Missions japonaises en Chine impériale

ambassades

Les missions japonaises en Chine impériale sont des ambassades dépêchées de façon intermittente à la cour chinoise. Toute distinction entre les envoyés diplomatiques de la cour impériale japonaise ou de quelque shogunat japonais que ce soit disparaît ou est rendue sans objet lorsque l'ambassadeur est reçu dans la capitale chinoise.

Voies possible des navires de la mission vers la Chine de la dynastie Tang.

Histoire

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Les documents encore existants informent des missions en Chine entre 600 et 894. Ces ambassades impériales à la dynastie Sui (遣隋使, Kenzui-shi?) sont composées de membres de l'aristocratie kuge et de prêtres bouddhistes, ainsi que d'étudiants qui vont suivre des études bouddhiques. Elles conduisent à l'importation de la culture chinoise et de ses avancées scientifiques et techniques. Ces rencontres diplomatiques favorisent l'apparition au Japon de diverses écoles du bouddhisme, dont le zen.

Du point de vue sinocentrique de la cour chinoise à Chang'an, les ambassades envoyées de Kyoto sont reçues comme des tribus à la Chine impériales, mais il est peu probable que les Japonais les perçoivent sous cet angle[1].

La Chine semble avoir pris l'initiative d'ouvrir des relations avec le Japon. L'empereur Sui, l'empereur Sui Yangdi (kensui taishi) envoie en 605 un message qui dit :

« Le souverain de Sui s'informe respectueusement du souverain de Wa »[2].

Le prince Shōtoku répond en organisant une mission dirigée par Ono no Imoko en 607. Le message du prince contient la première occurrence conservée du mot « Nihon » pour désigner l'archipel nippon, littéralement, « Origine du soleil »[3]. La formule de politesse dit :

« Du souverain du pays du soleil levant (nihon / salut Izuru) au souverain du pays du soleil couchant »[4].

Les missions impériales auprès de la dynastie Tang (遣唐使, Kentō-shi?) sont les mieux connues (13 au total) ; elles se terminent en 894. À cette époque, des ambassadeurs sont nommés et sur le point de partir pour la Chine. Cependant, la mission est interrompue par l'empereur Uda en 894 (Kanpyō 6, 8e mois) en raison des rapports de conditions instables en Chine[5]. Sugawara no Michizane persuade l'empereur de prendre cette décision[6].

Émissaires à la cour Sui

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Les émissaires japonais à la cour Sui sont reçus comme des ambassadeurs :

  • 607 : la première mission diplomatique est conduite par le premier ambassadeur japonais en Chine. L'envoyé japonais, Ono no Imoko, porte le titre de kenzushi[7]. La délégation est reçu à la cour impériale[8].
  • 608 : Ono no Imoko conduit l'ambassade de retour en Chine[8]. Cette mission comprend deux autres envoyés avec le titre de kenzushi : Takamuko no Kuromaro (no Genri)[9] et Minabuchi no Shōan[10]. Kuromaro et Shōan, avec le moine bouddhiste Sōmin[11] reste en Chine pendant 32 ans avant de rentrer au Japon.

Émissaires à la cour Tang

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Les émissaires japonais à la cour Tang sont reçus comme des ambassadeurs :

Adoption des modèles Tang

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Le Japon ancien, appelé Wa, a une culture primitive comparée à celle de la dynastie Tang. Les populations Tang évoquent le Wa comme 東夷 (barbares de l'est).

Émissaires à la cour Ming

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Les émissaires japonais à la cour Ming sont reçus comme des ambassadeurs[12].

Émissaires à la cour Qing

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Voir aussi

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Yoda, Yoshiie et al. (1996). The Foundations of Japan's Modernization: a comparison with China's Path towards Modernization, p. 40-41.
  2. Varley, Paul. (1980). Jinnō Shōtōki, p. 128.
  3. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du japon, p. 40.
  4. Varley, Paul. (1973). Japanese Culture: A Short History. p. 15
  5. Titsingh, p. 127-128.
  6. Kitagawa, Hiroshi. (1975). The Tale of the Heike, p. 222.
  7. Nussbaum, Kentōshi sur p. 511 sur Google Livres
  8. a et b Nussbaum, Louis-Frédéric. (2005). Ono no Imoko in Japan encyclopedia, p. 755 sur Google Livres; n.b., Louis-Frédéric est le pseudonyme de Louis-Frédéric Nussbaum, voir Deutsche Nationalbibliothek Authority File.
  9. Nussbaum, Takamuko no Kuromaro (No Genri) sur p. 935 sur Google Livres
  10. Nussbaum, Minabuchi no Shōan sur p. 632 sur Google Livres
  11. Nussbaum, "Sōmin" at p. 900 sur Google Livres
  12. Mizuno, Norihito. (2003). China in Tokugawa Foreign Relations: The Tokugawa Bakufu’s Perception of and Attitudes toward Ming-Qing China, p. 109-112.

Source de la traduction

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