit pour la marine française dans la première décennie du XXe siècle. Achevé en 1904, le navire a d’abord été affecté à l’escadre de la Méditerranée.
Mousqueton | |
Une carte postale du Mousqueton en route | |
Type | contre-torpilleur |
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Classe | classe Arquebuse |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | Schneider et Cie, Chalon-sur-Saône France |
Commandé | 1901 |
Quille posée | 1901 |
Lancement | 4 novembre 1902 |
Statut | Radié le 10 mai 1920 |
Équipage | |
Équipage | 4 officiers et 58 hommes du rang |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 56,58 m |
Maître-bau | 6,38 m |
Tirant d'eau | 3,2 m |
À pleine charge | 357 tonnes |
Propulsion |
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Puissance | 6300 ch (4698 kW) |
Vitesse | 28 nœuds (52 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | |
Rayon d'action | 2300 milles marins (4300 km) à 10 nœuds (19 km/h) |
Pavillon | France |
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Conception
modifierLa classe Arquebuse a été conçue comme une version plus rapide de la classe Durandal. Les navires avaient une longueur de 56,58 mètres[1], une largeur de 6,3 mètres et un tirant d'eau de 3,2 mètres[2]. Ils avaient un déplacement de 307 tonnes à charge normale et 357 tonnes à pleine charge. Les deux moteurs à vapeur verticaux à triple expansion entraînaient chacun un arbre d'hélice à l’aide de la vapeur fournie par deux chaudières du Temple-Guyot ou Normand. Les moteurs ont été conçus pour produire 6300 chevaux[1] (4700 kW) pour une vitesse nominale de 28 nœuds (52 km/h)[3]. Tous les navires ont dépassé leur vitesse contractuelle lors de leurs essais en mer[1], bien que le Mousqueton ait été le navire le plus lent de sa classe avec 28,8 nœuds (53,3 km/h). Ils transportaient suffisamment de charbon pour une autonomie de 2300 milles marins (4300 km) à 10 nœuds (19 km/h)[2]. Leur équipage se composait de quatre officiers et de cinquante-huit hommes[1].
L’armement principal des navires de classe Arquebuse consistait en un canon de 65 millimètres à l’avant du pont et six canons Hotchkiss de 47 millimètres en affûts simples, trois sur chaque bord. Ils étaient équipés de deux affûts rotatifs simples pour des tubes lance-torpilles de 381 millimètres dans l’axe du navire, l’un entre les cheminées et l’autre à l’arrière[1].
Carrière
modifierLe Mousqueton a été commandé à Schneider et Cie le 29 mai 1901 et le navire a été mis en chantier plus tard cette année-là au chantier naval de Chalon-sur-Saône. Il a été lancé le 4 novembre 1902 et a effectué ses essais en mer de septembre 1903 à mai 1904. Le navire a été mis en service (armement définitif) après son achèvement et a été affecté à l’escadre de la Méditerranée[4].
Le 7 juillet 1914, le Mousqueton entre en collision avec le sous-marin français Calypso et le coule en mer Méditerranée au large de Toulon, en France. L’équipage complet du Calypso, composé de 26 personnes, a été secouru[5].
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en août 1914, le Mousqueton est un chef divisionnaire de la 2e escadrille de sous-marins et torpilleurs de la 1ère armée navale[6] basée à Bizerte, en Tunisie française[4].
Selon un rapport britannique du 5 juin, le Mousqueton et les contre-torpilleurs Voltigeur et Hache sont chargés de patrouiller dans la zone autour du cap Matapan, en Grèce[7].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Mousqueton » (voir la liste des auteurs).
- Roberts, p. 377
- Couhat, p. 86
- Stanglini & Cosentino, p. 227
- Roberts, p. 379
- « French submarine sunk », The Times, no 40570, , p. 8.
- Prévoteaux, Tome I, p. 30
- Naval Staff Monograph No. 21, p. 158
Bibliographie
modifier- (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
- (en) Monograph No. 21: The Mediterranean 1914-1915, vol. VIII, The Naval Staff, Training and Staff Duties Division, (lire en ligne).
- Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome I 1914-1915, vol. 23, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-000-2).
- Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome II 1916-1918, vol. 27, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-001-9).
- (en) Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0).
- (en) Ruggero Stanglini et Michelle Cosentino, The French Fleet: Ships, Strategy and Operations, 1870-1918, Barnsley, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-0131-2).