Michael Stewart Paterson
Michael Stewart « Mike » Paterson, né en 1942, est un informaticien théoricien britannique, spécialiste en conception et analyse des algorithmes et en théorie de la complexité. Il est aussi réputé comme inventeur de jeux, comme les vers de Paterson ou les sprouts.
Naissance | [1] |
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Nationalité | britannique |
Domaines | informatique théorique |
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Institutions | université de Warwick |
Formation | université de Cambridge |
Directeur de thèse | David Park |
Étudiants en thèse | Leslie Valiant et six autres |
Renommé pour | vers de Paterson, sprouts |
Distinctions |
Prix Dijkstra (2001) Prix EATCS (2006) |
Compléments
Président de l'EATCS (1977-1979)
Carrière
modifierPaterson étudie à l'université de Cambridge, où il soutient en 1967 une thèse sous la direction de David Park intitulée « Equivalence problems in a model of computation »[2]. Il est ensuite chercheur postdoctoral au Massachusetts Institute of Technology. À partir de 1971, il est professeur d'informatique à l'université de Warwick. Il y dirige le Centre for Discrete Mathematics and its Applications jusqu'en 2007, et il est directeur du département d'informatique en 2005. De 1977 à 1999, il est président de l'European Association for Theoretical Computer Science (EATCS).
Recherche
modifierPaterson travaille dans le domaine de l'informatique théorique, notamment sur la conception et l'analyse des algorithmes ainsi que sur la théorie de la complexité. Il a contribué à des travaux en théorie des langages, en algorithmique distribuée et en théorie des automates. Parmi ses élèves, figure Leslie Valiant. Il est coauteur d'un livre sur les groupes automatiques[3]. Il a aussi conçu, avec John Horton Conway, des jeux mathématiques.
Prix et distinctions
modifier- 2001 : Prix Dijkstra avec Michael J. Fischer et Nancy Lynch pour ses travaux sur l’informatique distribuée.
- 2001 : Fellow de la Royal Society.
- 2006 : European Association for Theoretical Computer Science#Prix EATCS Prix EATCS
- 2011 : Prix Robbins de la Mathematical Association of America pour un travail sur le nombre maximum de briques superposées avec surplomb, le problème d'empilage de blocs[4],[5]
Publications
modifierÀ côté de travaux scientifiques, il a notamment œuvré pour le développement de l’informatique comme discipline scientifique, notamment en étant éditeur ou coéditeur d'actes de colloques, parmi lesquels :
- Boolean Function Complexity, London Mathematical Society Lecture Note Series, Cambridge University Press 1992 —(Symposium Durham 1990)
- Automata, languages and programming (17th International Colloquium, Warwick University, England, Juli 1990), Springer Verlag, coll. « Lecture Notes in Computer Science » (no 443),
- Algorithms - ESA 2000, Springer Verlag, coll. « Lecture Notes in Computer Science » (no 1879), — 8th Annual European Symposium on Algorithms, Saarbrücken 2000
- (avec Bo Chen, Guochuan Zhang), Combinatorics, algorithms, probabilistic and experimental methodologies: first international symposium, ESCAPE 2007, Hangzhou, Chine, Springer Verlag,
Liens externes
modifierNotes et références
modifier- Notice de la BnF
- (en) « Mike Paterson », sur le site du Mathematics Genealogy Project
- David B. A. Epstein, James W. Cannon, Derek F. Holt, Silvio Levy, Michael S. Paterson et William Thurston, Word Processing in Groups, Boston, Jones and Bartlett Publishers, , xi+330 (ISBN 978-0-86720-244-1).
- Mike Paterson et Uri Zwick, « Overhang », Amer. Math. Monthly, vol. 116, no 1, , p. 19-44 (MR 2011b:68182)
- Mike Paterson, Yuval Peres, Peter Winkler et Uri Zwick, « Maximum overhang », Amer. Math. Monthly, vol. 116, no 9, , p. 763-787 (MR 2011b:68183)