Max Briand
Max Briand, né le à Sillé-le-Guillaume et mort le à Paris 16e, est un général de division français actif au Cameroun et connu pour avoir réduit la tentative de sécession du pays bamiléké.
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Max Louis Briand |
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Biographie
modifierEnfance, éducation et débuts
modifierMax Briand, né le 18 février 1905 à Sillé-le-Guillaume et mort le 24 mars 1992 à Paris 16e[1].
Carrière
modifierIl est commandant en Indochine dans les années 1947 à 1949; il est ensuite affecté en Algérie et il termine sa carrière à Metz[2],[3],[4],[5].
Spécialiste de la guerre contre-insurrectionnelle, il est le général chargé du commandement de l'armée française au Cameroun en 1960. Pour écraser la rébellion de l'Union des populations du Cameroun (UPC), l'armée française organise en quelques mois le regroupement forcé de centaines de milliers de personnes et procède à des bombardements aériens contre les maquis. Cette opération, selon certaines estimations, a provoqué la mort de 2 600 personnes.
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Main basse sur le Cameroun : autopsie d'une décolonisation par Mongo Beti », sur cairn.info (consulté le ).
- « Cameroun 1955-1962 : la guerre cachée de la France en Afrique », sur nouvelobs.com (consulté le ).
- « Général Max Briand, « Rapport sur les opérations militaires au Cameroun en 1960 », 7 avril 1961 », sur calameo.com (consulté le ).
- « Autour d'un livre », Politique africaine, vol. 126, no 2, , p. 185–205 (ISSN 0244-7827, lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Philippe San Marco, Livret militaire ? : géopolitique d'un itinéraire singulier. Général Max Briand, 1905-1992, Paris, Mon Petit Éditeur, , 160 p. (ISBN 978-2-7483-8778-0 et 2-7483-8778-3, OCLC 1200071899, lire en ligne).
Liens externes
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