Milice bourgeoise (France)
Les milices provinciales furent les troupes auxiliaires de la monarchie française. En 1726, elles furent formées en régiments permanents, le service des hommes qui formaient ces régiments avait une durée de six ans, ils étaient engagés par tirage au sort.
L'ordonnance de 1765 établit l'effectif de ces milices à 105 bataillons de 700 hommes qui s'intitulèrent en 1778 gardes provinciales.
Effectifs
modifierChacun des bataillons possédait 8 compagnies dont une de grenadiers royaux et une autre de grenadiers provinciaux.
Tirage au sort
modifierChaque année avait lieu le tirage au sort en présence de l'intendant et des subdélégués. Chaque célibataire était dans l'obligation de remplir ce service et, au cas où ils ne seraient pas assez nombreux, les hommes mariés sans enfants étaient soumis à ce service.
Dans une urne étaient déposés des billets noirs et blancs. Un billet blanc tiré signifiait l'exemption. Les hommes avaient la possibilité d'être exemptés de droit.
En 1789, les milices provinciales comptaient 60 000 hommes.
Uniforme
modifierL'uniforme porté par les hommes des milices provinciales était de couleur blanche avec revers blancs, parements bleus ; le chapeau était orné d'un bordure argent.
La solde
modifierLe fusilier touchait une solde de 5 sous par jour, celle d'un capitaine de 3 livres 5 sous.
Aux côtés des milices provinciales organisées militairement, les milices bourgeoises, une dans chaque ville, secondaient la maréchaussée dans la police de ville.
Sources
modifier- Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, Paris, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1987, 1998 [détail des éditions] (ISBN 978-2-221-08850-0)