Montgesoye

commune française du département du Doubs

Montgesoye est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté, dans la vallée de la rivière Loue, en rive droite.

Montgesoye
Montgesoye
Église Saint-Gengoul.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Maire
Mandat
Bernard Huot-Marchand
2020-2026
Code postal 25111
Code commune 25400
Démographie
Population
municipale
487 hab. (2021 en évolution de +3,18 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 04′ 53″ nord, 6° 11′ 31″ est
Altitude Min. 331 m
Max. 624 m
Superficie 11,06 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ornans
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montgesoye
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Montgesoye
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Montgesoye

Ses habitants se nomment les Montgesoyens et les Montgesoyennes.

Géographie

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Le village de Montgesoye s'étire le long de la rive droite de la Loue dans une vallée encore bien encaissée dans le plateau mais qui s'élargit progressivement.

 
Vue générale du village

Toponyme

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Montgesoye dès 1184 ; Monjesoye en 1232 ; Mongosoie en 1259 ; Mongesoie en 1295 ; Montgessoye en 1620[1].

Montgesoye est admirablement situé dans la vallée de la Loue entre Ornans et Vuillafans.

L'altitude de Montgesoye est de 331 mètres au niveau de la Loue.

Au plus haut sur les coteaux l'altitude est de 624 mètres.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 299 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Épenoy », sur la commune d'Épenoy à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 363,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Montgesoye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,1 %), prairies (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Héraldique

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  Blason
De gueules au chef denché de quatre pièces d’or, chargé de quatre croisettes recroisetées du champ.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? François Quéry DVG  
mars 2001 2008 Jean-Marie Conche PS  
mars 2008 mai 2020 Nicole Morel[14] DVG Retraitée
mai 2020 En cours Bernard Huot-Marchand[15]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 487 habitants[Note 2], en évolution de +3,18 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
597598598570612585630577636
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
579639596631589600533528549
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
512485437362438389378361365
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
360396445437408432495482472
2021 - - - - - - - -
487--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune dispose d'un seul lieu de culte de confession catholique, l'église Saint-Gengoul. Au sein du diocèse de Besançon, le doyenné des Premiers Plateaux regroupe cinq unités pastorales (paroisses) dont celle de la Haute Vallée de la Loue[20] à laquelle appartient Montgesoye.

Lieux et monuments

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Plusieurs édifices recensés dans la base Mérimée :

  • Église Saint-Gengoul[21]. L'église primitive datant de la fin du XVe siècle tombant en ruines en 1762. Dès 1760 l'architecte Colombot avait fait un devis de reconstruction auquel on renonce, lui préférant celui de l'architecte Mouche presque trois fois moins onéreux. La nouvelle église se compose d'une nef unique au lieu de trois, mais le chœur rectangulaire gothique reste flanqué d'une ancienne chapelle seigneuriale, vestige du XIIe siècle[1].
  • “Château” de Montgesoye[22] : cette demeure a été élevée au XVIe siècle et agrandie dans la seconde moitié du XIXe siècle.
  • Maison de vigneron[23] construite en 1741 comme l'indique la date sculptée sur le porche.
  • Fontaines et lavoirs[24],[25].

Et puis :

  • Maison noble qui daterait du IXe siècle.
  • Belvédère de la Thuyère offrant une belle vue sur la vallée de la Loue.

Personnalités liées à la commune

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  • Chanoine Millot (1618 à La Grange du Bois - 1684). Devenu enfant de chœur en 1628 au grand Saint-Jean de Besançon, il poursuit ses études classiques et devient organiste puis sous-chantre. Grand réformateur du chant grégorien il fit plusieurs publications. En 1683 il fonda, en l'honneur de sainte Cécile, patronne des musiciens, un office qui devait se célébrer avec une grande solennité le jour de la fête de cette sainte[1].

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Montgesoye et Épenoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Épenoy », sur la commune d'Épenoy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Épenoy », sur la commune d'Épenoy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Paroisse de la Haute Vallée de la Loue », sur le site du diocèse de Besançon (consulté le ).
  21. « Église paroissiale Saint-Gengoul », notice no IA00014605, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. « Demeure », notice no IA00014608, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. « Maison de vigneron », notice no IA00014602, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. « Fontaine, lavoir », notice no IA00014600, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. « Fontaine, lavoir », notice no IA00014601, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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