Monein

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Monein (en béarnais Monenh ou Mounenh) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Monein
Monein
Vue sur Monein
Blason de Monein
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Bertrand Vergez-Pascal
2020-2026
Code postal 64360
Code commune 64393
Démographie
Gentilé Moneinchon
Population
municipale
4 426 hab. (2021 en évolution de −1,05 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 16″ nord, 0° 34′ 42″ ouest
Altitude Min. 109 m
Max. 357 m
Superficie 80,84 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Mourenx
(ville-centre)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cœur de Béarn
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Monein
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Monein
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Monein
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Monein
Liens
Site web Site officiel de Monein

Le gentilé est Moneinchon[1] (Monenshon ou Mounenchoun[2], en béarnais).

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Monein se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

Elle se situe à 23 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, et à 8,5 km de Mourenx[5], bureau centralisateur du canton du Cœur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mourenx[3].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Cuqueron (2,2 km), Parbayse (2,9 km), Abos (4,4 km), Lahourcade (4,9 km), Pardies (5,2 km), Tarsacq (5,3 km), Bésingrand (5,8 km), Noguères (5,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Monein fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[7].

Communes limitrophes

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Monein est limitrophe avec 13 communes, dont deux en deux endroits différents. Les communes limitrophes sont Arbus, Aubertin, Cardesse, Cuqueron, Estialescq, Goès, Lacommande, Lahourcade, Lasseube, Lucq-de-Béarn, Oloron-Sainte-Marie, Parbayse et Pardies.

Géologie et relief

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Hydrographie

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Les terres de la commune sont arrosées[9] par les affluents du gave de Pau suivants :

  • le ruisseau la Baïse[10] et ses tributaires :
    • le ruisseau la Baysère ou Baïse de Monein[11] et ses affluents :
      • le ruisseau la Baylongue, formée du Chicqet du Caparrecq[12], et son tributaire :
        • le Laring ou ruisseau de Naudy et son affluent :
          • le ruisseau d'Antony
      • le ruisseau de Lassoure
    • le ruisseau la Lèze
    • l'ancien canal du moulin
    • le ruisseau du Coigt d'Arrens
    • le ruisseau de Bernatouse et son tributaire :
      • le ruisseau de Broucà
    • le ruisseau le Bert
    • le ruisseau de Rouède
  • le ruisseau le Luzoué[13] et ses affluents :
    • le ruisseau de Lassabaigt

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

  • Moyenne annuelle de température : 13,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 261 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1971 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[19]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records MONEIN (64) - alt : 241 m 43° 17′ 54″ N, 0° 31′ 36″ O
Records établis sur la période du 01-03-1971 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,3 3,7 5,7 7,1 10,5 13,6 15,7 15,8 13,3 10,5 6,3 4,1 9,2
Température moyenne (°C) 7,1 7,9 10,4 12,1 15,7 18,8 21 21,1 18,7 15,2 10,3 7,9 13,9
Température maximale moyenne (°C) 10,8 12 15,2 17 20,9 24,1 26,3 26,3 24 19,8 14,3 11,6 18,6
Record de froid (°C)
date du record
−13,5
15.01.1985
−9,6
12.02.12
−9,5
06.03.1971
−2
10.04.1980
1
05.05.19
5,8
06.06.1984
7
02.07.1978
7
08.08.1990
4,5
25.09.02
−1,7
25.10.03
−7
23.11.1988
−9
09.12.1980
−13,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
24
25.01.16
27,5
26.02.1994
29
31.03.21
32,7
30.04.05
35
26.05.17
40
30.06.15
40,2
08.07.1982
41
04.08.03
36,7
14.09.20
33,5
02.10.1985
27
01.11.20
26
04.12.1985
41
2003
Précipitations (mm) 109 94,1 97,9 128,3 106,7 83,4 66 70,5 85,1 107 126,6 108,7 1 183,3
Source : « Fiche 64393001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[21], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 6] encore vivace[22],[Carte 1].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensée sur la commune[23],[Carte 2] : les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[24].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Monein est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mourenx[Note 8], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est ville-centre[Note 9],[26],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10],[3]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,4 %), prairies (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), terres arables (13,3 %), zones urbanisées (2,7 %), cultures permanentes (0,4 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Lieux-dits et hameaux

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  • Arue ; comptait 47 feux en 1385.
  • Bourg-Neuf ; comptait 58 feux en 1385.
  • Candeloup ; comptait 49 feux en 1385.
  • Coos ; comptait 20 feux en 1385.
  • Loupien ; comptait 43 feux en 1385.
  • Marquemale ; comptait 7 feux en 1385.
  • Tresserre ; comptait 28 feux en 1385.
  • le Trouilh et Lizà ; comptaient 24 feux en 1385.
  • Ucha ; comptait 39 feux en 1385.

Autres quartiers de Monein : Serrot, Laquidée, Cabirau, Castet, Yolette.

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par une ligne du réseau d'autocars interurbains des Pyrénées-Atlantiques qui permet de rejoindre Pau[30] :

  •   Pau — Rue Mathieu Lalanne ⥋ Monein — Collège

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Monein est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Baïse de Lasseube, la Baysère, la Baylongue et le Luzoué. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 2006, 2008, 2009 et 2018[33],[31].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monein.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[34]. 93,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[35].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2012 et par des mouvements de terrain en 2013, 2019 et 2020[31].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Monein est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[36].

Toponymie

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Le toponyme Monein /munéŋ/ (cf. Munein) est basé sur le radical mun- (basque munho « colline ») et le suffixe aquitanique -eŋ[37]. Il est documenté[12] sous les formes Moneng (1127)[38], Moneing (1128)[39], Monen (XIIe siècle)[38] Munins (1154, Édrisi[40]), Monenh (1215)[41]), Sent-Girontz de Monenth (1434)[42], Monneinh et Mouneinh (1675)[43].

Son nom béarnais est Monenh[44] ou Mounégn[45].

Hydronymes

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Les rivières étaient appelées localement Baïse (baisa), Lèze ou tout simplement Arriou (arriu).

Autres toponymes

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  • Arrègle : moulin sur la Baylongue
  • Baylongue de Baigt Loungue « vallée allongée » (Baglongue en 1441)[46].
  • Candeloup : versant ouest de la Baylongue
  • Les Castérasses : relief ; augmentatif de casterà, ancienne place forte.
  • Coos (lo Cos en 1385, lo Coz en 1675[43])
  • Larring / Laring / Larincq (Arinc en 1267[47], Larrinco en 1323[48], Larinc en 1441…), d'un ancien Larrinko (basque Larre « lande » — ou harri « roche » ? — et suffixe pré-celtique -enko) : bois traversé par le Laring ou Hibaruet.
  • Lizà (Lo Lisar en 1385, Lo Lizar en 1420) :
  • Loupien /lupijéŋ/ (Lopienh en 1385, Lopieng en 1657 ; comparer avec Loubieng).
  • Marca : ancien moulin.
  • Marquemale « limite dangereuse ».
  • Marquiza : ancien moulin sur la Baylongue
  • Oustaloup : bois où coule le Luzoué au niveau de Loupien
  • Le Trouilh (lo Trolh en 1385)
  • Uchaà ou Uxà (Uxar en 1385, Uxa en 1441…) : relief séparant les cours de la Baïsère et de la Baylongue.

Histoire

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De nombreux vestiges (lames, grattoirs, bifaces) prouvent que le site de Monein était déjà très fréquenté au paléolithique et au néolithique.

Paul Raymond[12] associait la ville de Monein avec le peuple aquitain présumé des Monesi. Il s'agit en fait d'une mauvaise lecture du nom des Onesii (Pline le Jeune, livre IV) de Bagnères-de-Luchon[49].

Il note que Monein comptait une abbaye laïque dès le XIIe siècle, vassale de la vicomté de Béarn.

En 1385, Monein comptait 414 feux. Le bailliage de Monein était composé de Cardesse, Cuqueron et Monein.

Le roi Henri IV surnommait Monein « le Paris du Béarn »[50].

Politique et administration

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Situation administrative

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Monein a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au . À cette date, elle appartient désormais à celui de Pau[51].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
?    
Charles Dabbadie    
Jean Lanta   Vétérinaire
Léopold Joly DVG Conseiller général du canton de Monein (1979 → 1985)
Maurice Bahurlet PS Professeur de mathématiques
Conseiller général du canton de Monein (1985 → 2004)
Yves Salanave-Péhé DVG Fonctionnaire
Conseiller général du canton de Monein (2004 → 2015)
Conseiller départemental du canton du Cœur de Béarn (2015 → )
En cours Bertrand Vergez-Pascal LDIV Agent immobilier
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La commune fait partie de quatre structures intercommunales[52] :

  • la communauté de communes de Lacq-Orthez ;
  • le SIVU pour l'aménagement et la gestion des cours d'eau du bassin des baises ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement Gave et Baïse.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54]. En 2021, la commune comptait 4 426 habitants[Note 12], en évolution de −1,05 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 5205 1595 3965 4055 0285 1315 3735 1635 059
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 9264 6374 7934 4544 4944 3614 3624 2344 236
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2094 2784 2033 8163 6673 6053 4753 4073 240
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 5633 9673 8653 8794 0324 1834 3674 3934 466
2017 2021 - - - - - - -
4 4384 426-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dispose de trois écoles primaires et d'un collège (collège Recteur-Jean-Sarrailh).

Depuis la rentrée de l'école publique communale propose une filière bilingue français/occitan (dans sa variante locale gasconne-béarnaise) qui commence dès la maternelle.

Économie

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Vignoble à Monein à la période des vendanges.

La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn et de celle de l'ossau-iraty.
L'activité est principalement agricole (élevage, maïs). Une variété de pêche est également présente sur la commune, la roussane.

Culture locale et patrimoine

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La commune possède un office de tourisme intercommunautaire, l'office de tourisme du Pays de Lacq, Cœur de Béarn[57]

Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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Le monument aux morts est l'œuvre d'Ernest Gabard, sculpteur palois et soldat de la Grande Guerre.

Patrimoine religieux

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L'église Saint-Girons date[58] des XVe et XVIe siècles. Elle est la plus grande église gothique du Béarn.

Elle abrite une charpente construite en cœur de chêne de cinquante mètres de long et de dix-huit mètres de hauteur, ayant la forme d'une double coque de navire renversé.

Personnalités liées à la commune

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Nées au Moyen Âge

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Nées au XVIIIe siècle

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Nées au XIXe siècle

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  • Jean Sarrailh, né à Monein le et mort à Paris le , est un historien français, spécialiste de l'histoire et de la culture hispaniques aux XVIIIe et XIXe siècles ;
  • Le compositeur Henri Duparc a vécu plusieurs années à Monein ;
  • Marie Bartête (1863 Monein - 1938) qualifiée de "dernière bagnarde", orpheline, mariée à 15, veuve à 20. Elle commet un vol à l'étalage puis se range en se trouvant une place de bonne à Bordeaux ; malgré cela cette première condamnation sert de prétexte à sa déportation comme reléguée au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni dans le cadre du plan du Second Empire pour le repeuplement de la colonie. Une stèle lui rendant hommage a été inaugurée le [60] ;
  • Henri Lapuyade (1894 Orthez - 1956 Pau), homme politique, résistant et conseiller général de Monein.

Nées au XXe siècle

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Héraldique

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  Blasonnement :
D'argent au monde d'azur sommé d'une croix du même[62].
  Blasonnement :
De sinople au chef chevronné d'or et de sable.

Culture populaire

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L'érudit béarnais Vastin Lespy, dans son Dictionnaire béarnais de 1887, mentionne une danse (proche du « saut » basque) moneinchone : Lo saut de Monenh. Pour cette raison peut-être, au gentilé monenshon il relève cette expression : Monenshons, gays e lurons, ajam cansons e vriulons (« Moneichons, gais et lurons, ayons des chansons et des violons")[63].

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
  4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  6. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  9. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mourenx comprend deux villes-centres (Monein et Mourenx) et sept communes de banlieue.
  10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Monein », sur geoportail.gouv.fr.
  2. « ZNIEFF de type II sur la commune de Monein », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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