Milicia excelsa

arbre d'Afrique subsaharienne, dont le bois est apprécié pour divers usages.

Milicia excelsa (ou Chlorophora excelsa ; synonyme) ou Iroko (nom vernaculaire le plus commun) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Moraceae.

C'est un arbre originaire d'Afrique subsaharienne notamment : Angola, Bénin, Cameroun, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Gabon, Guinée-Bissau, Kenya, Malawi, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

C'est une espèce quasi-menacée.

Noms vernaculaires

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Il est principalement désignée sous le nom d'« iroko » mais est également rencontré sous les noms suivants:

  • Semli (Sierra Leone, Liberia),
  • Iroko (Côte d’Ivoire),
  • Odoum (Ghana),
  • Rokko, Oroko (Nigeria),
  • loko (Bénin)
  • Logoti (Togo)
  • Abang, Mandji (Cameroun, Gabon),
  • Mereira (Angola), kambala (Congo),
  • Mvule (Afrique de l’Est) ;
  • Lusanga, Mokongo, Molundu, Mvuli, Tule mufala, etc.

De même, Milicia regia prend aussi ce nom vernaculaire.

Elle est utilisée pour son bois, l'iroko.

Synonyme

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  • Chlorophora excelsa (Welw.) Benth.
 
Bois d'iroko, neuf (Au soleil, et sous l'action des intempéries, sa couleur jaune/brun s'atténue peu à peu).

C'est un bois blond, vendu dans le monde entier comme bois exotique provenant d'Afrique, au tissage fin et aux veines discrètes. Ses propriétés en font un bois exceptionnel.

Il est particulièrement apprécié pour la construction de meubles surtout d'extérieur, pour les parquets, les boiseries. L'ébénisterie apprécie son grain.

Au Bénin, aire culturelle du vaudou, l'iroko est un arbre fétiche respecté et craint. Ainsi la sacralisation constitue le moyen fondamental de conservation de l'arbre par les populations locales[1].

Stockage de CO2

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L'Iroko fait partie des arbres oxalogènes, il stocke le CO2 sous forme de cristaux d’oxalate de calcium. Quand l’arbre se décompose les cristaux se dégradent en calcaire.

Allergies

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Comme celles de tous les bois la poussière produite par le sciage ou ponçage peut provoquer des allergies ou aggraver l'asthme, mais certaines molécules contenues dans ce bois peuvent aussi causer des dermatites[2]

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Louis Hédin, « Sur quelques essences exploitées au Cameroun », in Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 1929, vol. 9, no 89, p. 39-51, [lire en ligne]
  • Mahougnon Kakpo, L'Iroko : l'arbre de vie dans la mystique Vodun, essai, Les Éditions des Diasporas, Cotonou, 2017, 141 p. (ISBN 9789991972435)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. N. Sokpon, C. Ouinsavi et N. Azonkponon, « Stratégies de gestion de l'iroko (Milicia excelsa) dans l'aire culturelle vodun au Bénin », communication lors du XIIe Congrès forestier mondial à Québec, 2003 [1]
  2. Stingeni L, Mariotti M, Lisi P (1998) Airborne allergic contact dermatitis from iroko (Chlorophora excelsa) : Contact Dermatitis; 38:287