Michel Lapierre
Michel Lapierre est un écrivain et journaliste québécois, né à Montréal le et mort dans la même ville le .
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Biographie
modifierJeunesse et études
modifierMichel Lapierre réalise des études classiques à Montréal de 1965 à 1970, au Collège André-Grasset et, en 1970-1971, au collège des Eudistes (aujourd’hui Collège Jean-Eudes), des études en sciences humaines au collège André-Grasset (1971) et au Collège de Maisonneuve (1974-1976).
À l'Université de Montréal, il obtient un diplôme de premier cycle en sciences politiques (1979), fait une année de droit (1979-1980), obtient une maîtrise en études françaises (1983) et un doctorat en histoire littéraire (1993). Il fait à l’Université McGill une année préparatoire à la maîtrise en littérature française (1981).
Carrière d'écrivain
modifierMichel Lapierre est l’auteur de La Vénus québécoise avec ou sans fourrure[1],[2],[3] (1998), essai sur les personnages féminins dans le roman québécois de 1880 à nos jours, et de L’Autre Histoire du Québec[4],[5],[6] (2003), essai sur l’évolution politique et culturelle d’une société. Il publie des articles sur la littérature, l’histoire, la pensée politique et d’autres sujets culturels. Il contribue à des périodiques montréalais, notamment la revue L’Apostrophe (2001-2009), le mensuel L’Aut’ Journal (1999-2004), l’hebdomadaire Ici (2000-2007) et le quotidien La Presse (2001-2003).
Durant plus de 20 ans, de à , il signe des critiques de livres dans le quotidien Le Devoir, plus de 870 textes. De juin 2010 à décembre 2018, il est rédacteur en chef de Montréal en tête, revue de la Société historique de Montréal.
Le , la Société historique de Montréal décerne à Michel Lapierre, pour la contribution à la mise en valeur de l’histoire, sa médaille, remise notamment à l’historien Guy Frégault (1918-1977), l’auteur de La Guerre de la Conquête.
Michel Lapierre élabore une réflexion sur la culture et la société québécoises en tentant de prolonger la pensée de Louis-Joseph Papineau (1786-1871) et celle de Jacques Ferron (1921-1985)[réf. nécessaire]. Dans le numéro 10 de L’Apostrophe (été-automne 2007), il publie le premier chapitre de son ouvrage inédit, Les Valois, roman consacré, à travers l’histoire d’une famille, aux conflits intellectuels et subliminaux entre l’Amérique et l’Europe de 1826 jusqu’au début du XXe siècle[réf. nécessaire].
Victor-Lévy Beaulieu résume la démarche critique de Michel Lapierre : « À cause de son intransigeance et du talent qu’il faut avoir quand on aborde les mots des autres et qu’on le fait sans compromis, Lapierre a compris que lire n’est pas une démission, mais une confrontation avec l’autre comme avec soi-même »[7].
Il meurt le dans sa ville natale de Montréal, à l'âge de 70 ans[8].
Références
modifier- Louis Cornellier, Le Devoir, 26-27 sept. 1998, p. D 6
- Stéphane Potvin, La Presse, 18 oct. 1998, p. B 4
- Réginald Hamel, University of Toronto Quarterly, vol. 69, no 1, hiver 1999-2000, p. 479-481.
- Claude-V. Marsolais, La Presse, 20 avril 2003, p. F 2
- Louis Cornellier, Le Devoir, 14-15 juin 2003, p. F 6
- Micheline Lachance, L’Actualité, 15 juin 2003, p. 130.
- Victor-Lévy Beaulieu, préface de L’Autre Histoire du Québec, Notre-Dame-des-Neiges, Éditions Trois-Pistoles, 2003, p. 9.
- Olivier Du Ruisseau, « Le «militantisme par la plume» de Michel Lapierre », sur Le Devoir, (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Marc-Aimé Guérin et Réginald Hamel (rédacteur), Dictionnaire Guérin des poètes d’ici de 1606 à nos jours, Montréal, Guérin, , 2e éd. (ISBN 2-760-16746-1), p. 774
Liens externes
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- Liste des articles de Michel Lapierre, dans Le Devoir
- Articles de cet auteur dans Vigile.net