Mona Iraqi

journaliste de télévision égyptienne

Mona Iraqi (en arabe : منى عراقي) est une journaliste de télévision égyptienne, notamment présentatrice de l'émission Ce qu'on nous cache sur la chaîne de télévision privée Al Kahera Wal Nas.

Mona Iraqi
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Biographie
Activité

Affaire du hammam cairote

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Le , Mona Iraqi déclenche une polémique en faisant irruption dans un hammam cairote, qui serait un lieu de prostitution masculine[1], avec des caméras de télévision et la police pour dénoncer publiquement ce qu'elle appelle « la déviance sexuelle ». À la suite de cet événement, une trentaine d'homosexuels sont arrêtés par les autorités égyptiennes tandis que leurs photographies sont diffusées sans être floutées par la journaliste, qui se félicite de cette « victoire morale »[2],[3]. Après plus d’un mois de détention, les 26 clients et membres du personnel ont été acquittés le [4]. Initialement responsable de la section cairote du festival consacré au court-métrage de Shnit (Suisse) en 2014, elle sera écartée par le comité d'organisation[5] pour son implication dans l'affaire du hammam cairote. En , elle est condamnée à six mois de prison dans cette affaire pour diffamation ; son avocat a déclaré son intention de faire appel[6].

Articles connexes

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Références

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  1. Nadéra Bouazza, « Mona Iraqila, délatrice star », liberation.fr, 4 juin 2015.
  2. Philippe Mischkowsky, « Rafle d'homosexuels orchestrée par une journaliste » dans Courrier international du 9 décembre 2014 (Lire en ligne)
  3. Najma Kousri Labidi, « Des organisations influentes dans le monde arabe dénoncent la persécution des homosexuels et la complicité des médias en Egypte » dans Al Huffington Post du 19 janvier 2015 (Lire en ligne)
  4. « Mona Iraqi à son tour devant la justice », sur 360.ch (consulté le )
  5. « EGYPTE : Mona Iraqi journaliste délatrice homophobe virée par le festival suisse Shnit! - ADHEOS », sur www.adheos.org (consulté le )
  6. « La journaliste Mona Iraqi, qui avait "dénoncé" l'homosexualité de 26 hommes en Égypte, écope de 6 mois de prison », huffingtonpost.fr, 26 novembre 2015.