Monument aux Morts de Court-Saint-Étienne
Le Monument aux Morts de Court-Saint-Étienne est un monument de style éclectique situé sur la place Communale de Court-Saint-Étienne, commune de la province belge du Brabant wallon.
Historique
modifierLe monument a été réalisé en 1920 par le sculpteur Pierre-Jean Braecke (ami et collaborateur de Victor Horta), comme l'atteste la signature de Braecke apposée au pied de la statue.
Il a été inauguré le pour honorer la mémoire des victimes de la Première Guerre mondiale[1].
Les noms de trois militaires tués lors de la Seconde Guerre mondiale ont été ajoutés ultérieurement[1].
Le monument a fait l'objet d'une restauration en 2010[1].
Description
modifierLe monument est une stèle commémorative en pierre d'Euville[1] et en bronze d'environ 4m de haut.
Il est constitué d'un socle en pierre orné de couronnes de laurier et de feuilles de chêne, surmonté d'une statue en bronze figurant la Victoire.
Cette dernière, coiffée d'un casque, brandit une palme de la main droite et un glaive de la main gauche.
Elle porte l'égide, une cuirasse[2] ornée de la peau de la chèvre Amalthée et d'un pendentif figurant un bouclier orné du Gorgonéion (représentation de la tête d'une Gorgone, généralement Méduse).
Le monument se dresse à une cinquantaine de mètres du monument au comte Albert Goblet d'Alviella, érigé lui aussi sur la place Communale.
Inscriptions
modifierSur le socle est gravé en lettres d'or un hommage aux victimes stéphanoises de la Première Guerre mondiale (auquel a été ajouté ultérieurement la mention 1940 afin d'honorer également les victimes de la Seconde Guerre mondiale) :
« Honneur et Patrie
Court Saint Etienne
A ses Enfants
Morts pour la Belgique
1914 - 1918
1940 »
Les côtés affichent la liste des noms des victimes et la face arrière celle des déportés.
La statue en bronze porte, à gauche, la signature de Pierre Braecke et le millésime 1920 et, au bas de la face arrière, la mention « Fonderie Nationale des Bronzes / J. Petermann / St Gilles Bruxelles » (mention que l'on retrouve sur le monument à Émile Henricot qui se dresse à quelques centaines de mètres de là, sur la place des Déportés).
Voir aussi
modifier- Le Monument aux victimes civiles du nazisme ou Monument aux résistants martyrs (à l'angle du Parc de Wisterzée) ;
- Le monument aux officiers et sous-officiers français morts en 1940 (place Communale) ;
- Les rues dont le nom honore des acteurs de la guerre : rue Vital Casse, rue des Déportés, rue des Prisonniers de Guerre, avenue des Combattants.
Références
modifier- Patrimoine stéphanois
- Cuirasse dont on peut voir les lacets sur le côté