Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad
La Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) est une opération de maintien de la paix des Nations unies qui s'est déroulée en République centrafricaine et au Tchad entre et en vue de contribuer à la protection des civils, la promotion des droits de l’homme et de l’état de droit ainsi qu’à la promotion de la paix régionale.
Historique
modifierL'idée de la création de la Minurcat émerge en février 2007 dans plusieurs rapports des Nations unies[1]. En mai et des tractations diplomatiques entre les Nations unies, la France et le Tchad aboutissent à l'accord du Tchad pour le lancement de cette mission[1].
La mission est créée le par la résolution 1778 du Conseil de sécurité des Nations unies en vue de contribuer à la protection des civils, la promotion des droits de l’homme et de l’état de droit ainsi qu’à la promotion de la paix régionale[2],[3].
Le , le Conseil de sécurité adopte la résolution 1861 autorisant le déploiement d’une composante militaire de la MINURCAT pour succéder à la force militaire de l’Union européenne, l’EUFOR Tchad/RCA, dont le mandat s’achevait.
Le , le Conseil de sécurité adopte la résolution de 1923, révisant le mandat de la Mission en soulignant la nécessité de coopérer avec le Gouvernement du Tchad en vue de consolider les progrès réalisés jusqu’à présent et aider celui-ci à élaborer une stratégie visant à assurer leur durabilité après le départ de la MINURCAT, à partir du [3].
Organisation
modifierLe quartier général de la Minurcat est situé à N'Djaména[4]. Un poste de commandement de la mission est basé à Abéché, avec des bureaux à Iriba, Forchana, Goz-Beida, Bangui et Birao[5]. Les régions de déploiements de la Minurcat sont les départements de l'Ennedi Est, du Wadi Fira, de l'Ouaddaï, Salamat au Tchad et les préfectures de la Vakaga et d'une partie de la Haute-Kotto en Centrafrique[6].
Effectifs
modifierSes effectifs militaires sont européens mais la mission possèdent également du personnels civils, notamment des officiers de liaison des Nations unies mais aussi des policiers tchadiens[2].
- Albanie : 63 hommes ;
- France : la moitié du contingent de l'EUFOR Tchad/RCA ;
- Irlande : 411 hommes ;
- Pologne : 350 hommes ;
- Suède : 200 hommes ;
- Autriche : 160 hommes ;
- Roumanie : 120 hommes ;
- Belgique : 100 hommes ;
- Espagne : 80 hommes ;
- Finlande : 40 hommes ;
- Pays-Bas : 60 hommes ;
- Tunisie : 7 officiers de liaison.
Décorations
modifierNotes et références
modifier- (Fontrier 2009, p. 193)
- (Fontrier 2009, p. 196)
- Jocelyn Coulon, Dictionnaire mondial des opérations de paix : 1948-2011, Athéna Editions, , 313 p. (ISBN 978-2924142080), p. 79
- (Fontrier 2009, p. 224)
- (Fontrier 2009, p. 197)
- (Fontrier 2009, p. 198)
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Marc Fontrier, Le Darfour : Organisations internationales et crise régionale 2003-2008, L'Harmattan, , 310 p. (ISBN 978-2-296-09372-0)
Articles connexes
modifier- Force de maintien de la paix des Nations unies (« casques bleus »)