Mona Muscă
Mona Muscă, née Monica Octavia Partenie le à Turda dans le județ de Cluj est une femme politique roumaine.
Mona Muscă | |
Fonctions | |
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Ministre de la Culture et des Cultes | |
– (7 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Răzvan Theodorescu |
Successeur | Adrian Iorgulescu |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Turda (Roumanie) |
Parti politique | PNL |
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Carrière professionnelle et politique
modifierAprès ses études de lettres à l'université de Timișoara (1967-1972), elle enseigne la langue et la littérature roumaine à l'école générale de Gurba dans le județ d'Arad (1972-1976). Après trois ans d'enseignement, elle devient assistante universitaire à l'université de Timișoara (1975-1982) puis chercheuse scientifique à l'institut de linguistique Iorgu Iordan à l'Académie roumaine (1982-1996).
Elle commence sa carrière politique tout de suite après la révolution roumaine de 1989, d'abord au sein de l'Alliance civique puis à partir de 1995 au sein du Parti national libéral (PNL). Elle en est exclue en 2006 à la suite de la révélation de sa participation à la Securitate durant la dictature communiste.
Elle est députée du județ de Caraș-Severin durant deux mandats (1996-2000 et 2000-2004), vice-présidente du PNL depuis 2001, et députée de Bucarest depuis 2004.
Scandale sur sa participation à la Securitate
modifierEn 1977 lorsqu'elle fut assistante au cours de préparation à la langue roumaine pour les étudiants étrangers (en majorité grecs), elle s'engage à informer la Securitate d'activités ou de déclaration critiques envers le régime de la part de ces étudiants[1].
En juillet 2006, le président du PNL, Călin Popescu-Tăriceanu déclare vouloir vérifier si les cadres du parti ont collaboré avec la Securitate[2]. La participation de Mona Muscă est d'abord une rumeur[3] qu'elle dément[4]. Le 12 août Mona Muscă remet à la presse son dossier qui confirme ses activités[5].
À la suite de ces révélations, le parti décide d'exclure Mona Muscă et Ioan Ghișe, un autre membre éclaboussé par l'affaire[6]. Mona Muscă déclare qu'elle reste libérale et veut passer par-dessus cet événement[7].