Max Reger

compositeur, chef d'orchestre, pianiste, organiste allemand

Max Reger (Johann Baptist Joseph Maximilian Reger), né le à Brand en royaume de Bavière et mort le à Leipzig d'une crise cardiaque, est un compositeur, chef d'orchestre, pianiste, organiste et professeur de musique bavarois.

Max Reger
Max Reger en 1913.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 43 ans)
LeipzigVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Johann Baptist Joseph Maximilian RegerVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Max RegerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Parentèle
Johann Baptist Ulrich (d) (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Instruments
Orgue (en), piano, orgueVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Hugo Riemann, Albert Fuchs (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Œuvres principales
signature de Max Reger
Signature
Vue de la sépulture.

Biographie

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Max Reger reçoit d'abord l'enseignement de son père pour le piano, les instruments à cordes et surtout l'orgue, qu’il étudiera plus profondément avec Adalbert Lindner. Il entre ensuite à l'école normale de musique. Il étudie à Munich et à Wiesbaden sous la direction d'Hugo Riemann.

Reger est, selon les époques, pianiste, organiste, professeur de ces instruments, professeur de composition au conservatoire de Leipzig (1907), compositeur et arrangeur d’œuvres musicales de certains de ses prédécesseurs (Bach, Mozart, etc.) Il est également Kapellmeister à la cour de Meiningen, où il dirige l'orchestre de la Meininger Hofkapelle (1911–1914). Il reste dans la tradition romantique tout en poussant la tonalité assez loin. Il écrit beaucoup pour orchestre de chambre, cependant on lui doit quelques pièces pour orchestre telles que les poèmes symphoniques sur les toiles d’Arnold Böcklin.

Max Reger demeure un compositeur très apprécié dans la culture germanique. En 1912, Arnold Schönberg arrange sa Suite romantique. C'est l'un des compositeurs préférés d’Arthur Honegger dans sa jeunesse.

Parmi ses élèves, l'on distingue Fritz Heitmann.

Max Reger compose plus de 500 œuvres.

Hommages

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L'astéroïde (4347) Reger, découvert en 1988, est nommé en son honneur[1].

Références

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  1. (en) « (4347) Reger », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_4299, lire en ligne), p. 373–373.

Bibliographie

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  • Paul-Gilbert Langevin, Max Reger, plaidoyer pour un centenaire, Scherzo, 1973.
  • Paul-Gilbert Langevin, « Max Reger : Plaidoyer pour un centenaire », dans Musiciens d'Europe, Paris, Richard Masse, coll. « La Revue musicale », , 213 p. (OCLC 469447209), p. 43–56.
  • Reger-Studien, (réd. Susanne Shigihara). Colloque franco-allemand, (Paris 1987). Wiesbaden, Breitkopf & Härtel, 1989, (268 p.)
  • Herbert Eulenberg: Max Reger. In: Schattenbilder – 20 Musikerporträts. ECON, Düsseldorf 1965.
  • Hermann Unger (de), Max Reger. Darstellung seines Lebens, Wesens und Schaffens. Drei Masken, Munich, 1921.
  • Martin Weyer (de), Die Orgelwerke Max Regers. Ein Handbuch für Organisten. Noetzel, Wilhelmshaven, 1989, (ISBN 3-7959-0528-1).

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Liens externes

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