Gajoubert
Gajoubert (Ga Jaubèrt en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Gajoubert | |||||
Mairie de Gajoubert. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Bellac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut-Limousin en Marche | ||||
Maire Mandat |
Jacques de La Salle 2020-2026 |
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Code postal | 87330 | ||||
Code commune | 87069 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
146 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 06′ 51″ nord, 0° 49′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 180 m Max. 247 m |
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Superficie | 14,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bellac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bellac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
modifierLocalisation et accès
modifierLa commune de Gajoubert est au nord-ouest de la Haute-Vienne. Elle est limitrophe des départements de la Charente à l'ouest et la Vienne au nord.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Brillac, Oradour-Fanais, Asnières-sur-Blour, Val d'Issoire et Saint-Martial-sur-Isop.
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 907 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Val d'Issoire à 7,42 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 988,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Gajoubert est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bellac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,2 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %), forêts (10,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Gajoubert est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
modifierLe retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 2,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Gajoubert est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
Histoire
modifierChampeaux, ancienne paroisse et commune réunie à Gajoubert en 1829.
Les Templiers et les Hospitaliers
modifierChampeaux fut d'abord une commanderie de l'ordre du Temple puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem devenue ensuite un membre de la commanderie de Puy de Noix[19],[20].
L'église et le cimetière de la commanderie furent vendus comme biens nationaux le 21 juillet 1801[21] au sieur Robineau de Gajoubert qui les fit démolir pour vendre les matériaux[22].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 146 habitants[Note 3], en évolution de −6,41 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Carte IGN sur Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Gajoubert et Val d'Issoire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bussière Boffy » (commune de Val d'Issoire) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bussière Boffy » (commune de Val d'Issoire) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gajoubert ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bellac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Gajoubert », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, Archives départementales de la Haute-Vienne, (lire en ligne [PDF]), p. 252Champeau à l'époque de l'édition papier de cet ouvrage. Voir aussi la liste des commanderies templières en Haute-Vienne..
- Tibor Pataki, « L'ordre de Malte en Bas-Limousin », Bulletin de la société scientifique, historique et
archéologique de la Corrèze, t. 93, , p. 83-90Détail des tenures de Champeaux, p. 88-89. Voir aussi t. 95, p. 153-169.
- André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, (1re éd. 1902-1909) (lire en ligne), p. 252-253.
- « À propos de... La pierre de Robinaud », Aguiaine : revue de recherches ethnographiques, t. 19, no 12, , p. 729, lire en ligne sur Gallica.
- « Les maires de la commune » (consulté le ).
- [PDF] Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.