Mohammed Khaznadar
Mohammed Khaznadar (arabe : محمد خزندار), né vers sur l'île de Kos (Grèce actuelle)[1] et mort le à La Marsa[1], est un homme politique tunisien.
Mohammed Khaznadar محمد خزندار | |
Fonctions | |
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Grand vizir de Tunis | |
– (1 an, 1 mois et 2 jours) |
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Monarque | Sadok Bey |
Prédécesseur | Kheireddine Pacha |
Successeur | Mustapha Ben Ismaïl |
– (1 an, 2 mois et 6 jours) |
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Monarque | Sadok Bey |
Prédécesseur | Mustapha Ben Ismaïl |
Successeur | Mohammed Aziz Bouattour |
Biographie | |
Date de naissance | Vers 1810 |
Lieu de naissance | Kos (Empire ottoman) |
Date de décès | |
Lieu de décès | La Marsa (Protectorat français de Tunisie) |
Nationalité | Tunisienne |
Conjoint | Lella Mannana bent Ahmed Cherif |
Religion | Islam |
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Grand vizir de Tunis | |
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Biographie
modifierMamelouk d'origine grecque, il est capturé lors d'une rafle et vendu comme esclave au bey de Tunis : Hussein II Bey[1].
Il devient plus tard trésorier de Chakir Saheb Ettabaâ et caïd de Sousse et Monastir dès 1838. Il se maintient durant cinquante ans, à un poste ou un autre, au service de cinq beys successifs. En novembre 1861, il est nommé ministre de l'Intérieur puis ministre de la Guerre en décembre 1862, ministre de la Marine en septembre 1865, ministre de l'Intérieur à nouveau en octobre 1873 et enfin grand vizir et président de la commission financière internationale du au . Il conserve ensuite le titre de ministre et les fonctions de conseiller d'État et redevient grand vizir le [1]. Il se retire de la vie publique dans ses propriétés de La Marsa et de Sidi Bou Saïd à l'automne 1882, après l'établissement du protectorat français, laissant le souvenir d'un homme d'état effacé et pieux[1].
Il n'a aucun lien de parenté avec Mustapha Khaznadar ; Khaznadar est un surnom, signifiant « trésorier », les surnoms étant constitués à partir de la fonction d'origine, de la fonction la plus connue ou de l'origine géographique.
Notes et références
modifier- Jean Ganiage, Les origines du Protectorat français en Tunisie (1861-1881), Tunis, Maison tunisienne de l'édition, , 611 p., p. 592.