Montmeyran

commune française du département de la Drôme

Montmeyran est une commune française dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Montmeyran
Montmeyran
La mairie.
Blason de Montmeyran
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Olivier Rochas
2020-2026
Code postal 26120
Code commune 26206
Démographie
Gentilé Montmeyranais
Population
municipale
2 960 hab. (2021 en évolution de +3,28 % par rapport à 2015)
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 02″ nord, 4° 58′ 32″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 293 m
Superficie 24,01 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Beaumont-lès-Valence
(ville-centre)
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montmeyran
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Montmeyran
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Montmeyran
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Montmeyran
Liens
Site web www.montmeyran.fr

Ses habitants sont dénommés les Montmeyranais.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à 14 km au sud-est de Valence (préfecture du département de la Drôme), à mi-chemin entre Valence et Crest.

Relief et géologie

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Hydrographie

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La commune est arrosée par :

  • le ruisseau l'Ecoutay traverse la commune, formé par la réunion, entre les Dinas et les Dorelons, de la Mandré et de la Bionne[1].
  • le ruisseau de Guillomont a sa source sur la commune (il se jette dans le Pétochin sur la commune de Montéléger)[1],[2] ;
  • le ruisseau de la Rouaille[1].
  • le ruisseau de Jalatte (il se jette dans le Pétochin sur la commune de Montéléger)[1],[3] ;
  • le ruisseau de Loye qui a sa source sur la commune d'Upie (il devient la rivière le Pétochin en passant sur la commune de Montéléger)[1] ; elle a un cours de 16,9 km ; c'est un affluent de la Véore et sous-affluent du Rhône[4] ;
  • le ruisseau du Moulin[1].
  • le ravin Alleyron est attesté en 1891[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 881 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étoile »sur la commune d'Étoile-sur-Rhône à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Montmeyran est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaumont-lès-Valence, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,5 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (7 %), prairies (4,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Quartiers, hameaux et lieux-dits

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Site Géoportail (carte IGN)[1].

  • Balthazard
  • Barbeloube
  • Battevache
  • Beaurabuel
  • Bernoir
  • Bionne
  • Blagnat
  • Blanchonne
  • Chantemerle
  • Charlotte
  • Charrière
  • Châtagne
  • Coucouriane
  • Daumas
  • Gasquet
  • Jalatte
  • la Chapiane
  • la Combe
  • Ladevau
  • la Paillette
  • la Raymondière
  • le Blanc
  • le Bois Gros
  • le Bouligas
  • Bourget
  • le Bourrelier
  • le Colombier
  • le Côteau
  • le Franconnet
  • le Jas
  • le Lac
  • le Mourayer
  • le Rozet
  • les Batailles
  • les Bâties
  • les Chaux
  • les Cochettes
  • les Couriols
  • les Cros
  • les Crottes
  • les Dinas
  • les Dorelons
  • les Galands
  • les Gardons
  • les Genceaux
  • les Gonilles
  • les Granges
  • les Limites
  • les Marceaux
  • les Masserolles
  • les Murats
  • les Petiots
  • les Plots
  • les Préaux
  • les Puits
  • les Rollands
  • les Rorivas
  • les Roueries
  • les Routes
  • les Thibauds
  • les Tuillères
  • les Vanets
  • les Vernes
  • les Veyriers
  • les Viandons
  • les Vergniats
  • le Vernet de Jalatte
  • Lurette
  • Montalivet
  • Masson
  • Mazal
  • Montbrun
  • Noyère
  • Olivière
  • Pélingron
  • Perrinet
  • Pomet
  • Ranchi
  • Saint-Amour
  • Sanchette

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Blagnat est un quartier attesté :
en 1430 : crosus de Blanhiaco (terrier de l'évêché de Valence)[18].
en 1483 : in Blanaco (terrier de Beaumont)[18].
au XIXe siècle : jas de Blagnat (Carte d'état-major)[18].
en 1891 : Blagnat : quartier des communes de Montvendre et Montmeyran[18].
en 2020 : la carte IGN ne le mentionne que sur la commune de Montmeyran[1]

Logement

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Projets d'aménagement

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Voies de communication et transports

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Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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Autres risques

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Toponymie

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En occitan, Montmeyran se dit Mount-Meiran en graphie mistralienne[19] et Montmairan en graphie classique[réf. nécessaire].

Attestations

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[20] :

  • 1158 : castrum de Montemarrano (Gallia christiana, XVI, 105).
  • 1191 : Monmairan (cartulaire de Léoncel, 41).
  • 1192 : Monmaira (cartulaire de Léoncel, 45).
  • 1263 : Monmeyra (cartulaire de Léoncel, 45).
  • 1277 : castrum Montismeyrani (Duchesne, Comtes de Valentinois, 11).
  • 1291 : Montmera (choix de documents, 213).
  • 1332 : Mons Meranus (Gallia christiana, XVI, 130).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Montis Mayriani (pouillé de Valence).
  • 1483 : Montmeyrat (terrier de Beaumont-lès-Valence).
  • 1530 : mention de la paroisse : cura Montismeyrani (rôle de décimes).
  • 1549 : mention du prieuré : prioratus Montismeyroni (pouillé de Valence).
  • 1891 : Montmeyran, commune du canton de Chabeuil.

Étymologie

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La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation » qui peut désigner une simple colline, en pays de plaine.

La deuxième partie dériverait d'un nom latin d'homme Marius avec le suffixe -anum[réf. nécessaire].
Notons que certains historiens situent à Montmeyran le lieu de la victoire du général romain Caius Marius sur les Cimbres[21].

Histoire

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Préhistoire

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Des fouilles ont été faites lors de la construction de la ligne TGV Méditerranée, sur le site de Blagnat : Sylvie Saintot a fouillé une habitation chasséenne, construite en bois comme en témoignaient les trous de poteaux, d'une longueur de 20 mètres sur 12 mètres de large[22]. Sa structure et son orientation nord-sud étaient prévues pour résister au vent du nord, le mistral[23].
Les archéologues ont identifié un broyon en calcaire, neuf formes de céramique (dont une marmite et six vases), ainsi que trois silex taillés (grattoir et lamelles).
Cette habitation isolée appartenait à un vaste ensemble comme l'attestent les silex jonchant le sol aux alentours. Ce site a pu être daté de la première moitié du IVe millénaire avant notre ère, ce qui correspond au néolithique moyen II[23].

Protohistoire

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Le territoire relève de la tribu gauloise des Segovellaunes (confédération des Cavares).

Antiquité : les Gallo-romains

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Un lieu est appelé « Champs de bataille ». Il rappelle la victoire du général romain Caius Marius sur les Cimbres[21].

Du Moyen Âge à la Révolution

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Un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (et de la dépendance de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon) est fondé au XIIe siècle par les comtes de Valentinois[20].
Le groupe de moines s'installent à flanc de coteau[réf. nécessaire]. Ce prieuré est à l'origine du village[21].

Fortifié, le bourg, d'une superficie de trois hectares et demi, sera protégé par une enceinte percée de deux portes : la porte Enjame (à l'ouest) débouchait sur la rue Fontripierre ; la porte des Barry (à l'est) permettait le passage vers les champs de la plaine. Le village comprenait le château, l'église Saint-Blaise, un hôpital et des habitations[réf. nécessaire].

La seigneurie[20] :

  • Au point de vue féodal, Montmeyran était une terre (ou seigneurie) du patrimoine des comtes de Valentinois.
  • 1416 : elle est inféodée aux Clermont-Montoison.
  • Vers 1540 : elle est recouvrée par les comtes de Valentinois.
  • 1543 : vendue (sous faculté de rachat) aux Conches. Ces derniers garderont la moitié de cette terre jusqu'en 1574.
  • Avant 1574 : la moitié de la terre est rachetée par les comtes de Valentinois et rendue aux Clermont.
  • Les Clermont donnent leur moitié aux Cornilhan.
  • 1563 : les Cornilhan lèguent leur part aux Alrics.
  • 1574 : (aucune information sur la part des Conches).
  • 1660 : la terre passe (par mariage) aux Balbes de Berton.
  • 1780 : elle est vendue aux Starot de Saint-Germain, derniers seigneurs.

Autre source : Montmeyran avait été léguée à Antoine de Clermont-Montoison. Les seigneurs de Montmeyran furent ensuite, tour à tour, Jean Conches en 1543, Sébastien de Clermont-Tallard en 1574, Balthazar de Dicimieux, Charles Henri des Alrics de Cornillan en 1593, François de Berton de Crillon en 1606 et enfin Joseph Starot de Saint-Germain en 1780[réf. nécessaire].

En 1217, Simon IV de Montfort prend et détruit le château au cours de la croisade des Albigeois[réf. nécessaire].

Au XVIe siècle, une partie des habitants adhèrent à la Réforme. Dès lors, la communauté se partage entre protestants et catholiques. Les premiers se regroupèrent dans les quartiers est : les Dinas, les Rorivas, les Pétiots, tandis que les seconds investissaient le nouveau village situé au pied du serre du Meyran[réf. nécessaire].

L'ancien village fut déserté par les protestants. Il est reconstruit en 1700[21].

Démographie[20] :

  • 1688 : 200 familles.
  • 1789 : 315 chefs de famille.

Avant 1790, Montmeyran était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Genis et ensuite à saint Blaise, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon) fondé au XIIe siècle par les comtes de Valentinois. Les dîmes appartenaient au prieur du lieu qui présentait à la cure[20].

De la Révolution à nos jours

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En 1790, la commune fait partie du canton d'Étoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Chabeuil[20].

Au XIXe siècle, un important marché aux chevaux s'implante à Montmeyran, attirant des marchands venant de Provence, du Languedoc et même d'Italie et d'Espagne[réf. nécessaire].
Ce marché participera à l'équipement de l'armée lors de la conquête de l'Algérie[réf. nécessaire].

Sur le plan économique, Montmeyran cultive également le noyer et le ver à soie[réf. nécessaire].

La famille Bachasson avait une propriété sur la commune, le château de Montalivet[24] :

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23.

À la suite de l'élection municipale de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de 5 adjoints, de 17 conseillers municipaux[25][source insuffisante].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790   ?    
1793   Jean Pierre Milhan    
1796   Pierre Louis Néry    
1797   Charles Ban Dulac    
1798   Joseph Destret    
1798   Jean Claude Rolland    
1800   Charles Ban Dulac    
1801   Liotard    
1803   Hipolithe Vallier    
1806   Antoine Néry Durozet    
1808   Jean Jacques Faure    
1826   Marie Pierre Antoine de La Lombardière    
1830   Félix Sayn    
1831   Louis Charles Ducros    
1834   Michel Augustin Lambert    
1837   Moïse Thibaud    
1843   François Leydier    
1848   Moïse Thibaud    
1850   Jacques Faure    
1851   François Pomaret    
1853   François Leydier    
1859   Jacques Paulin Amoric    
1865 1871 Félix Faure    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 Félix Faure   maire sortant
1874 1878 Jean Antoine Trouilhat    
1878 1884 Félix Faure    
1884 1888 Jean Antoine Trouilhat    
1888 1892 Frédéric Gencel    
1892 1896 Jean Antoine Trouilhat    
1896 1900 Elie Arnoux    
1900 1904 Elie Arnoux   maire sortant
1904 1908 Frédéric Gencel    
1908 1912 Edouard Romieux    
1912 1919 Elie Richard    
1919 1925 Louis Coupier    
1925 1943 Maurice Pollet    
1929 1935 Maurice Pollet   maire sortant
1935 1943 Maurice Pollet   maire sortant
1943
(élection ?
1944 Auguste Prunier    
1944
(élection ?
1947 Marcel Nivière    
1947 1949 Louis Oullier    
1949
(élection ?
1950 Clément Lafayette    
1950
(élection ?
1953 Georges Brun    
1953 1959 ?    
1959 1965 Henri Dejours    
1965 1977 Roger Marty    
1977 1983 Martial Bretouze    
1983 1989 Jean Marie Gorce    
1989 1995 Jean Marie Gorce   maire sortante
1995 1999 Hubert Guillaume    
1999
(élection ?
2001 Bernard Brunet DVG fonctionnaire
2001 2008 Bernard Brunet   maire sortant
2008 2014 Bernard Brunet   maire sortant
2014 2020 Bernard Brunet   maire sortant
2020 En cours
(au 19 février 2021)
Olivier Rochas[25][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux

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Politique environnementale

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Finances locales

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 2 960 habitants[Note 2], en évolution de +3,28 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3671 3991 3761 6141 8421 8231 9342 0632 127
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1992 1842 0872 1452 1162 0171 8481 8361 796
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7581 8541 7791 5871 6181 4311 4871 3241 332
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 3781 4331 5502 0082 3602 6802 7182 7622 859
2015 2020 2021 - - - - - -
2 8662 9552 960------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

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Enseignement

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Montmeyran dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves commencent leurs études sur la commune, qui comptent deux écoles maternelles et deux écoles primaires. Ils poursuivent au collège Jean Macé de Portes-lès-Valence[réf. nécessaire].

Plusieurs professionnels de santé sont installés sur la commune[30].
Les hôpitaux les plus proches sont à Crest, Montéléger et Valence.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête communale : le deuxième dimanche de février[21].
  • Fête patronale : le deuxième dimanche de septembre[21].

Loisirs

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Médias

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Le territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias :

  • Presse écrite
    • Le Dauphiné libéré, quotidien régional qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de « Romans et Drôme des collines » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
    • L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
    • Drôme Hebdo (ancien Peuple Libre), hebdomadaire chrétien d'informations.
  • Presse audio-visuelle
    • France Bleu est une radio publique diffusée sur son territoire.

Catholicisme

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La communauté catholique et l'église de Chabeuil (propriété de la commune) sont rattachées à la Paroisse Saint Martin de la Plaine de Valence (communauté des portes du Vercors), elle même rattachée au diocèse de Valence[31].

Protestantisme

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La paroisse protestante de Montmeyran a bénéficié du ministère d'un pasteur depuis 1593. Toutefois ce n'est que depuis 1842 qu'y réside un pasteur titulaire[réf. nécessaire] :

Église évangélique protestante des Préaux

Installée depuis près de 130 ans, elle est installée dans la maison Les Préaux[32].

Économie

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Agriculture

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En 1992 : céréales, fruits, volailles[21].

  • Coopérative agricole[21].
  • Marché : le mardi[21].
  • Marché aux fruits et légumes (de mai à septembre) : l'après-midi, les lundi, mercredi, vendredi[21].

Commerce et artisanat

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  • Commerces alimentaires (boucherie, boulangerie, etc.) et de services (presse, coiffeur, banques, etc.)[réf. nécessaire]

Quatre restaurants se sont installés sur la commune[réf. nécessaire].

Activité artisanale[21].

Tourisme

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Revenus de la population et fiscalité

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Culture locale et patrimoine

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Base d'une tour du château féodal.

Lieux et monuments

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  • Ruines du château : tour[21].
Ruines du château du XVe siècle, plusieurs tours sur les coteaux[réf. nécessaire].
  • Église Saint-Blaise de Montmeyran du XVIIIe siècle[21].
  • Château de Montalivet : il a été construit au XIXe siècle en remplacement d'un pavillon de chasse du XVIIe siècle de style Louis XIII, avec un corps de logis en équerre de deux étages. Possession de monsieur Bachasson, seigneur de Montalivet, il est toujours dans la famille[24].

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Montmeyran possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • 1877 : abbé A. Vincent, Notice historique sur Montmeyran (Drôme), Valence 1877.
  • 1925 : André Vernier, Centenaire du temple de Montmeyran, 22 mars 1925, Valence 1925.
  • 1963 : André Milhan, Notes historiques sur la commune de Montmeyran (Drôme), Rodez 1963.
  • 1991 : Charles Ponson, Montmeyran au cours de l'histoire de France, Crest 1991.
  • 2001 : (collectif), Archéologie sur toute la ligne. Les fouilles du TGV Méditerranée dans la moyenne vallée du Rhône, Éd. Le Musée de Valence/Semgy, Éditions d'Art, 2001, (ISBN 285056513X).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d e f g et h « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. Fiche du Guillomont sur le site du SANDRE
  3. « Ruisseau de jalatte [V4041060] - Cours d'eau / Jeux de données de référence Sandre », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  4. Fiche du Pétochin sur le site du SANDRE.
  5. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Alleyron).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Montmeyran et Étoile-sur-Rhône », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Étoile », sur la commune d'Étoile-sur-Rhône - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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