Michel Roumégoux
Michel Roumégoux, né le à Figeac (Lot) et mort le à Cahors[1],[2], est un docteur vétérinaire et homme politique français.
Michel Roumégoux | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans) |
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Élection | 16 juin 2002 |
Circonscription | 1re du Lot |
Législature | XIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Bernard Charles |
Successeur | Dominique Orliac |
Maire de Cahors | |
– (1 an, 9 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Bernard Charles |
Successeur | Marc Lecuru |
Conseiller général du Lot | |
– (4 ans et 2 jours) |
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Circonscription | St-Géry |
Prédécesseur | Michel Quèbre |
Successeur | canton supprimé |
– (3 ans, 4 mois et 29 jours) |
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Circonscription | Cahors Nord-Est |
Prédécesseur | Bernard Delpech |
Successeur | Dominique Orliac |
– (5 ans, 11 mois et 20 jours) |
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Circonscription | Cahors Nord-Est |
Prédécesseur | Huguette Orliac |
Successeur | Bernard Delpech |
Biographie | |
Nom de naissance | Michel Gervais André Roumégoux |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Figeac (Lot) |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Cahors |
Nationalité | Française |
Parti politique | Alliance centriste |
Profession | Vétérinaire |
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Maires de Cahors | |
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Biographie
modifierNé à Figeac de parents artisans bouchers, Michel Roumégoux est docteur vétérinaire à Cahors depuis 1974, en milieu rural puis urbain, et spécialisé en chirurgie ostéo-articulaire. Il est également créateur et administrateur jusqu'en 2001 d’une centrale de distribution de produits vétérinaires. Il est marié et père de deux enfants.
Parcours politique
modifierIssu du centre droit et membre de l'UDF, Michel Roumégoux est élu conseiller municipal de Cahors en 1989 et réélu en 1995. Élu ensuite conseiller général dans le canton de Cahors-Nord-Est en 1992, il est battu six ans plus tard, avant de prendre sa revanche en 1999, lors d'une élection partielle.
En mars 2001, il est élu maire de Cahors, mais fin 2002, son élection est invalidée par le Conseil d'État à cause d'un dépassement de comptes de campagne. En , son adjoint Marc Lecuru prend alors les rênes de la ville jusqu'en 2008.
Le , il est élu député dans la 1re circonscription du Lot et siège au groupe UMP de l'Assemblée nationale où il travaille notamment sur la loi foie gras, trufficulture, pêche, chasse, le soutien et les aides à 82 communes du Lot, les pôles d'excellences rurales, l'augmentation de la dotation de solidarité urbaine et rurale qui vise à l'amélioration de l'équité, la péréquation entre communes riches et pauvres, la DGF et la dotation de solidarité rurale.
Le , candidat à un deuxième mandat, il est battu avec près de dix points de retard par la candidate du Parti radical de gauche, Dominique Orliac qui obtient 54,97 % contre 45,03 % [3]), faisant figure de 2e défaite face à elle après celle aux élections cantonales de 2004[4].
En 2008, il est chargé auprès du ministre de l’Agriculture et de la Pêche d'une mission sur l'avenir de la filière viticole à l’horizon 2020. Après avoir sillonné la France viticole durant l’année 2008, Michel Roumégoux remet le au ministre Michel Barnier son rapport Vin sur vin – 2020, plan stratégique de valorisation de la filière vitivinicole française à l’horizon 2020. Il s’agit d’établir la position des vins français à l’export (état des lieux et perspectives), de définir les initiatives stratégiques souhaitables et de faire des propositions de soutiens publics.
En , il est nommé au Conseil national supérieur de l'œnotourisme, présidé par Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor[5]. La même année, il fonde l'association Lot@venir qui a pour but : « l’étude des problèmes politiques, économiques et sociaux de la société française et plus particulièrement lotoise, la promotion d’idées visant à favoriser le développement économique, social et culturel dans le cadre d’une économie de liberté ». Il est en outre membre de l’Association des élus de la vigne et du vin (ANEV).
Lors d'une conférence de presse en , il annonce qu'il quitte le parti présidentiel en découpant sa carte d'adhérent[6]. Il rejoint alors l'Alliance centriste, dont il devient le président départemental.
En , Michel Roumégoux annonce qu'il est candidat aux élections législatives de 2017 dans la première circonscription du Lot[7], avant de renoncer[8].
Mort
modifierMichel Roumégoux meurt le 26 novembre 2023 à l'âge de 75 ans[2].
Mandats
modifier- 20/03/1989 - 18/06/1995 : Membre du conseil municipal de Cahors (Lot)
- 30/03/1992 - 22/03/1998 : Membre du conseil général du Lot
- 19/06/1995 - 18/03/2001 : Membre du conseil municipal de Cahors (Lot)
- 23/03/1999 - 21/08/2002 : Membre du conseil général du Lot
- 19/03/2001 - 02/01/2003 : Maire de Cahors (Lot)
- 19/06/2002 - 19/06/2007 : Député du Lot
- 27/03/2011 - 29/03/2015 : Membre du conseil général du Lot
Décoration
modifier- Chevalier dans l’ordre national du Mérite centrafricain.
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- Jean-Luc Garcia, « L'ancien maire de Cahors et député du Lot, Michel Roumégoux, est décédé dimanche », sur La Dépêche du Midi, (consulté le )
- LOT (46) -- 1re circonscription (résultats officiels) Ministère de l'Intérieur, 17 juin 2007
- Dominique Orliac (PRG), nouvelle députée du Lot La Dépêche du Midi, 17 juin 2007
- Du 15 au 17 mai 2009, Michel Roumégoux inaugure au côté de Paul Dubrule, le SILOT, premier salon international de l’œnotourisme à Lyon
- Michel Roumégoux : « Je quitte l'UMP » La Dépêche du Midi, 24 octobre 2010
- Thibaut Souperbie, « Législatives : Michel Roumégoux, le candidat qui veut faire entendre sa voix » sur medialot.fr, 9 avril 2017
- Thibaut Souperbie, « Législatives : 21 candidats et des surprises… » sur medialot.fr, 19 mai 2017
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :