Michel Viot (1924-2007)

prêtre catholique français (né en 1924)

Michel Viot, né le à Nantes (Loire-Atlantique) et mort le , est un prêtre catholique du diocèse de Nantes, aumônier de mouvements et associations, directeur de revues. Il est principalement connu pour avoir été l’aumônier des Scouts et Guides de France puis de la Fédération sportive et culturelle de France.

Michel Viot
Fonctions
Aumônier national (d)
Fédération sportive et culturelle de France
-
Curé
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Henri Viot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
René Bazin (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Externat des Enfants-Nantais (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Michel Antoine Marie Charles Viot, né le à Nantes, est le fils de Henri Viot, industriel et maire de Saint-Herblain, et de Françoise René-Bazin. Par sa mère il est le petit-fils de l’écrivain René Bazin[LJ 1]. Il est également le parent de Jacques Viot.

Service pastoral et enseignant

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Ordonné prêtre le , il est nommé vicaire et instituteur au Pallet d' à , puis professeur de sixième au lycée externat des Enfants-Nantais. Le , il est curé de la paroisse Saint-Félix[LJ 2] et le de Saint-Clément[1] jusqu'en 1970.

Aumônerie des œuvres

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À partir de 1968, il est aussi aumônier diocésain du service Sports, loisirs et culture et des Scouts et Guides de France.

De 1972 à 1978[2] il est mis à temps partiel au service de la Fédération sportive et culturelle de France[3] (FSCF) comme conseiller ecclésiastique national[LJ 3]. Il marque les esprits pour être le premier à abandonner la soutane au profit d'un clergyman très strict[4]. Il poursuit le travail de Jean Berthou au niveau de la visite des stages et s'investit dans le groupe de réflexion sur l'identité fédérale qui aboutit après son départ à la publication du document fédéral fondamental (DFF)[LJ 4]. Le bulletin fédéral Les Jeunes doit aussi certaines de ses colonnes à sa plume.

Pendant ce temps, il demeure aumônier diocésain des Scouts et Guides de France et du service Sport, loisirs et culture.

Responsabilités diocésaines

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De 1979 à 1982, directeur de l'Écho de l'Ouest[5], délégué à la communication et porte-parole de l'évêché, il assure le lien avec les médias ; il reste pendant ce temps aumônier des élèves catholiques du lycée Aristide Briand. Le , il prend sa retraite à Nantes, mais ne renonce à sa responsabilité d'aumônier diocésain du comité départemental de Loire-Atlantique de la FSCF[LJ 5] qu'en 1991, remplacé par Jean-Yves Saunier.

L'abbé Viot meurt le au matin ; ses obsèques ont lieu le jeudi en la basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien où l'homélie est prononcée par son successeur, Jean-Yves Saunier[LJ 1].

Notes et références

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Références

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  1. a et b Fédération sportive et culturelle de France, « Carnet », Les Jeunes, no 2508,‎ , p. 32 et un lointain cousin d'Hervé Bazin.
  2. Fédération sportive et culturelle de France, « Qui sera au rendez-vous », Les Jeunes, no 2170,‎ , p. 3.
  3. Fédération sportive et culturelle de France, « Pourquoi avoir dit : oui », Les Jeunes, no 2261,‎ , p. 2
  4. Fédération sportive et culturelle de France, Vers quel homme ? Par quels chemins ?, FSCF (à compte d’auteur),
  5. Fédération sportive et culturelle de France, « A toujours Michel », Les Jeunes, no 2276,‎ , p. 10
  • Autres références :
  1. fiche de l'abbé Michel Viot aux archives de l'évêché de Nantes, consultée le 7 décembre 2012.
  2. Jean-Marie Jouaret 2012, p. 243
  3. Eglise et Sport
  4. Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 138
  5. « L'Echo de l'Ouest : toute l'information et actualités de Vendée et Loire Atlantique », sur L'Echo de l'Ouest (consulté le ).

Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

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