Monestiés

commune française du département du Tarn

Monestiés (en occitan Monestièr) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.

Monestiés
Monestiés
Mairie de Monestiés.
Blason de Monestiés
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes Carmausin-Ségala
Maire
Mandat
Denis Marty
2020-2026
Code postal 81640
Code commune 81170
Démographie
Population
municipale
1 376 hab. (2021 en évolution de −0,86 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 19″ nord, 2° 05′ 52″ est
Altitude 200 m
Min. 190 m
Max. 437 m
Superficie 26,83 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Carmaux
(banlieue)
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Monestiés
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Monestiés
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Monestiés
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Monestiés

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Cérou, le Céret, le ruisseau de Candour, la Zère et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Monestiés est une commune rurale qui compte 1 376 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Carmaux et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Monestiesains ou Monestiesaines.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Monestiés est située à quelques kilomètres de Carmaux près d'Albi dans le département du Tarn. C'était la capitale de la vallée du Cérou sur la ligne de Carmaux à Vindrac en Albigeois.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Montirat, Almayrac, Carmaux, Combefa, Labastide-Gabausse, Saint-Benoît-de-Carmaux, Salles, Le Ségur, Trévien et Virac.

Hydrographie

modifier

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Cérou, le Céret, le ruisseau de Candour, la Zère, le ruisseau de Barret et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 23 communes[4].

Le Céret, d'une longueur totale de 28,5 km, prend sa source dans la commune de Montauriol et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Cérou au Ségur, après avoir traversé 10 communes[5].

Le ruisseau de Candour, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune de Mirandol-Bourgnounac et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Viaur à Saint-André-de-Najac, après avoir traversé 9 communes[6].

 
Réseaux hydrographique et routier de Monestiés.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Sud-est du Massif Central »[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 862 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 17 km à vol d'oiseau[9], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

modifier
 
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[14] : le « bois de St-Hippolyte » (93 ha)[15].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Monestiés est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carmaux[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,7 %), forêts (24,2 %), prairies (23,3 %), terres arables (16,2 %), zones urbanisées (1,3 %), eaux continentales[Note 6] (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Monestiés est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cérou, le Céret et le ruisseau de Candour. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 2003, 2011 et 2021[20],[17].

Monestiés est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[21].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monestiés.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[22]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 686 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 665 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

Risque particulier

modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Monestiés est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].

Toponymie

modifier

Le toponyme « Monestiés » dérive de l'occitan « Monestier » qui désigne dans cette langue un monastère. Sa forme latinisé « Monasterio » est attestée plusieurs fois au Moyen Âge.

Histoire

modifier

Dans la première moitié du Xe siècle, le lieu de culte et ce qui l’entoure sont donnés à Déodat, abbé de Saint-Salvy, collégiale d’Albi, par Louis IV d’Outremer. Le nom de village Monasterio apparait pour la première fois dans les textes. Il rappelle cette appartenance monastique, peut-être aussi l’existence d’un petit monastère qui aurait pu être construit sur l’ordre de l’abbé pour abriter quelques moines chargés du culte.

L’occupation du site est plus ancienne encore : à 600 mètres du village, un oppidum établi à la confluence du Cérou et du Céret montre qu'à l'âge de fer, des hommes vivaient déjà dans la vallée. Quelques siècles plus tard, ils quitteront les hauteurs pour s'installer sur le site, près de la voie romaine reliant Rodez à Toulouse.

En 1229, à la fin de la croisade des Albigeois, le site devient fief des évêques d'Albi. Un co-seigneur est chargé de sa protection. Contrairement au développement des bastides caractéristiques de cette époque, le village se construit de manière concentrique autour de son église.

Au XIIIe siècle, un hôpital est construit en dehors des fortifications pour abriter les pèlerins de Saint-Jacques, dont une voie secondaire passe par la ville. L'église est reconstruite en 1550 sur un plan gothique, sur les fondations de l'ancienne église romane.

L'essor économique régional du XVIIIe siècle amène le développement du village. Des écrits indiquent qu'il compta jusque 23 marchands et 13 marchés par an. Le village se développe essentiellement autour du tissage du chanvre et du commerce des ânes. À cette époque les douves sont comblées et les remparts détruits pour permettre l'extension du village.

Au XIXe siècle, l'arrivée de cotonnades importées et le développement de la production du charbon dans le bassin de Carmaux vont faire péricliter les tisserands locaux et amener le déclin du village.

Héraldique

modifier

Son blasonnement est : De gueules à la tour accostée de deux étoiles, surmontée de deux clefs passées en sautoir, cantonnées à dextre d'un soleil et à senestre d'une lune, le tout d'argent.

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1974 mars 1983 Maurice Martin    
mars 1983 en cours[29] Denis Marty PS Conseiller général (2008-2014)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31]. En 2021, la commune comptait 1 376 habitants[Note 9], en évolution de −0,86 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2431 2101 3341 4471 4671 4991 5641 5871 600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5551 5961 6271 5681 5451 4991 4871 3881 403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3491 3241 2891 2051 2981 2641 2151 1951 437
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 3221 2341 2221 3041 3611 3621 3101 4211 371
2021 - - - - - - - -
1 376--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 557 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 207 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 660 [I 6] (20 400  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,2 % 5,9 % 8,4 %
Département[I 9] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 741 personnes, parmi lesquelles on compte 69,8 % d'actifs (61,4 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 30,2 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 288 emplois en 2018, contre 312 en 2013 et 271 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 461, soit un indicateur de concentration d'emploi de 62,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,1 %[I 12].

Sur ces 461 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 131 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

modifier

Secteurs d'activités

modifier

100 établissements[Note 12] sont implantés à Monestiés au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 100
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 12 % (13 %)
Construction 23 23 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
20 20 % (26,7 %)
Activités immobilières 5 5 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
19 19 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 13 % (15,5 %)
Autres activités de services 8 8 % (9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 100 entreprises implantées à Monestiés), contre 12,5 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

modifier

L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[34] :

  • JBD Construction, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (218 k€)

Agriculture

modifier

La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 71 39 25 24
SAU[Note 15] (ha) 1 691 1 462 1 260 1 269

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 71 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 39 en 2000 puis à 25 en 2010[37] et enfin à 24 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[38],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 691 ha en 1988 à 1 269 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 53 ha[37].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Le village est ceinturé par les lices – promenades occupant l’emplacement des fossés et des anciens remparts – les maisons se tassent autour de l’église Saint-Pierre, dans une boucle de la rivière, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Église Saint-Pierre de Monestiés

modifier

L'église Saint-Pierre de Monestiés, construite en 1550. Elle appartient au groupe des édifices gothiques méridionaux, avec son chevet à cinq pans, trois travées et cinq chapelles latérales entre les contreforts. Elle a été édifiée sur les vestiges d’une église romane qui aurait été détruite lors des guerres de Religion. Flanqué d’une tourelle, le clocher abritant une cloche coulée en 1599, s’élève à 20 mètres. Le clocher et chœur ont été classés au titre des monuments historiques en 1979[40]. L'église (à l'exclusion des parties classées) a été inscrit au titre des monuments historiques en 1979[40]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[40].

Personnalités liées à la commune

modifier

Vie pratique

modifier

Service public

modifier

Enseignement

modifier

Activités sportives

modifier

Écologie et recyclage

modifier

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier
  • Office du Tourisme, Monestiés, plan de la cité médiévale
    source ayant servi pour l'historique de la commune
  • [Peyrusse 1982] Louis Peyrusse, « L'église Saint-Pierre de Monestiès », dans Congrès archéologique de France. 140e session, Albigeois, 1982, Paris, Société Française d'Archéologie, , 462 p., p. 388-393

Articles connexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Carmaux comprend une ville-centre et six communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[26].
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Monestiés » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Carmaux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Monestiés ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albi », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Monestiés » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Monestiés » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Monestiés » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Monestiés » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Monestiés », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « le Cérou »
  5. Sandre, « le Céret »
  6. Sandre, « le ruisseau de Candour »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Monestiés et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « Liste des ZNIEFF de la commune de Monestiés », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF le « bois de St-Hippolyte » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Monestiés », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  22. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Monestiés », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  26. Article R214-112 du code de l’environnement
  27. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  28. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  29. www.ladepeche.fr 3 avril 2014
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Entreprises à Monestiés », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  35. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  36. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  37. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Monestiés - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Tarn » (consulté le ).
  39. « Menhir dénommé la Croix de Salvetat », notice no PA00095607, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. a b et c « Eglise Saint-Pierre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  41. a et b « Eglise Saint-Hippolyte », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).