Mohamed Saïd El Kateb
Mohamed Saïd El Kateb (arabe : محمد سعيد الكاتب), né le à Djerba et mort le à Tunis, est un général et diplomate tunisien[1],[2].
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Militaire, diplomate |
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Il exerce la fonction de chef d'État-Major des armées entre 1990 et 1991.
Biographie
modifierFormation
modifierIl est issu de la première promotion d'officiers tunisiens (promotion Bourguiba, en formation à l'ESMIA Saint-Cyr en et )[3]. De à , il participe à un stage de perfectionnement à l'École de cavalerie de Saumur. Il reçoit ensuite, en , le commandement de l'escadron-mixte de l'armée tunisienne, unité mécanisée équipée de half-tracks et d'automitrailleuses[4].
Participation à la crise de Bizerte
modifierLe lieutenant, avec son escadron mixte, participe à la crise de Bizerte. Il prend position le 6 juillet à la gare de Sidi Ahmed et participe le 19 juillet au blocus antiaérien de la base aérienne du même nom. Le 20 au matin, son unité se replie vers située 2,5 kilomètres au sud de la gare puis, le soir, vers le poste de police de Tinja. Un tiers des soldats de l'escadron parvient à cette dernière position le 21 juillet, le reste ayant été mis hors de combat ou capturé[4].
Fonctions nationales
modifierMohamed Saïd El Kateb exerce successivement les fonctions de chef de cabinet du ministre de la Défense nationale, d'inspecteur général des forces armées, de chef d'état-major de l'Armée de terre et de chef d'État-Major des armées[5].
En 1981, il est nommé attaché militaire auprès de l'ambassade de Tunisie en France. Dès son entrée en fonction, un dossier attire son attention : une commande de patrouilleurs lance-missiles auprès d'une compagnie française de construction navale dont le président n'était autre que l'amiral Maurice Amman, commandant de la base aéronavale de Bizerte en 1961. Un nom qui ne rappelle pas que de bons souvenirs au général qui avait reçu précisément son baptême du feu vingt ans plus tôt, lors de bataille de la crise de Bizerte[3],[6].
Il sert également en tant qu'ambassadeur pendant sept ans en Afrique de l'Ouest puis en Asie du Sud-Est[5].
Atteignant la limite d'âge, il quitte le service actif le [7] pour présider la Fédération tunisienne des sports équestres de 2000 à 2011[5].
Références
modifier- « Le général Said El Kateb est décédé : un grand chef militaire nous quitte », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Le général Mohamed Saïd El Kateb n'est plus », sur kapitalis.com, (consulté le ).
- Mohamed Saïd El Kateb, « 20 ans après la bataille de Bizerte, mes retrouvailles avec l'amiral Amman », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Il y a 53 ans, la guerre de Bizerte : le témoignage du général Elkateb », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Le général Said El Kateb : comment faire face au terrorisme en Tunisie », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- Hédi Béhi, « Le général Saïd El Kateb, tel que je l'ai connu », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Qui est le général Mohamed Saïd El Kateb décédé jeudi », sur espacemanager.com, (consulté le ).