Montusclat

commune française du département de la Haute-Loire

Montusclat est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Montusclat
Montusclat
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité CC Mézenc-Loire-Meygal
Maire
Mandat
Bernard Chalendard
2022-2026
Code postal 43260
Code commune 43143
Démographie
Population
municipale
125 hab. (2021 en évolution de −12,59 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 00′ 51″ nord, 4° 07′ 31″ est
Altitude Min. 832 m
Max. 1 328 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Mézenc
Législatives 1re circonscription de la Haute-Loire
Localisation
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Montusclat
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Montusclat
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Montusclat
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Montusclat

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Montusclat se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Elle fait partie de la région naturelle du Velay, une ancienne province française située au sud-est du Massif central.

Elle se situe à 25,34 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 18,65 km du Chambon-sur-Lignon[2], bureau centralisateur du canton du Mézenc dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Julien-Chapteuil[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Champclause, Saint-Front et Saint-Julien-Chapteuil.

Géologie et relief

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Montusclat est située dans la région naturelle du Velay, dans laquelle on retrouve notamment des bassins sédimentaires oligocène et quaternaire ainsi qu'un dôme granito-migmatitique développé à la fin du Carbonifère[3].

Dans les environs de Montusclat, les datations isotopiques indiquent la succession suivante[4] :

La superficie de la commune est de 10,47 km2. L'altitude du territoire varie entre 832 m et 1 328 m[Note 2].

Hydrographie

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Le territoire communal est délimité au sud par la Gagne et son affluent, le ruisseau du cros. Également, plusieurs autres affluents de la Gagne traversent le village tels que le Noustoulet, le Montusclat, le Bertrand. Finalement, on retrouve le ruisseau la ribe au nord-ouest de Montusclat[5].

Paysages

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L'Auvergne-Rhône-Alpes est divisée en neuf unités paysagères, le village de Montusclat fait partie de l'une d'entre eux, « Les Hautes-Terres »[6],[7], il s'agit d'un paysage caractéristique de la région. Relativement plat, ses grands plateaux d'altitude permettent d'observer la grandeur des massifs l'entourant[8].

Face à ce paysage particulier, les hommes ont dû s'adapter, notamment aux conditions climatiques. On y retrouve donc beaucoup de petites maisons regroupées dans des villages, des potagers abrités par des bouquets de hêtres ou de sorbiers ainsi que des murets pour délimiter les aménagements[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 086 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mazet-Volamont », sur la commune de Mazet-Saint-Voy à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 7,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 975,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16]. L'unique site Natura 2000 présent sur le territoire communal de Moudeyres se nomme les « Sucs du Velay / Meygal »[17]. Concrètement, il s'agit d'un ensemble de sucs phonolitiques formant notamment le Pic du Lizieux et le Testavoyre[18].

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Moudeyres comprend deux ZNIEFF de type II[Note 3] : le « Mézenc - Meygal » et le « bassin du Puy - Emblavez ». De plus, il y a deux ZNIEFF de type I incluses dans la première type II, à savoir les « Gorges de la Gagne » et le « suc de la Tortue »[19].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Montusclat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,8 %), forêts (42,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Outre le bourg-centre éponyme, la commune de Montusclat comprend les hameaux et lieux-dits suivants : le Grez, Pouzol(s) (Vieux et Jeune), la Pradette (Haute et Basse), les Chazeaux, et la Torte.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 150, alors qu'il était de 143 en 2013 et de 141 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 40,7 % étaient des résidences principales, 41,9 % des résidences secondaires et 17,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,3 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montusclat en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Montusclat en 2018.
Typologie Montusclat[I 2] Haute-Loire[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 40,7 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 41,9 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 17,4 12,4 8,2

Voies de communication et transports

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La commune est traversée par trois routes départementales : D150, D153 et D26[Note 5].

Concernant les transports en commun, aucun arrêt de bus du réseau régional n'est présent dans la commune, les plus proches se trouvent à Laussonne et Lantriac[24]. Évidemment, on ne retrouve aucun transport de long trajet dans le village, les plus proches sont la gare du Puy-en-Velay, la gare TGV de Saint-Etienne et l'aéroport Le Puy-en-Velay - Loudes.

Toponymie

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La première partie du toponyme dérive du latin Mons, signifiant montagne, mont ou élévation[25].

La deuxième partie provient du latin Ustulo, signifiant brûler. En occitan, ce terme a évolué en « usclar ».

La racine « usclar » se retrouve dans de nombreux toponymes occitans.

Montusclat (Mont brûlé) peut avoir deux origines :

  • Terrain brûlé à la suite d'un incendie.
  • Terre brûlée après un écobuage, pratique ancestrale consistant à brûler les végétaux sur place, les cendres résultantes fertilisant le sol[26].

Histoire

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Moyen Âge

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Le village de Montusclat s’est développé autour d’un prieuré fondé au XIIe siècle par des moines venus de l’abbaye Saint-Chaffre du Monastier. Au XVe siècle, Montusclat est un site important, siège d'un château et péage sur la voie reliant Saint-Agrève au Puy. Montusclat était également le siège d'un mandement et, à ce titre, était la résidence d'un notaire royal[27].

Au XVe siècle, le mandement de Montusclat, comme ceux d'Eynac et du Villard, appartiennent à Erail de La Tour, baron de Saint-Vidal.

Époque contemporaine

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Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement du Puy-en-Velay du département de la Haute-Loire[I 1].

Elle faisait partie depuis 1793 canton de Saint-Julien-Chapteuil[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Mézenc[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Haute-Loiredepuis le redécoupage électoral de 1986[29].

Intercommunalité

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Montusclat était membre de la petite communauté de communes du Meygal, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal, dont est désormais membre la commune.

Élections municipales

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Le conseil municipal de Montusclat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[30] avec liste ouvertes et panachage[31].

Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[32].

Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Les 11 conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 66,67 %[33].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Jeanine Verdier DVG  
mars 2008 août 2022[34] Robert Machabert[35]   Employé retraité
Démissionnaire
septembre 2022[36] En cours
(au 16 décembre 2022)
Bernard Chalendard   Agriculteur

Finances communales

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En 2020, le budget communal s'équilibrait à 232 000 € dont 152 000 € en section de fonctionnement et 80 000 € en investissement. La part d'impôts locaux dans les produits de fonctionnement s'établissait à 35,01 %, contre 28,26 % pour la strate de communes équivalente, avec des taux d'imposition fixés à 16,03 % pour la taxe d'habitation (y compris THLV), 9,90 % et 62,89 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti. Par ailleurs l’encours de la dette communale s’établit à 2 813 €/habitant contre 588 €/habitant pour la strate[37].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

En 2021, la commune comptait 125 habitants[Note 6], en évolution de −12,59 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0001 000686696744753765728690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
760768795756780737751728717
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
700660632552521439393296263
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
215170141127120124122125129
2014 2019 2021 - - - - - -
142128125------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 72 hommes pour 61 femmes, soit un taux de 54,14 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
0,0 
5,8 
75-89 ans
11,9 
29,0 
60-74 ans
23,7 
27,5 
45-59 ans
20,3 
7,2 
30-44 ans
13,6 
15,9 
15-29 ans
15,3 
13,0 
0-14 ans
15,3 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,4 
75-89 ans
11,7 
20,4 
60-74 ans
20,5 
21,3 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17 
0-14 ans
15,6 

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 258 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 600 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 680 [I 9] (20 800  dans le département[I 10]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 11] 5,6 % 5,8 % 7,2 %
Département[I 12] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 347 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 8],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 151 emplois en 2018, contre 135 en 2013 et 128 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 250, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 15].

Sur ces 250 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 55 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Entreprises par secteur d'activité

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Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019[I 18]
Nombre %
Ensemble 10 100 %
Industrie manufacturière, industries extractives et autres 2 20 %
Construction 5 50 %
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration 2 20 %
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien 1 10 %

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église de Saint-Pierre-et-Saint-Paul, qui remonte probablement au XIIe siècle, fut plusieurs fois remaniée ensuite. L’édifice ne comptait à l’origine qu’un seul vaisseau de trois travées, mais fut augmenté de chapelles latérales aux XVIe et XVIIe siècles sur son flanc gauche, et au début du XVIIIe siècle sur son flanc droit. C’est de même au XVIIIe siècle que l’on ajouta le clocher actuel. À l’intérieur, on notera les statues reliquaires de saint Pierre et de saint Paul, une pietà du XVe siècle, et un christ en bois.
 
Croix du XVe siècle
  • Croix sur la place du village, croix monumentale historiée du XVe siècle, représentant le Christ sur une face et une pietà sur l’autre (monument historique[41]).
  • Oratoire Saint-François Régis, construit en commémoration de la venue du saint pendant l’hiver de 1636. À proximité se dresse une croix monumentale du XVIe siècle, historiée sur les deux faces, représentant d’un côté le Christ et de l’autre une Vierge à l’enfant (monument historique[42]).
  • Notre-Dame-de-l’Étoile et chapelle Saint-Joseph :
    Une épidémie de peste qui sévissait dans la région en 1721 porta les habitants à faire le vœu, s'ils étaient épargnés, de se rendre une fois l’an en pèlerinage à Notre-Dame d’Araules. Préservés du fléau, et donc tenus d’accomplir leur vœu, les habitants finirent cependant par rechigner, en raison de la distance. Ils reçurent alors l’autorisation, de la part de l’évêque, d’accomplir désormais leur vœu par un pèlerinage sur la montagne de l’Étoile (altitude 1 176 m), sise sur le territoire de la commune, à 1,5 km environ au sud-ouest du village (situé lui-même à une altitude de 1 047 m). En 1882 fut aménagé le chemin de croix, lequel comprend sept croix représentant les sept douleurs de la Vierge, érigées sur le flanc de la montagne le long du sentier conduisant au sommet ; c’est aussi à cette date que fut bâtie, au pied de la montagne, la petite chapelle Saint-Joseph.
  • Maison Sauron, maison d'un notaire royal, achevée en 1589 et présentant une qualité de construction et de finition la rapprochant des hôtels particuliers urbains de cette période. Une tour abrite un escalier à vis d'origine. À l'intérieur, une cheminée monumentale, des boiseries ainsi que des plafonds à la française. La maison, ainsi que tous ses intérieurs, sont classés (monument historique[43]).
  • Maison Mate, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [44].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  3. Grand ensemble naturel riche ou peu modifié par l'Homme ou offrant des potentialités biologiques importantes. Ces espaces intègrent des ensembles naturels fonctionnels et paysagers, possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentour.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. D'après la carte des routes de Géoportail.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d e et f Insee, « Métadonnées de la commune de Montusclat ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Montusclat » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montusclat - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montusclat - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montusclat (43143) », (consulté le ).
  8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montregard » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  11. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montregard » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montregard » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 » (consulté le ).

Autres sources

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  45. Germain Alibert, « Le carnet secret de Jean-Louis Boutin, prêtre réfractaire de Montusclat », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎  : son carnet, outre des écrits liturgiques, des actes de baptêmes ou de mariage clandestins, contient des pièces rimées destinées à être chantées, traduisant l’état d’esprit des prêtres réfractaires et les risques qu’ils encouraient.