Monts de Tlemcen
Les monts de Tlemcen sont une chaîne montagneuse d'Algérie située au Nord-Ouest du pays dans la wilaya de Tlemcen.
Monts de Tlemcen | |
Localisation des monts de Tlemcen au Nord-Ouest de l'Algérie. | |
Géographie | |
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Altitude | 1 843 m, Djebel Tenouchfi[1] |
Massif | Atlas tellien |
Administration | |
Pays | Algérie |
Wilaya | Tlemcen |
Géologie | |
Âge | Jurassique |
Roches | Calcaire et dolomie[1] |
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Ils sont reconnus réserve de biosphère par l'Unesco et abritent le parc national de Tlemcen.
Géographie
modifierLes monts des Tlemcen sont une chaîne de l'Atlas tellien située à son extrémité occidentale au sud du bassin de Tlemcen[2]. Le massif est relativement bien arrosé avec des précipitations supérieures à 600 mm/an[1]. Il est plus forestier que le massif des Trara[3], notamment dans la partie du sud-ouest[1].
Les monts de Tlemcen correspondent à un vaste horst de direction NE-SW. Ils sont situés entre plaines et plateaux au nord et une zone de hautes plaines steppiques au sud. Leur altitude varie de 800 m à 1 400 m et le point culminant est à 1 843 m au Djebel Tenouchfi[4].
Ils constituent le massif carbonaté karstifié le plus étendu du nord-ouest algérien, après celui des monts de Saïda. Ses aquifères constituent la principale ressource en eau de la région. Ils sont captés par plus de 160 forages[4].
La partie septentrionale des monts est incluse dans le parc national de Tlemcen qui surplombe la ville de Tlemcen[5].
Administration
modifierLes monts de Tlemcen s'étendent sur 13 communes dans la wilaya de Tlemcen[6], dont celles de Beni Snous, Beni Bahdel, Aïn Fezza et Mansourah[7].
Patrimoine
modifierEn 2016, les monts de Tlemcen sont reconnus réserve de biosphère par l'Unesco sur une surface de 985,32 km2 et une population de 191 544 habitants[8].
Ils abritent une faune et une flore sauvages d'une grande richesse, évoluant dans un microclimat humide dont 39 espèces végétales protégées et 61 espèces animales protégées[9].
Le parc national de Tlemcen abrite également des sites naturels d'une grande curiosité comme les cascades d'El-Ourit, la grotte des Ain Beni Add et le plateau de Lalla Setti ainsi que des monuments historiques et archéologiques : le site de Mansourah, la mosquée Sidi Boumediene, la mosquée d'Agadir, le tombeau d'Abou Ishac El Tayar et le mausolée de Sidi Abdallah[9].
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifier- « Tlemcen Mountains | United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization », sur www.unesco.org
Références
modifier- [PDF] Analyse de la dynamique des systèmes et approche d'aménagement intégrée en zones de la montagne - Cas des montagnes des Trara (wilaya de Tlemcen), Université de Tlemcen, p12.
- Monts de Tlemcen, Article Larousse.
- Marc Côte, Guide d'Algérie : paysages et patrimoine, Média-Plus, , 319 p. (ISBN 9961-922-00-X), p. 32
- Fouzia Bensaoula, « Etude de la karstification à partir des données de forages : le cas des Monts de Tlemcen (Algérie) », Karstologia, vol. 49, no 1, , p. 16 (DOI 10.3406/karst.2007.2596, lire en ligne, consulté le )
- [PDF] Phase « a » du plan de gestion 2 2006-2010 : Phase descriptive et analytique, Parc national de Tlemcen, p4.
- Samy Bencheikh, « Tlemcen : divers programmes pour le développement des zones montagneuses », sur www.aps.dz (consulté le )
- « Les monts de Tlemcen intégrés au réseau mondial des réserves de biosphère de l'Unesco | Radio Algérienne », sur www.radioalgerie.dz (consulté le )
- (en) « Tlemcen Mountains | United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization », sur www.unesco.org (consulté le )
- Sofiane Sekkoum et Hadj Mohammed Maachou, « Le parc national de Tlemcen (Algérie) : un potentiel touristique sous-exploité », Études caribéennes [En ligne], 39-40 | Avril-Août 2018, mis en ligne le 15 juillet 2018, consulté le 02 octobre 2020. URL ; DOI.