Michel Chalard
Michel Chalard, né le à Villeurbanne et mort le à Melun-Villaroche, est un aviateur français, pilote de guerre et pilote d'essai.
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Biographie
modifierÉlève-pilote à l’École Hanriot à Bourges, il obtient son brevet en août 1937. Michel Chalard s’engage dans l’Armée de l’air en 1938, et est affecté à la BA 111 à Bron (2e escadrille du groupe 1/35). Il participe à la Bataille de France de 1939 à 1940.
Il part ensuite pour l'Afrique du Nord et, de 1943 à 1945, il effectue de nombreuses missions de reconnaissance et de bombardement lors de la Campagne d'Italie, de la Libération de la France et de la Campagne d'Allemagne. Ses missions de Guerre lui valent 5 citations : Il reçoit la Croix de Guerre avec 2 palmes et 3 étoiles[1], la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur, et la décoration américaine Distinguished Unit Citation. Il est fait Officier de la Légion d'honneur quelques années plus tard.
Il entre au Centre d'Essais en Vol (CEV) d'Orange le . Il est ensuite muté en 1949 au centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge, il effectue le stage de l’École du Personnel Navigant d'Essais et de Réception (EPNER) où il est breveté pilote d'essai no 121 en 1949[1].
Instructeur-pilote à l'EPNER en 1950, il cumule cette fonction avec celle de Directeur-adjoint de 1951 à 1952. Il quitte l'armée avec le grade de capitaine en 1952 mais continue son travail au centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge, en tant que civil.
En 1955, il est engagé par la Société nationale de constructions aéronautiques du Nord (SNCAN) (qui deviendra Nord-Aviation en 1958).
Il participe notamment aux essais des avions :
Le 23 janvier 1957, il réalise à Istres le premier vol du Nord 1500 « Griffon II ».
Le 28 février 1957, il bat le record du monde de vitesse ascensionnelle[2] sur le Nord 1405 « Gerfaut II »[3]: 3 000 mètres en 50 secondes depuis départ arrêté, améliorant ainsi de 6 secondes le record atteint par l'avion américain « Skyray » .
Il décède en service commandé le au commandes d'un Nord 2501 « Nordatlas » en compagnie de son copilote et ami Marcel Perrin, sur l'aérodrome de Melun-Villaroche[1].
Michel Chalard, breveté pilote d'essais, breveté pilote de ligne, breveté pilote professionnel d'hélicoptère, pilote d'hydravion, totalisait 7 000 heures de vol. A participé à la mise au point de nombreux prototypes d'avions entre 1947 et 1957.
Décorations et hommages
modifier- Officier de la Légion d'honneur[Quand ?]
- Croix de guerre – avec 2 palmes et 3 étoiles
- Une voie de La Boisse se nomme « quai Michel-Chalard »[4]. Anciennement « quai de la Sereine », la voie est rebaptisée le en présence de Jacqueline Auriol et André Turcat[5].
- Une plaque lui rend hommage à Brétigny-sur-Orge[6].
Références
modifier- Jacques Noetinger, Rigueur et audace aux essais en vol, Paris, Nouv. éd. latines, , 364 p. (ISBN 978-2-7233-0438-2, lire en ligne).
- Marcel Catillon, « Michel Chalard », sur L'aviation française : des hommes et des ailes.
- « Statoréacteur - Définition et Explications », sur techno-science.net (consulté le ).
- Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel 1999, p. 239.
- « Lieux de mémoire aéronautique dans l'ain » [PDF], sur le site Aeronews, « le journal rhônalpin de l'information aéronautique ».
- « Michel Chalard : Brétigny sur Orge + ex-BA 217 », sur aerosteles.net.
- « NOS ANCIENS », sur EPNER STAGES EXPERIMENTAUX. PROMOTION 2003-2004 (consulté le ).
Bibliographie
modifier- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel : Montluel, Balan, Béligneux, Bressolles, Dagneux, La Boisse, Niévroz, Pizay, Sainte-Croix, , 296 p. (ISBN 2-907656-30-9 et 2-907656-30-9)
- Albert Plantier, La Côtière (entre Dombes et Rhône) Si nos pierres pouvaient parler Tome III, vol. 3, Montluel, , 320 p.. p. 281-284.