Max Hollein
Max Hollein, né le à Vienne (Autriche), est un historien de l'art autrichien.
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Lilli Hollein (d) |
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Metropolitan Museum of Art (depuis ) Musées des Beaux-Arts de San Francisco ( - Liebieghaus Skulpturensammlung ( - Musée Städel ( - Schirn Kunsthalle Frankfurt (en) ( - Musée Solomon-R.-Guggenheim (depuis ) |
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Distinctions |
Goethe-Plakette des Landes Hessen (en) () Médaille Goethe de la ville de Francfort () Ordre du Mérite pour la science et l'art (en) |
Il occupait les fonctions de directeur et de directeur général des musées des beaux-arts de San Francisco depuis [1]. En , le Metropolitan Museum of Art a annoncé que Hollein deviendrait son dixième directeur[2].
Hollein a supervisé à la fois les musées de Young et de la Légion d'honneur, qui constituent ensemble la septième institution artistique la plus visitée aux États-Unis, avec 1,4 million de visiteurs en 2016[3]. Hollein a rejoint les musées des Beaux-Arts en juillet 2016 après avoir été directeur de Schirn Kunsthalle (de), du Städel Museum[4] et du Liebieghaus Skulpturensammlung.
Biographie
modifierMax Hollein naît le à Vienne, et est fils de l'architecte viennois Hans Hollein (1934-2014). Il grandit dans sa ville natale et son enfance est marquée par l'intérêt culturel de ses parents grâce auxquels il rencontre des artistes tels que Claes Oldenburg ou Joseph Beuys. Sa sœur, Lilli Hollein (de), a fondé et est la conservatrice de la Vienna Design Week.
Après avoir suivi une formation en histoire de l'art et en gestion, Max Hollein commence sa carrière en 1996 à la direction des expositions du musée Guggenheim de New York, auprès de Thomas Krens.
Il rejoint Francfort en 2006 pour diriger le Städel Museum, la Schirn Kunsthalle (de) et le musée de sculpture de la Liebieghaus.
Liebieghaus Skulpturensammlung
modifierSous la direction de Max Hollein, la Liebieghaus Skulpturensammlung subit la plus grande réorganisation de son infrastructure depuis 1990. Les différents départements, depuis l'Égypte ancienne et l'Antiquité, en passant par ceux du Moyen Âge, de la Renaissance, du baroque jusqu'au néoclassicisme, ainsi que la « Studioli » à l'étage supérieur de la villa du musée, sont entièrement rénovés sous son mandat et rouverts en 2008 avec une couleur et un éclairage d'un nouveau concept. Le financement de cette rénovation majeure provenait en grande partie de sources privées et d'entreprises. Des expositions telles que « Sahure - La mort et la vie d'un grand pharaon », « en couleurs », « Franz Xaver Messerschmidt » et « Jeff Koons : le sculpteur » ont été accueillies avec un succès sans précédent. En 2012, le Liebieghaus a accueilli 153 737 visiteurs, ce qui en a fait l'année la plus fréquentée de l'histoire de l'institution[5].
Prix
modifier- 2009 - Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres du ministre français de la Culture
- 2010 - Croix autrichienne d'honneur pour la science et l'art[6]
- 2015 - Liaison-Kulturpreis[7]
- 2016 - Goethe-Plakette des Landes Hessen[8]
Notes et références
modifier- Halperin, « Leading German museum director, Max Hollein, heads to San Francisco New director of Fine Arts Museums brought experience of running three Frankfurt institutions » [archive du ], theartnewspaper.com, (consulté le )
- Robin Pogrebin (10 April 2018), The Met Goes Beyond Its Doors to Pick a Leader Who Bridges Art and Technology New York Times.
- Javier Pes, José da Silva, Emily Sharpe, « Visitor figures 2016: Christo helps 1.2 million people to walk on water While the Whitney breaks the hold of New York's Met and MoMA » [archive du ], theartnewspaper.com, (consulté le )
- "Max Hollein Becomes Director of the Stadel", Art Daily, accessed on 8 April 2015.
- Jeff Koons Liebieghaus, Website by Liebieghaus, accessed on 8 April 2015
- Kulturministerin Claudia Schmied überreicht Max Hollein das Österreichische Ehrenkreuz für Wissenschaft und Kunst Austrian Ministry of Education and Women's Affairs, press release of 12 July 2010.
- "Max Hollein bekommt Binding-Kulturpreis", Journal Frankfurt, 9 March 2015 (de).
- "Goethe-Plakette des Landes für Max Hollein", Die Welt, en mai 2016 (Allemand)
Liens externes
modifier- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :