Molliens-au-Bois
Molliens-au-Bois est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Molliens-au-Bois | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire Nord Picardie | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Avisse 2020-2026 |
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Code postal | 80260 | ||||
Code commune | 80553 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mollienois | ||||
Population municipale |
339 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 59′ 20″ nord, 2° 23′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 129 m |
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Superficie | 7,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Corbie | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCommunes limitrophes
modifierRubempré | Pierregot | Mirvaux | ||
Villers-Bocage | N | Montigny-sur-l'Hallue | ||
O Molliens-au-Bois E | ||||
S | ||||
Rainneville | Saint-Gratien |
Le village est situé à environ 12 kilomètres au nord-est d'Amiens, il est accessible par l'axe Amiens - Arras, la route départementale 919 (RD 919) et les routes départementales 11 et 30.
Molliens-au-Bois est entourée des communes de : Rubempré et Pierregot, au nord ; Mirvaux au nord-est ; Montigny à l'est ; Saint-Gratien au sud-est ; Rainneville au sud-ouest et Villers-Bocage à l'ouest[1].
Hydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Molliens-au-Bois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,6 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (0,1 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
modifierLa localité est desservie par la ligne d'autocars no 23 (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[13].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Moiliens (1079) ; Moliens (1155) ; Moyliens (1247) ; Moliens-au-Bois (1507) ; Morliens, Morlyens (XIVe siècle) ; Mollien (1657) ; Molien (1579) ; Moliens-au-bos (1696) ; Molien-au-bois (1720) ; Molliens-aux-bois (1757) ; Molliens-au-Bois (1728) ; Molliens-les-Pierregot (1773) ; Mouliens-au-Bois (1778)[14].
Molliens est issu du gaulois *medio-lanno « sanctuaire central »[15]. L'interprétation actuelle est plutôt « sanctuaire entre deux » ou intermédiaire, à mi-lieu[16].
Histoire
modifierSeigneurie
modifierLa seigneurie relevait de Vignacourt, mouvant de Picquigny, à cause du comté de Corbie et elle était tenue en deux fiefs en 1539 et "noblement en quatre fiefs chacun en plein hommage" en 1733. Elle se composait de 300 journaux de terre, 12 journaux de prés et 7 de bois en 1695.
Les premiers seigneurs de Molliens en portaient le nom ; on trouve Jean et Frodo de Molliens en 1153 ; en 1334, Jean de Haveskerque était seigneur de Molliens.
Famille de Créquy
modifierJean de Créquy épousa en 1366 Jeanne de Haveskerque, dame de Mollieus, Villers-Bocage et autres lieux. Jean de Créquy, dit "Le Jeune" combat et trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415[17]. La famille de Créquy se succéda dans la seigneurie qui échut ensuite par successions à la famille de Blanchefort-Créquy : Antoine de Blanchefort, petit-fils de Jean VIII de Créquy, hérita de tous les biens de la maison de Créquy à condition pour lui et ses successeurs d'en garder le nom et les armes. Marguerite de Créquy épouse de Charles-Belgique de La Trémouille, duc de Thouars, vendit Molliens en 1695 à François du Fresne, écuyer, seigneur de Fontaine-le-Sec. Joseph du Fresne, son petit-fils, le vendit en 1765 à Philippe Jacques Poujol, écuyer, qui le possédait encore à la Révolution.
Famille Poujol
modifierPhilippe Jacques Poujol de Molliens, reçu secrétaire du roi en 1765, était encore en charge lors de l'abolition de sa compagnie en 1790 ; il est mort en 1803.
Gabriel Poujol, maire de Molliens, son petit-fils, a épousé en Marie Louise Honorine Boistel du Belloy, dont il a eu : Marguerite Marie Josèphe née à Amiens le .
Politique et administration
modifierIntercommunalités
modifierLa commune fait partie de la communauté de communes du Territoire Nord Picardie après avoir fait partie de la communauté de communes Bocage Hallue de 1999 à 2017.
Liste des maires
modifierPolitique de développement durable
modifierDistinctions et labels
modifierClassement au concours des villes et villages fleuris : une fleur récompense en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[22].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 339 habitants[Note 3], en évolution de +4,63 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierIl n'y a plus d'établissement scolaire à Molliens-au-Bois. Le regroupement pédagogique concentré (RPC) de Beauvoir associe les villages de Cardonnette, Coisy, Molliens-au-Bois et Rainneville. Il compte environ 175 élèves répartis de la petite section de maternelle au CM2. Les locaux sont situés à Rainneville, rue du stade.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉglise paroissiale Saint-Léger
modifierL'église Saint-Léger de style néo-gothique fut construite de 1870 à 1872, aux frais de Marie-Colette-Amélie Poujol de Molliens, sous la direction de l'architecte Victor Delefortrie. Son plan a la forme d'une croix latine, sans bas-côté, avec un clocher-porche surmonté d'une haute flèche octogonale et flanqué de deux tourelles, dont celle de droite enferme l'escalier d'accès aux cloches.
Château
modifierIl a succédé à un édifice disparu. Le château actuel a été reconstruit en 1840 et restauré après la Seconde Guerre mondiale[27].
Chapelle castrale
modifierC'est le seul vestige du château des du Fresne de Fontaine construit vers 1760. Sépulture de la famille Poujol de Molliens, la plus ancienne mention date de 1803[27].
Héraldique
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- François Ansart, « Églises néo-gothiques dans le canton de Villers-Bocage » in Histoire et Traditions du pays des coudriers n° 17, p. 22 à 25.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Molliens-au-Bois » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- PLan cadastral de Molliens-au-bois, 1812
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Molliens-au-Bois et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Molliens-au-Bois ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 60 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 190.
- Roger Brunet, Trésor du terroir : Les noms de lieux de la France, CNRS éditions (ISBN 978-2-271-09278-6).
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- Légifrance, 15 avril 1981.
- « Liste des maires de la Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris », sur Villes et villages fleuris (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 178 (ASIN B000WR15W8).