Maximilien Pastur

politicien belge

Maximilien Léon Charles Joseph Pastur, MBE, (Jodoigne, - Prangins, ) est un homme politique belge de tendance catholique et un militant wallon.

Maximilien Pastur
Illustration.
Maximilien Pastur
Fonctions
Sénateur belge

(3 ans, 4 mois et 16 jours)
Élection 20 novembre 1921
Circonscription Nivelles
Monarque Albert Ier
Premier ministre Charles de Broqueville
Gouvernement Broqueville I
Cooreman
Delacroix I et II
Carton de Wiart
Législature IXe
Coalition Parti catholique
Prédécesseur Auguste Dumont de Chassart
Successeur Paul Pastur
Député belge

(9 ans, 3 mois et 12 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Nivelles
Monarque Albert Ier
Premier ministre Charles de Broqueville
Gouvernement Broqueville I
Cooreman
Delacroix I et II
Carton de Wiart
Législature XXVe et XXVIe
Coalition Parti catholique
Prédécesseur Émile de Lalieux de La Rocq
Successeur Pierre de Burlet
Biographie
Nom de naissance Maximilien Léon Charles Joseph Pastur
Surnom Max
Date de naissance
Lieu de naissance Jodoigne, Drapeau de la Belgique Belgique
Date de décès (à 51 ans)
Lieu de décès Prangins, Drapeau de la Suisse Suisse
Nationalité Belge
Parti politique Parti catholique
Père Léon Pastur
Mère Virginie de Brouckère
Conjoint Germaine Waucquez
Famille Famille Pastur
Profession Notaire
Religion Catholique
Résidence Château Pastur

Biographie

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Docteur en droit de l'université catholique de Louvain, il s'engage assez vite en politique. Conseiller communal de Jodoigne en 1911, il devient député de Bruxelles puis de Nivelles de 1912 à 1921, puis devient sénateur de Nivelles de 1921 à 1925.

En 1913 il est l'un des premiers parlementaires à mettre en cause les directives du Parti catholique en matière linguistique. Il est réservé par rapport au Mouvement wallon dans la mesure où celui-ci, face à la domination du Parti catholique (très largement dominé numériquement par son aile flamande), peut sembler anticlérical. Il est cependant signataire, avec Jules Destrée et Charles Magnette, du manifeste qui lance le périodique La Défense wallonne.

Il s'engage dans l'Armée belge quand éclate la Première Guerre mondiale. Sur le front, il devient auditeur militaire, prend conscience de la force du flamingantisme, ce qui fait tomber ses hésitations à entrer dans le Mouvement wallon et entre en 1919 à l'Assemblée wallonne. Il se fait alors le porte-parole des revendications wallonnes tant dans son parti que dans les enceintes parlementaires. Il s'oppose au vote du Parlement belge en faveur du bilinguisme généralisé dans les administrations obtenu grâce à une majorité essentiellement flamande. Il lance un appel aux Wallons contre la flamandisation de l'université de Gand. Les milieux flamands protestent vigoureusement et exigent que Pastur soit mis au ban du Parti catholique. Il hésite pour l'Assemblée wallonne, donne sa démission le puis la reprend le . Il est alors très proche de La Terre wallonne et la société des amis de cette revue, opposés au séparatisme et au bilinguisme en Wallonie, partisan du régionalisme. Il met en cause la manière dont le Boerenbond s'installe en Brabant wallon, soutenu en cela par le cardinal Mercier.

Face aux critiques au sein de son propre parti des gens qui lui reprochent ses engagements wallons, il renonce à sa carrière parlementaire et redouble d'activité à l'Assemblée wallonne, mais il doit renoncer à toute action politique en 1929 en fonction de la maladie qui l'emporte un an plus tard.

Décorations

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Sources

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