Max Léon
Max Léon, né le à Avignon et mort le à Montreuil[1],[2],[3], est un journaliste français.
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Nissim Jacques Michel Léon |
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Biographie
modifierMax Léon s'engage dans la Résistance en 1942 au sein de la Jeunesse communiste, puis des Francs-tireurs et partisans. Il est arrêté en 1944, torturé et interné à la prison de la Santé : il s'en évade au mois d'août.
Officier des Forces françaises de l'intérieur après la Libération, puis sous-lieutenant de l'armée régulière dont il est écarté en 1946, il devient journaliste dans la presse communiste de province. Il intègre la rédaction de L'Humanité en 1949 et occupera le poste d'envoyé spécial permanent à Moscou de 1958 à 1975[4].
Dans son Journal de Moscou[5], l'ancien ambassadeur Henri Froment-Meurice écrit à propos de Max Léon qu'il rencontre en octobre 1968 : « J'ai de la sympathie pour ce garçon qui, comme son prédécesseur ici il y a dix ans, Hentgès, est un communiste sincère et « doux ». Il souffre cruellement du drame tchèque et envisage l'avenir avec désespoir si les Soviétiques ne se « désengagent » pas de la Tchécoslovaquie ».
Il est le père des réalisateurs Pierre Léon et Vladimir Léon qui l'interrogent dans leur film Nissim dit Max[6].
Publication
modifier- URSS familière et secrète, Éditions du Progrès, 1981
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- Libération, 1er avril 2002 « Décès de Max Léon, journaliste à L'Huma »
- Daniel Grason, « LÉON Nissim, Jacques, Michel dit Max LÉON, dit Roger FRANÇOIS », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- Jacques Coubard, « Max Léon, de la Résistance à l'Humanité », L'Humanité du 29 mars 2002
- Armand Colin, 2011
- Fiche du film sur film-documentaire.fr [1]
Liens externes
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