Michel Koch (philosophe)
Michel Koch (1913-2005) est un journaliste, essayiste et philosophe français.
Naissance |
Plainpalais |
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Décès |
(à 92 ans) Cachan |
Activité principale |
Langue d’écriture | français |
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Œuvres principales
Biographie
modifierMichel Koch nait à Plainpalais en 1913.
Il devient en 1939 le dernier membre d'Acéphale[3], bien que son nom n'apparaisse apparemment pas dans la revue[4]. Plus de soixante années après, il publie à ce sujet un essai, le sacricide[5].
Mobilisé en 1939, il est presque immédiatement fait prisonnier par les Allemands, et reste dans un camp de prisonniers en Poméranie de 1940 à 1945.
Il épouse Evelyn Marc en 1949, et a avec elle une fille, Délie Duparc.
Il meurt à Cachan en 2005.
En 2008, son essai Piété pour la chair connait une publication posthume.
Œuvre et pensée
modifierL'expérience d'Acéphale a profondément marqué Michel Koch et l'a conduit à élaborer une réflexion sur la désacralisation poussée à l'extrême au passage de la société postmoderne et hypermoderne à un espace métamoderne[4] menant à un sacré neuf[5].
Les écrits de Michel Koch sont caractérisés par une « savante élégance[6] » et la création de néologismes[7].
Publications
modifier- Le sacricide, 2001, Éditions Léo Scheer ;
- Piété pour la chair, Paris, 2008, Éditions Lignes, dont Le sacricide constituait initialement trois chapitres mais ont été publiés à part[6].
Références
modifier- « Le sacricide », sur Léo Scheer (consulté le ).
- « Notice bibliographique », sur BNF (consulté le ).
- Quatrième de couverture de Michel Koch, Piété pour la chair, Paris, Éditions Lignes, , 373 p. (ISBN 978-2-35526-014-8).
- Jacques Henric, « De la post, à l'hyper, à la métamodernité », Art Press, no 270, , p. 63.
- Jean-Paul Monferran, « Ni lieux ni maître », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- Préface par Jean-Paul Curnier de Michel Koch, Piété pour la chair, Paris, Éditions Lignes, , 373 p. (ISBN 978-2-35526-014-8).
- Par exemple, le titre de son premier ouvrage, sacricide, ou d'autres mots comme carnalisme - voir « Carnalisme ».