Michel-Gabriel Rossillon de Bernex

Évêque de Genève, résidant à Annecy

Michel-Gabriel Rossillon de Bernex (parfois Roussillon), né le à Château-Blanc (Thônex) et mort le à Annecy, est un moine bénédictin savoyard, évêque de Genève résidant à Annecy, de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle.

Michel-Gabriel Rossillon de Bernex
Fonction
Évêque de Genève
Diocèse de Genève
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
AnnecyVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Famille de Rossillon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Charles-Aimé de Rossillon
Mère
Hélène de Michal de Lapalud
Autres informations
Ordre religieux
Consécrateurs
Alexander Sforza (en), Michele Antonio Vibò (en), Adrien V de Riedmatten (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Biographie

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Michel-Gabriel, fils du comte Charles-Aimé de Rossillon, marquis de Bernex, et d'Hélène de Michal de Lapalud, naît le à Château-Blanc (ou Chateaublanc), dans les environs de Genève[1]. L'Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie (1945) indique que la famille de Rossillon était probablement originaire du château de Rossillon, « qui se trouvait au pied du Jura au nord-ouest de Saint-Genis, sur la commune de Crozet (sud-ouest de Gex) »[2].

Tout comme les futurs prélats de la famille de Sales et de nombreux fils de nobles, Michel-Gabriel Rossillon commence ses études au collège Chappuisien, confié aux barnabites, à Annecy[1]. Il passe ensuite au collège jésuite de Chambéry[1]. Il prend l'habit de moine, en 1672, dans l'abbaye de Saint-Antoine-en-Viennois, dans le Dauphiné[1].

Il poursuit ses études en théologie à Toulouse, où il est ordonné prêtre en 1681 et devient enseignant[1]. Il devient par ailleurs supérieur de son ordre dans cette ville entre 1687 et 1696[1]. En 1697, il est transféré à Annecy, siège de l'évêché de Genève[1].

Son action est diverse. Il poursuit la contre-réforme en pays de Gex, à l'image de son prédécesseur François de Sales dans la partie nord du duché. Il cherche d'ailleurs à convertir le théologien genevois Bénédict Pictet[1], avec qui il entretient une correspondance amicale[3].

En 1700, il ouvre la châsse de François de Sales, dont on change les habillements. Le duc de Savoie le désigne archevêque de Tarantaise en 1713, mais il s'y oppose.

Michel-Gabriel Rossillon fonde l'hospice des prêtres et travaille au procès de la béatification de Jeanne de Chantal.

Consécrations

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Il consacre de nombreux édifices dans les provinces du diocèse :

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Sandra Coram-Mekkey, « Rossillon, Michel-Gabriel de (de Bernex) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Amédée de Foras, continué par François-Clément de Mareschal de Luciane, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 5, Grenoble, Allier Frères, , p. 244-257.
  3. Victor Flour de Saint-Genis, Histoire de la Savoie d'après les documents originaux depuis les origines les plus reculées jusqu'à l'annexion, Chambéry, Bonne, Conte-Grand & Cie éditeurs, , 526 p. (lire en ligne), p. 194.
  4. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, vol. 1, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 222.
  5. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, vol. 1, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 232.
  6. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, vol. 1, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 189.
  7. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, vol. 1, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 218.
  8. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, vol. 1, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 165.

Voir aussi

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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