Mohamed Deriche

politicien berbère algérien

Mohamed Deriche (en arabe : محمد دريش, langues berbères : ⵎⵓⵃⵎⵎⴰⴷ ⴷⴻⵔⵉⵛⴻ), né en 1865 à Souk El-Had, province de Boumerdès, Kabylie, Algérie et mort en 1948 à Boudouaou, Algérie) est un politicien algérien après la conquête française de l'Algérie[1].

Mohamed Deriche
Mohamed Deriche en 1939
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
محمد دريش
Nom de naissance
Mohamed Deriche
Nationalité
Activités
Enfant
Dahmane Deriche (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Mohamed Deriche est né dans le douar kabyle de Aith Hamadouche en 1865[2].

Son père est Ali Deriche, un fermier de Beni Amrane, et son grand-père est Mohamed Deriche, ancien zouave[3].

Mohamed Deriche est originaire de la Khachna, qui fait partie de la Basse Kabylie.

Le nom de famille Deriche a été attribué à la famille lors de la mise en place de l'État civil indigène d'Algérie à l'époque du gouverneur Louis Tirman. Ce nom Deriche est soit une modification du nom arabe dervish, soit vient du français De Riche[4].

Caïdat

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Mohamed Deriche a été nommé caïd de la Khachna qui faisait partie du district de Ménerville[5] de 1919 jusqu'à sa retraite en 1946[6].

Mohamed Deriche était membre du conseil municipal de Ménerville et était assisté d'un conseil autochtone de conseillers municipaux dont les membres étaient Rabah Maref, Dahmane Deriche, Rabah Timizar, Hocine Fazez, Mohamed Amraoui, Lounès Deriche et Ahmed Deriche[7]. Il a assisté aux réunions administratives, électorales et festives qui ont eu lieu au niveau de la mairie de Ménerville en 1931 et 1932[8][pertinence contestée].

Mohamed Deriche a collaboré avec les maires César Boniface et Jérôme Zévaco[évasif][9][source insuffisante].

Activités

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Mohamed Deriche et Sheikh Mohamed Seghir Boushaki, sous la tutelle du greffier de la paix de la cour de Ménerville, ont été aidés par des agents français et ont pu élucider de nombreux harcèlements et délits[évasif][10][source insuffisante].

Propriétés

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Mohamed Deriche possède L'une de ces propriétés située à Beni Amrane spécialisée dans l'élevage bovin où le croisement des taureaux et des génisses visait l'amélioration des races. Cette ferme a reçu la Médaille d'honneur du travail plusieurs fois. La médaille de vermeil a été décernée en 1913 au père de Mohamed Deriche qui comptait plus de 30 ans de services agricoles depuis 1880[11].

Mouvement nationaliste

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En raison de sa position politique, Mohamed Deriche avait une relation privilégiée[non neutre] avec l'Association des oulémas musulmans algériens depuis sa création en 1931[source secondaire nécessaire].

Il a reçu Mohamed Bachir El Ibrahimi à son domicile de Ménerville et l'a accompagné à la zaouïa de Aith Hamadouche sur les hauteurs de Souk El-Had[pertinence contestée][Interprétation personnelle ?].

Voir aussi

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Références

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  1. « fete150eme-anniversaire-de-la-revolution-2 », sur menerville.free.fr (consulté le )
  2. Ernest (1808-1890) Fonction indéterminée Carette et Auguste (1810-1875) Fonction indéterminée Warnier, « Carte de l'Algérie divisée par tribus / par MM. E. Carette et Auguste Warnier ; Membres de la Commission Scientifique de l'Algérie », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Liste des 1985 personnalités du livre d'or de l’Algérie 1937 », sur www.algerie-dz.com (consulté le )
  4. « La Presse », sur Gallica, (consulté le )
  5. « L'Echo d'Alger : journal républicain du matin », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Livre d'or de l'Algerie », sur jeunepiednoir.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  7. « L'Echo d'Alger : journal républicain du matin », sur Gallica, (consulté le )
  8. « L'Echo d'Alger : journal républicain du matin », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Echo d'Alger : journal républicain du matin », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Revue du Midi : religion, littérature, histoire », sur Gallica, (consulté le )
  11. « L'Echo d'Alger : journal républicain du matin », sur Gallica, (consulté le )