Maurice-Yves Castanier
Maurice-Yves Castanier, né le à Sumène (Gard) et mort le à Castelnau-le-Lez, est un industriel et homme politique français.
Secrétaire perpétuel Académie des Hauts Cantons | |
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Marion Mavel (d) | |
Maire de Sumène | |
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Léandre Danjou (d) André Serra (d) | |
Conseiller général Canton de Sumène | |
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Jean-Marie Viard (d) Jean Barral (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Maurice Ferdinand Marie Yves Castanier |
Pseudonyme |
Jean Cévenne |
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Distinctions |
Il est aussi écrivain et poète, sous le pseudonyme de Jean Cévenne.
Biographie
modifierNé à Sumène, Maurice-Yves Castanier fait des études de droit à l’université de Montpellier.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il fonde en à Sumène un groupe de jeunes résistants. En août de la même année, il est arrêté par la Gestapo, et détenu à Nîmes jusqu’au mois de décembre. De retour en Cévennes, il retrouve son groupe de résistance qui va se fondre dans les rangs du maquis Aigoual-Cévennes. Maurice-Yves Castanier devient alors l’adjoint du pasteur Laurent Olivès[1], un des chefs de la résistance locale.
Il intègre par la suite la direction du Service des informations de l’Aude en octobre 1944 puis rejoint le secrétariat juridique du ministère de la Guerre à Paris où il est détaché au secrétariat du général Paul Tubert.
Il est de retour en Cévennes en et va fonder une importante entreprise textile qu’il va diriger jusqu’en 1986.
Parallèlement à ses activités professionnelles, à partir de 1973, Maurice-Yves Castanier s’implique dans la vie politique locale. Élu maire de Sumène (Gard), il devient également conseiller général du Gard puis conseiller régional[Quand ?].
Ces activités lui laissent également du temps pour se consacrer à ses grandes passions, l’écriture dont la poésie.
En 2006, avec le concours d'Edmond Reboul, de Lucie et Raymond Aubrac, de Jean-Marie Granier et d'autres personnalités, il va accompagner la création d'une société savante rayonnant sur les hauts cantons du Gard et de l'Hérault, le sud de l'Aveyron et de la Lozère : l'Académie des Hauts Cantons dont il a été, jusqu'à sa mort, un fidèle et fervent animateur.
Il décède à Castelnau-le-Lez le [2].
Mandats
modifierŒuvres
modifier- Le Chien Sirène, Draeger Éditeur, Paris, 1979. Prix Broquette-Gonin 1980[3].
- Un incertain voyage, Éditions du Vieux Pont, Sumène, 2006.
- Signes, Éditions du Vieux Pont, Sumène, 2008.
- Thomas, Éditions du Vieux Pont, 2008. Gravures de Jean-Marie Granier.
Bibliographie
modifier- Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, , 255 p. (ISBN 978-2-917743-07-2, présentation en ligne), p. 68
Récompenses et distinctions
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur
- Correspondant de l'Académie de Nîmes (1981)[4].
- Membre fondateur de l'Académie des Hauts Cantons (fauteuil V)
- Président de l'Association cévenole de médecine du travail
- Président des éditions du Vieux Pont
Notes et références
modifier- Souvenirs d'un enfant du Siècle, pasteur Laurent Olivès, Imprimerie des Cévennes, 1992. préface de Raymond et Lucie Aubrac.
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Jean CEVENNE », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- « Correspondants », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. LXVIII, 1991, p. 139.